Fra Angelico : Dissemblance et figuration
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Fra Angelico : Dissemblance et figuration est le titre d'un ouvrage, édité pour la première fois en 1990, du philosophe Georges Didi-Huberman.
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Fra Angelico Dissemblance et figuration | |
Auteur | Georges Didi-Huberman |
---|---|
Pays | France |
Genre | Texte philosophique |
Éditeur | Flammarion |
Collection | Champs |
Lieu de parution | Paris |
Date de parution | 1990 |
Nombre de pages | 446 |
ISBN | 2-08-081618-7 |
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Au long d'une enquête minutieuse, par une interprétation inédite et surprenante de l'œuvre picturale de Fra Angelico, l'auteur porte un regard nouveau sur la peinture de la Renaissance italienne.
Au beau milieu du Quattrocento, c'est-à-dire en plein siècle des renaissants, Alberti le grand théoricien de la perspective, et Masaccio, promoteur du réalisme en peinture, l'œuvre de Fra Angelico, notamment les fresques décorant l'entrée du corridor et toutes les cellules du couvent San Marco, étonne par son caractère éminemment dévotionnel et son orientation strictement théologique[1]. Devant cette œuvre, tout imprégnée des mystères de Dieu et de l'Incarnation, l'auteur propose de « renoncer à comprendre l'histoire de la peinture de la Renaissance comme une histoire de la conquête des ressemblances »[2].
Ce livre est composé de la réunion de deux essais distincts consacrés à l'œuvre de Fra Angelico. Au cours d'une première partie, intitulée « Couleur du mystère », l'auteur développe son interprétation du statut de la figure chez Fra Angelico, à travers les thèmes du mystère, du « quadruple sens » et de la dissemblance. Le peintre a su concilier une grande évidence figurative avec une « extraordinaire subtilité figurale ».
Pour pénétrer ce monde de la renaissance monastique et ces significations disparues et archivées, l'auteur va se réapproprier le regard dévot des contemporains de Fra Angelico, par un travail sur les œuvres des grands théologiens du Moyen Âge à savoir Albert le Grand et saint Thomas d'Aquin, qui l'ont nourri, ainsi qu'une familiarité érudite avec le Livre des Sentences (1152) de Pierre Lombard et La Légende dorée de Jacques de Voragine.