Jardins byzantins
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Les jardins byzantins se sont développés dans l’empire romain d'Orient du IVe au XVe siècle. Ils ont été très importants dans la vie quotidienne des Romains d'Orient que la plupart des sources appellent depuis le XVIIIe siècle « byzantins », terme forgé en 1557 par Jerôme Wolf. Leur développement inclut l’Italie byzantine, l’Espagne byzantine et l’Afrique byzantine, mais a diffusé de là dans toute l’Italie médiévale, l’Espagne musulmane et l’Afrique du Nord. Ils nous sont connus par les sources écrites et les œuvres d’art, car mis à part quelques bassins et canaux d’irrigation, l’archéologie ne les a pas conservés, soit que l’évolution ultérieure de l’horticulture les ait modifiés, soit que des constructions les aient remplacés[1].
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La plupart des sources portent sur le Mesokepion (jardins du palais impérial de Constantinople) et sur les jardins de la ville de Nicée. Après la prise de Constantinople par Mehmet II, la plupart des jardins de la capitale byzantine semblent avoir été remplacés par des constructions. L’importance de ces parcelles de terre diffère d’un pays à l’autre. Il semble aussi que les Byzantins les considéraient comme une représentation du paradis sur terre, évoquant le jardin d’Éden, idée transmise à la civilisation arabo-musulmane (jardins d'Islam)[2] : les horticulteurs et artistes byzantins ont très souvent été sollicités par les souverains musulmans[1].