Histoire d'Arequipa
De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
L'histoire d'Arequipa commence, c'est attesté par des découvertes archéologiques, entre les VIe millénaire av. J.-C. et Ve millénaire av. J.-C. lorsque des peuplades nomades se sédentarisent dans cette vallée fertile encadrée de volcans. Diverses communautés d'agriculteurs s'y établissent qui maîtrisent les techniques de l'agriculture en terrasses et de leur irrigation. Puis vers le XIIe siècle la région tombe sous la domination du Sapa Inca jusqu'à la colonisation espagnole du XVIe siècle.
La ville coloniale a été fondée le 15 août 1540, sous le nom de « Villa Hermosa de Nuestra Señora de la Asunta » et dédiée à Notre-Dame de l'Assomption, au nom du marquis Francisco Pizarro, tandis que le 22 septembre 1541, le roi des Espagnes Charles 1er par cédule royale a ordonné qu'elle soit appelée « Ville d'Arequipa ». C'était vraiment une refondation et une européanisation du nom, car il y avait déjà une ville que les Incas appelaient "Ari-quepay". Ce changement de nom ne fut donc en fait qu'une transculturation.
Au cours de la période de la vice-royauté, Arequipa avait déjà acquis une importance, reconnue par la couronne espagnole à travers les titres qui lui ont été accordés[1] tels que ville « Très Noble et Très Fidèle » et même, cité « Fidélissime »[2].
Pendant la période républicaine du Pérou, l'importance de la ville d'Arequipa s'est encore accrue et continue de grandir. Elle a été au centre de rébellions populaires, civiques et démocratiques et elle a également été le berceau de nombreuses personnalités intellectuelles, politiques et religieuses exceptionnelles dans le pays[3].
Arequipa qui est aujourd'hui la capitale, ainsi que la plus grande ville de la province d'Arequipa, mais également la 2e plus grande ville du pays, est aussi le siège de la cour constitutionnelle (en) et la « capitale juridique du Pérou »[4]. Elle a servi deux fois de siège au gouvernement péruvien en 1835[5] et en 1886 comme capitale de la République péruvienne[6].