Geban:Caro de Segeda/Jenotem Volapüka
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Selon la légende, Schleyer eut cette idée en entendant les cris d'un paysan de son village se plaignant que la lettre qu'il avait envoyée à son fils, qui vivait en Iowa, lui était retournée, car il s'était trompé en écrivant {{citation}}
: Empty citation (help), selon la prononciation allemande, sur l'adresse. Avec le système de Schleyer, le paysan, même en ne connaissant pas la graphie américaine {{citation}}
: Empty citation (help), pourrait utiliser la nouvelle graphie internationale {{citation}}
: Empty citation (help)[1]. Il réalise donc et publie dans le même numéro de Samafomot:Langue un projet d'alphabet, fondé sur les nombreuses langues qu'il connaît[note 1]. Schleyer soumet son manuscrit à l'administration postale allemande, qui le publie dans le journal officiel de l'Union postale universelle, sans qu'il y soit donné suite[2].
Puis, une nuit d'insomnie de Samafomot:Date, après un voyage dans la plurilingue Autriche-Hongrie qui avait excité sa réflexion[3], le père Schleyer a une crise mystique, qu'il raconte ultérieurement dans les termes suivants : Samafomot:Citation bloc
Il met donc de côté (tout en continuant à l'utiliser régulièrement) son idée d'alphabet phonétique pour accomplir ce qu'il croit être un ordre divin : créer entièrement une langue artificielle capable d'unir l'humanité divisée. Durant une nuit et un matin, du 30 au Samafomot:Date, Schleyer écrit la grammaire (ou en tout cas une première ébauche de grammaire) d'une langue complètement nouvelle : le volapük (Samafomot:Langue, dérivé de l'anglais Samafomot:Langue, pour monde, -a- pour le génitif et Samafomot:Langue, dérivé de l'anglais Samafomot:Langue, Samafomot:Langue étant déjà pris, pour langue : le volapük est donc la « langue du monde »)[4]. Selon Roberto Garvía, le volapük de Schleyer n'est pas né en tant que langage international pour résoudre des problèmes de communication, mais comme un complément de ses recherches sur l'orthographe phonétique ; il ne s'agit pas de la {{citation}}
: Empty citation (help), mais d'une {{citation}}
: Empty citation (help)[5].
Il publie cette grammaire le mois suivant, en Samafomot:Date, comme supplément à Samafomot:Langue[6]. Des journaux quotidiens rapportent la naissance de ce projet, et, dès cette année-là, des volapükistes se trouvent en Allemagne, en Autriche-Hongrie, voire aux États-Unis. Ces premiers succès conduisent à la publication, en 1880, du premier manuel, en langue allemande, de volapük[7], marquant la véritable diffusion du volapük auprès d'un public plus vaste dépassant les catholiques allemands, pour toucher plus généralement tous les germanophones[8].