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Les « quatre occupations » (ou parfois « quatre professions ») ou « quatre catégories du peuple » (en chinois simplifié : 士农工商 ; chinois traditionnel : 士農工商)[1] [2], sont une structure de classe sociale hiérarchisée utilisée dans la Chine ancienne par des érudits confucéens ou légistes. Remontant à au moins la dynastie Zhou, elle est considérée comme un élément central de la structure sociale Fengjian (en) (vers 1046-256 av. J.-C.)[3]
Ces quatre catégories sont les shi (aristocrates et lettrés), les nong (paysans), les gong (artisans) et les shang (marchands et commerçants)[3].
Les quatre occupations ne sont pas toujours classées dans cet ordre[4][5], et ne ne sont pas des classes socio-économiques : la richesse et le rang ne correspondent pas à ces catégories et ne sont pas non plus héréditaires[2][6].
Ce système ne tient pas compte de tous les groupes sociaux présents dans la société chinoise prémoderne, et ses grandes catégories sont plus une idéalisation de la structure sociale qu'une réalité pratique. L'importance grandissante du commerce au sein de la société chinoise sous les Song et les Ming rend encore plus floues les frontières entre les quatre occupations. La définition de l'identité de la catégorie "shi" évolue au fil du temps, passant des guerriers aux érudits aristocratiques, puis aux fonctionnaires érudits. On assiste également à une fusion progressive entre la catégorie des riches marchands et celle des nobles propriétaires terriens, qui culmine à la fin de la dynastie Ming.
D'une certaine manière, ce système de classes sociales est adopté dans toute la sphère culturelle chinoise. Au Jaon, il est appelé "Shi, nō, kō, shō" (士農工商, shinōkōshō?). Si les trois classes situées sous la classe "Shi" sont des classifications aussi bien sociales que professionnelles[7][8][9], le "Shi" est modifié pour devenir une classe héréditaire, celle des samouraïs[10][11]. En coréen, il est appelé " Sa, nong, gong, sang " (사농공상), et en vietnamien " Sĩ, nông, công, thương (士農工商) ". Dans tous ces pays, la principale différence d'adaptation réside dans la définition de la classe shi (士).