Crise anglophone au Cameroun
conflit armé au Cameroun depuis 2017 / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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La crise anglophone au Cameroun est un conflit armé en cours depuis 2017 dans les deux régions anglophones du Cameroun, le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, opposant l'armée camerounaise à divers groupes séparatistes. Ce conflit est lié à la crise socio-politique qui sévit dans ces régions depuis fin 2016. Cette crise, initialement basée sur des revendications corporatistes des avocats et enseignants, bascule progressivement vers des revendications sécessionnistes fortes en raison des réponses jugées insuffisantes du gouvernement, du refus d'ouvrir un débat sur le retour au fédéralisme et de nombreuses violations des droits humains par les forces de sécurité camerounaises.
Cet article concerne une guerre en cours.
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- Présence séparatiste
- Présence gouvernementale
- Contesté
Date |
Depuis le (6 ans, 8 mois et 18 jours) |
---|---|
Lieu | Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, Cameroun (débordement dans les régions du Littoral et de l'Ouest du pays et dans l'État de Cross River, Nigeria) |
Issue | En cours |
~ 5 000 à 6 000 hommes (toutes forces de sécurité confondues)[2] | 2 000 à 4 000 hommes (en mai 2019)[3] |
800 à 1 000 morts (en février 2020)[4] | ~ 1 000 morts (en juin 2019)[5] |
Civils :
au moins 6 000 morts (en janvier 2023)[6]
700 000 déplacés internes
63 800 réfugiés au Nigeria (en mars 2021)[7]
Batailles
Batailles et opérations
Attentats
Massacres
En septembre 2017, les séparatistes prennent les armes et déclarent l'indépendance des régions anglophones sous le nom de république fédérale d'Ambazonie un mois plus tard. En novembre 2017, le gouvernement lance une contre-attaque contre ces derniers, accompagnée d'affrontements.
Selon l'International Crisis Group (ICG), le conflit a fait plus de 6 000 morts et forcé plus d’un million de personnes à se déplacer[8]. Des violations des droits de l'homme sont commises à la fois par les groupes séparatistes et par les forces gouvernementales. Les séparatistes sont responsables d'homicides, d'enlèvements, d'extorsions et d'intimidations. L'armée est accusée de mener des opérations punitives sous forme de raids dans les villages, de torture et de pillage, d'exécutions extrajudiciaires, d'arrestations et de détentions arbitraires. Des violences contre les femmes sont perpétrées par les deux camps[9].