Gabriel Claude de Villers
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Gabriel Claude de Villers, marquis de Franconville[Note 1], seigneur de Villiers et de Bazemont, dit le « marquis d'O » bien qu’il n’en porte pas le titre[Note 2], né en 1654 et mort le , est un aristocrate, courtisan et officier de marine français des XVIIe et XVIIIe siècles. Originaire d'une famille noble originaire de Basse-Normandie, il s'engage à dix-sept ans dans la Marine royale au sein de laquelle il parvient au grade de lieutenant de vaisseau et major de la marine du Ponant. Après son mariage romantique avec la fille de l'ambassadeur de France à Constantinople, il est repéré par Madame de Maintenon qui souhaite placer un officier qui lui soit dévoué aux côtés du comte de Toulouse, le fils de sa rivale Madame de Montespan.
Gabriel Claude de Villers | ||
Titre | « marquis d'O » et de Franconville | |
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Autres titres | Seigneur de Villiers et de Bazemont | |
Arme | Marine royale française | |
Grade militaire | Lieutenant général des armées navales | |
Années de service | 1673 | |
Conflits | Guerre de Hollande Guerre de Succession d'Espagne |
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Distinctions | Chevalier de Malte Grand-croix de Saint-Louis |
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Biographie | ||
Naissance | ||
Décès | ||
Père | Gabriel de Villers, seigneur d’O | |
Mère | Marie de Perrien de Crenan | |
Conjoint | Marie Anne de la Vergne de Guilleragues | |
Enfants |
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À la Cour de Versailles, Villers - qui se fait désormais appeler « marquis d'O » - et sa femme laissent s'exprimer leurs talents de courtisans. Nommé gouverneur du comte de Toulouse, il tire de cette charge une fortune considérable et profite de sa proximité avec le comte de Toulouse et Madame de Maintenon pour faire avancer sa carrière. Nommé chef d'escadre et lieutenant général des armées navales alors qu'il n'a plus quitté Versailles depuis des années, il prend néanmoins part à la guerre de Succession d'Espagne aux côtés de son protégé, et notamment à la bataille de Malaga, à la suite de laquelle il sera accusé d'avoir convaincu le comte de Toulouse de ne pas pousser plus en avant l'avantage que les Français avaient obtenu. Il s'attire, par son zèle et son attitude dévote, l'inimitié d'un certain nombre de membres de la Cour, parmi lesquels Saint-Simon et le marquis Dangeau.