Droits LGBT en Namibie
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En Namibie, le droit s'appliquant aux personnes lesbiennes, gays, bisexuelles et transgenres (LGBT) est répressif.
La sodomie est illégale en Namibie et est passible d'une peine de prison. L'ancien président Sam Nujoma et l'ancien ministre Jerry Ekandjo (en) se sont à plusieurs reprises livrés à des déclarations ouvertement hostiles aux droits des homosexuels. Ces déclarations ont fait l'objet de condamnations tant au niveau national qu'international[1].
Malgré cela, des groupes militants LGBT (Lesbiennes, Gays, Bisexuels et Transgenres), comme Sister Namibia et Rainbow Project, opèrent librement dans les principales villes de Namibie[2]. Plusieurs attaques contre ces organisations ou des homosexuels acquérant une certaine visibilité comme Wendelinus Hamutenya, le Mister Gay de Namibie, ont toutefois été à déplorer[3]. Il n'y a pas d'information disponible sur l'histoire des citoyens LGBT avant 1990.
À partir de 1995, une campagne anti-homosexuelle est lancée dans le pays par le parti au pouvoir (la SWAPO), qui avait pourtant auparavant lutté contre l'apartheid. Il s'agissait notamment de discréditer certains adversaires politiques. La trajectoire de la Namibie diffère donc radicalement de celle de l'Afrique du Sud, où la lutte contre l'apartheid s'est couplée d'un combat pour les femmes et les minorités sexuelles[2].