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Gysis Nikolaus, Historia (Allégorie de l'Histoire) 1892
- Ελληνικά: Ιστορία Gysis, Nikolaus (1er mars 1842-4 janvier 1901) – Historia (Allégorie de l'Histoire) 1892.
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Nicolas Malet
- - S. Linstant
- - 1er janvier 1804
@ - 4 février 1794
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Huet - Étude sur les différentes écoles de violon
Félix Huet, 1880 Livre:Huet - Étude sur les différentes écoles de violon.djvu
- Page 35 : Avec la septième diminuée, l’élément dramatique s'introduisait dans la tonalité du plain-chant et portait un coup fatal à la musique d'église.
- Le violon dans Les noces de Cana
- Page 36 : Carlo Fiorina dans son capriccio stravagante, Dresde 1627, semble rechercher les efîets dont l'école allemande se montrait avide : doubles cordes, imitations de la flûte, du fifre, aboiements de chien, miaulements de chat, cris de coq, musique par trop imitative rajeunie plus tard par Paganini.
- Les Eléments de Rebel s’inscrivent dans le courant de musique imitative (Diderot rappelle que « toute musique qui ne peint ni ne parle est mauvaise ».) du XVIIIeme siècle en dehors duquel la musique instrumentale, à moins d’être chantée ou dansée, n’a guère de raison d’être. Il confie dans l’Avertissement s’être « asservi aux conventions (Ces conventions existent depuis Zarlino, qui avait établi en 1588 une correspondance entre registres vocaux et éléments. L’érudit Marin Mersenne y ajoute au XVIIeme siècle une correspondance avec les couleurs. Une sorte de répertoire se constitue progressivement, attribuant un sens particulier à certains registres ou à certaines tournures.) les plus reçues » :
« La basse exprime la Terre par des notes liées ensemble et qui se jouent par secousses ; les flûtes par des traits de chant qui montent et qui descendent imitent le cours et le murmure de l’Eau. L’Air est peint par des tenues suivies de cadences que forment les petites flûtes. Enfin les violons par des traits vifs et brillants représentent l’activité du feu. (Jean-Féry Rebel - Le Chaos et Les Eléments Composition et création). - Le Chaos
Cette pièce visionnaire se situe à la charnière de deux époques, entre musique imitative et musique pure. On pourrait alors prêter à Rebel les propos de Rameau, jugeant que l’harmonie « est l’unique base de la musique, et le principe de ses plus grands effets ». Rebel choisit ainsi ses accords (« J’ai osé entreprendre de joindre à l’idée de la confusion des éléments celle de la confusion de l’harmonie. J’ai hasardé de faire entendre d’abord tous les sons mêlés ensemble, ou plutôt toutes les notes de l’octave réunies dans un seul son ».) et leur agencement de façon à ce qu’ils expriment le chaos par eux-mêmes, sans recours à la voix ou à un décor. --Ambre Troizat 18 septembre 2010 à 22:36 (CEST) - Cf. Œuvres complètes de J. J. Rousseau: avec des notes historiques ; Dictionnaire de musique, Volume 9 Par Jean-Jacques Rousseau
- Title : Le Sueur, Jean-François (1760-1837) Exposé d'une musique une, imitative et particulière à chaque solemnité, où l'on donne les principes généraux sur lesquels on l'établit et le plan d'une musique propre à la fête de Noël, essai par M. Le Sueur,... Vve Hérissant (Paris), 1787.
- Les Eléments de Rebel s’inscrivent dans le courant de musique imitative (Diderot rappelle que « toute musique qui ne peint ni ne parle est mauvaise ».) du XVIIIeme siècle en dehors duquel la musique instrumentale, à moins d’être chantée ou dansée, n’a guère de raison d’être. Il confie dans l’Avertissement s’être « asservi aux conventions (Ces conventions existent depuis Zarlino, qui avait établi en 1588 une correspondance entre registres vocaux et éléments. L’érudit Marin Mersenne y ajoute au XVIIeme siècle une correspondance avec les couleurs. Une sorte de répertoire se constitue progressivement, attribuant un sens particulier à certains registres ou à certaines tournures.) les plus reçues » :
Le violon dans Les noces de Cana
"Avant Monteverde, le violon avait été déjà employé dans la musique d’ensemble ainsi que nous le voyons dans le tableau de Paul Véronèse, Les Noces de Cana, daté de 1550. Dans ce chef d'œuvre du maître vénitien, les instruments de l’époque sont reproduits avec une grande exactitude. Ils sont placés entre les mains des peintres célèbres d’alors. Paul Véronèse et le Tintoret jouent de la viola di braccia et le Titien de la contrebasse de viole (violone). En outre de ces violes, on trouve aussi dans ce même tableau une flûte, une trompette et un violon ; mais ce futur roi des instruments, relégué alors le plus souvent à la musique de danse, n’occupe dans cet ensemble qu’un rôle isolé et secondaire (Voir l’intéressante Etude sur le quatuor de M. Eugène Sauzay. Paris, Firmin-Didot.)". Huet - Étude sur les différentes écoles de violon. Félix Huet, Étude sur les différentes écoles de violon depuis Corelli jusqu'à Baillot, précédée d'un Examen sur l'art de jouer des instruments à archet au XVIIe siècle : XVIIe – XIXe siècle : 1600-1880, Châlons-sur-Marne, Imprimerie de F. Thouille, . (BNF 30624241). Full text Ocr archive.org. Félix Huet, Étude sur les différentes écoles de violon, 1880.
Repris de "ces violes, hors la viola da gamba et le violone, se jouaient sur le genou, comme on peut le voir dans les tableaux du temps, entre autres dans le tableau de Paul Véronèse, les Noces de Cana, daté de 1550, où l'on voit ces instruments placés entre les mains des peintres célèbres d'alors. Paul Véronèse et le Tintoret jouent de la viola da braccia, et le Titien de la contre-basse de viole ou violone.
En outre de ces violes, on trouve aussi dans ce même tableau une flûte, une trompette et un violon ; mais ce futur roi des instruments, relégué alors le plus souvent à la musique de danse, n'occupe dans cet ensemble qu'un rôle isolé et secondaire." Eugène Sauzay, Haydn, Mozart, Beethoven: étude sur le quatuor
1810, Nicolas-Germain Léonard (1744-1793)
Nicolas-Germain Léonard 16 mars 1744 - 26 janvier 1793
Biographie, 1810
Nicolas Germain Léonard), né à la Guadeloupe en l744, pendant quelques années employé dans les affaires d'ambassade de France , et dans les dernières années de sa vie lieutenant-général de l'amirauté dans sa patrie, se distingua dans la poésie pastorale. Nourri de la lecture des meilleurs poètes bucoliques anciens et modernes, il s'en étoit tellement pénétré qu'il a sn se les rendre propres, et que toutes les fois qu'il les imite, on voit qu'il exprime ce qu'il a cent lois éprouvé lui-même. Sou goût le ramène sans cesse à la peinture de ce qui est doux, simple et honnête. La nature sous toutes les formes et sous tous les aspects ; le bonheur de la vie champêtre , la simplicité naïve de l'enfance, le respect pour les vieillards, la bienfaisance, la piété paternelle et filiale, les regrets de l'amitié , enfin, l'amour, mais l'amour tel qu'il est dans l'âge de l'innocence : voilà les sentimens et les objets qui reviennent à chaque instant sons la plume de cet auteur. S'il est foible dans un petit nombre de pièces, jamais il ne tombe dans la recherche et l'affectation. Il sait d'ailleurs varier ses tableaux, et les placer de manière à les faire contraster! Ou retrouve dans ses ouvrages des idées d'Anacréon , de Sapho, de Catulle, de Tibulle, de Virgile, d'Horace, de Gessner , de Thompson, etc., et elles y sont si heureusement fondues, qu'elles semblent lui appartenir. On lui reproche avec raison le défaut des productions du genre descriptif : c'est quelquefois un entassement de descriptionset d'images qui pour la plupart sont belles, brillantes et poétiques, mais dont la longue accumulation finit par fatiguer. Le petit Roman pastoral d'Alexis est dans le genre du poème de Guide ; c'est assez peu de chose pour le fond, mais il n'y a pas d'ouvrage qui prouve mieux combien le tableau d'un amour innocent et pur, l'ingénirité des caractères, un style doucement animé par une imagination riante el délicate peuvent répandre de charme sur le récit des événement1 les moins extraordinaires. La Lettre sur le voyage aux Antilles est presque entièrement relative à la Guadeloupe, patrie de l'auteur. 11 est aisé de s'apercevoir qu'il ne parle que de ce qui a frappé ses yeux : il peint avec les couleurs les plus vraies les différens sites de l'île, son commerce , les créoles, les nègres , la manière dont ils sont traités , etc. 11 y a des habitans qui savent s'en faire aimer, en les nourrissant avec soin et leur procurant la facilité d'amasser un pécule de trois ou quatre cents livres; mais d'antres se dispensent de les nourrir , parce qu'ils leur permettent de travailler le samedi pour eux ; alors ces malheureux errent pour chercher des alimens, et deviennent voleurs ou vagabons. Pour peu qu'on eût en soi un sentiment de justice naturelle, on seroit indigné d'entendre dire qu'il y a dans le monde un pays où , après avoir occupé de pauvres serviteurs à labourer la terre à la sueur de leur front pendant six jours entiers de la semaine, on les congédie le septième, sans les payer, sans les avoir nourris, en leur disant d'aller chercher leur pain. Quelle différence de cet affligeant spectacle avec celui qui se présente à la vue de l'auteur un soir qu'il s'égare dans un désert au fond des montagnes. 11 aperçoit une lumière et dirige de ce côté sa course : arrivé à la porte d'une cabane, il y est reçu par un vieillard plus qu'octogénaire ; «de beaux cheveux blancs lui tomboient sur les épaules ; il étoit au milieu de sa nombreuse famille , dont la misère me parut extrême; cependant tout ce monde étoit gai : le bon homme donnoit l'exemple de la joie. Cette petite cabane, éloignée de tout commerce, étoit gouvernée par ses proprès lois. Les enfans cultivoient le champ paternel qui fournissoit en abondance des bananes, des patates et du manioc ; les filles faisoient le travail de la maison ; un peu de coton recueilli parmi les rochers étoil filé par leurs mains. Le père ne portoit pas un vêtement qui n'eût été fait par elles. Pour les ouvrages les plus pénibles ils avoient un nègre, et c'étoit leur seul domestique, ou plutôt il faisoit partie de la famille : la nourriture de ses maîtres étoit la sienne; on le choyoit, on craignoit de le fatiguer; souvent pour le soulager les enfans faisoient sa tâche. J'ai vu depuis ce temps, dit Léonard, des maisons opulentes où trois cents esclaves gémissoient sous le fouet d'un commandeur ; je me suis hâté d'en sortir, et j'aurois voulu passer ma vie dans cette chétive solitude où la misère donnoit la main à la bienfaisance. » Cette lettre toute entière est écrite sur ce ton; on y retrouve à chaque page l'observateur judicieux et l'homme sensible. Ses ouvrages sont,
- I. Idylles morales, Paris, 1765 , in-8°.
- II. Epitre à un jeune homme sur la nécessité d'ètre utile, et sur l'usage des talens , 1768, in-8°.
- III. Essai de littérature, Paris, 1769 , in-12.
- IV. La religion établie sur les ruines de l'idolâtrie ; poème couronné par l'académie de l'Immaculée Conception de Rouen, Amsterdam , 1770, in-8°.
- V. Idylles et Poèmes - champêtres, I775 ,in-i8, Paris, 1782 , gr. iu-8".
- VI. Le Temple de Guide, imité de Montesquieu,1772, in-8°, nouvelle édition, augmentée de l'Amour vengé, 1770, in-4°, 1770, in-8°.
- VII. La Nouvelle Clémentine; ou Lettres d'Henriette de Berville, 1774, in-12 et in-8°.
- VIII. Lettres de deux amans, habitans de Lyon, Londres et Paris, 1783, 5 vol. in-12, uouv. édit. , 179.1, 2 vol. in-18.
- IX. (Œuvres, Paris, 1787, 2 vol. in-12; 1788 , 5 vol. in-8°.
- X. Pièces dans l'Almanachdes Muses.
M. Vincent Campenon , neveu de l'auteur , a donné une nouvelle édition tres-bien soigné» des (Œuvres de Léonard, augmentée et enrichie de notes , de remarques intéressantes, et de plusieurs pièces inédites.
Biographie, 1819
LÉONARD (Nicolas-germain), né à la Guadeloupe, en 1744, pendant quelques années employé dans les affaires d'ambassade de France, et dans les dernières années de sa vie lieutenant-général de l'amirauté[3] dans sa patrie, se distingua dans la poésie pastorale. Nourri de la lecture des meilleurs poètes bucoliques anciens et modernes, il s'en était tellement pénétré qu'il a su se les rendse propres , et il les a imités avec d'autant plus de succès qu'il trouvait d'ailleurs en lui-même les sentimens qu'il voulait peindre. Une sensibilité douce et vraie, une candeur touchante, une tendre mélancolie animent, tour-à-tour, ses tableaux pleins de grâce et de fraîcheur. Tl a fait, il est vrai, de fréquens emprunts aux poètes, tant anciens que modernes, qu1 se sont exercés dans ce genre avec le plus de succès, mais il a su se rendre leurs idées propres par la manière dont il les a mises en œuvre. Rien n'est plus simple que le petit roman pastoral intitulé Alexis ; mais aucun ouvrage ne prouve mieux combien le tableau d'un amour innocent et pur, l'ingénuité des caractères, un style doucement animé par une imagination rianteet délicate peuvent répandre de charme sur le récit des événemens les moins extraordinaires. La Lettre sur le voyage aux Antilles est presque entièrement relative à la Guadeloupe, patrie de l'auteur. Il y peint des couleurs les plus vives les sites de l'Ile, ses divers habitans, leurs mœurs, et sait faire passer dans l ame du lecteur l'attendrissement profondque lui inspire le sort malheureux des esclaves. En un mot, Léonard, quoiqu'il n'ait pas toujours été créateur, et que son style ne soit pas entièrement exempt des défauts presqu'inséparables du genre descriptif, parait mériter de partager avec Berquin le titre de Gessner français.
- On a de lui
- Idylles et poèmes champêtres 1775,in-18.Paris; 1782,gr. in-8
- Le Temple de Gnide, imité de Montesquieu , 1772, in-3 , nouvelle édition augmentée de l'Amour vengé, 1773, in-4, 1775, in-8
- La Nouvelle Clémentine , ou Lettres dHenriette de Berville, 1774, in-12 et in-8.
- Lettres de deux amans, habitans de Lyon, Londres et Paris, 1773., 3 vol. in-12; nouvelle édition, 1795, 2 vol. in-18. Cet ouvrage, dont le sujet est tiré du suicide si connu de l'italien Faldoni et de sa maîtresse , présente le plus vif intérêt.
- Œuvres , Paris , 1787 , 2 vol. in-12 ; 1788 , 5 vol. in-8.
- Pièces dans l'Almanach des Muses.
- M. Vincent Campenon , neveu de l'auteur, a donné une nouvelle édition très-bien soignée des œuvres de Léonard , augmentée et enrichie de notes , de remarques intéressantes, et de plusieurs pièces inédites.
Biographie, 1823
LÉONARD (nicolas-germain), poète pastoral, naquit à la Guadeloupe, en 1744» et mourut à Nantes, le 26 janvier 1792. Il vint fort jeune en France, où il fit d'excellentes études, et fortifia son gofit pour la poésie élégiaque, dans les ouvrages de Tibul,1e, de Properce et de Gessner. Protégé par le ministre Chauvelin, il entra dans la carrière diplomatique, et devint, en 1775, chargé d'affaires de France à Liège. 11 eut dans cette place assez île loisirs pour s'y occuper de ses Lettres de deux Amans, habitant de Lyon, roman qui eut un grand succès, et qui fut traduit en anglais et en italien. Indépendamment de cet ouvrage, il a publié :
- Le Temple de Guide, imité de Montesquieu, 1772, in-8", nouvelle édition , augmentée de l'Amour vengé, 1773, in-4', et 1775, in-8*;
- La Nouvelle Clémentine, ou Lettres d'Henriette de Bercitle, 1774» in* 12 et in-8";,
- Idylles et Poèmes champêtres, 1775, in-18, Pari», 1782, grand iu-8". C'est particulièrement dans ce recueil qu'on reconnait l'auteur nourri de la lecture des meilleurs poètes bucoliques, et qu'on retrouve ces tableaux touchans et pleins de grâces, qu'animent à la fois une douce mélancolie, une sensibilité vraie et un coloris plein de fraîcheur.
Léonard a publié quelques autres ouvrages d'une moindre importance, et qui pourtant ne sont pas sans mérite, tel que
- Le petit roman pastoral d' Alexis, dans lequel il peint avec ingénuité l'amour innocent et pur.
- La Lettre sur le Voyage aux Antilles, ot'i les sites de la Guadeloupe, patrie de l'auteur, et les mœurs des habitnns de cette colonie sont présentés sous les couleurs les plus vives.
- M. Campcnon, son neveu, a réuni ces différens ouvrages, et les a publiés en 7 vol. in-8".
Œuvres
- Histoire de la littérature française: cours à l'usage des gymnases ... J. Cart - 1874 - 536 pages - Extraits. On l'a surnommé le Properce français. Nicolas-Germain Léonard, créole comme le précédent poëte.. naquit en 1744 à la Guadeloupe et mourut en 1793 a Paris. ...
- Œuvres de M. Léonard, Nicolas-Germain Léonard, 1787
- Oeuvres par Nicolas-Germain Léonard, 1788
Lettres de deux amants
- Nicolas-Germain Léonard, Lettres de deux amans, habitans de Lyon, Volume 1, Londres, Chez Desenne, 1784[4]
- Nicolas-Germain Léonard, Lettres de deux amans, habitants de Lyon, Volume 2, Londres, Chez Desenne, 1783
- Nicolas-Germain Léonard, poésies en ligne
- inauthor:"Nicolas Germain Léonard"
- Œuvres en prose
- Oeuvres de Léonard, Volume 3
- Nicolas-Germain Léonard, 1744-1793, écrivain guadeloupéen, 250e anniversaire de sa naissance et réédition de son roman Lettres de deux amants. Nicolas-Germain Léonard, 1744-1793, guadelupian writer
- Joseph, sieur de Saint-George : le chevalier noir. Pierre Bardin - 2006 - 243 pages - Extraits. Saint George a été provoqué par Gian Faldoni, escrimeur italien redoutable. Sur les résultats de cet assaut les avis divergent. ... Nicolas Germain Léonard va publier un ouvrage en 3 volumes dans lequel il mélangera ses propres amours ...
- tunés, de spécialistes et, dit-on, Louis XV en personne, mais cecin'est pas prouvé. Saint-George a été provoqué par Gian Faldoni, escrimeur italien redoutable. Sur les résultats de cet assaut les avis divergent. Pour les uns, Henry Angelo par exemple, Faldoni aurait gagné par quatre touches à deux. Pour les autres, comme le maître Gomard père, Saint-George fut vainqueur.
Nouvelle Clémentine
- Léonard, le gracieux poète idyllyque en qui le XVIIIe siècle chérit un "Gessner français" fut, de 1773 à 1783, accrédité auprès du prince évêque de Liège. Dans les loisirs que lui laissait la diplomatie, il composa un roman, dont l'histoire de Thérèse et de Faldoni lui fournit…
- Dès 1774, dans un roman intitulé la Nouvelle Clémentine, Léonard avait conté, sous un voile transparent, cette histoire de sa propre vie sentimentale ; il en poussa les données à l'extrême dans les Lettres de deux amants habitants de ...
- Critique de la Nouvelle Clémentine, Le genre romanesque en France: depuis l'apparition de la "Nouvelle Héloïse" : Léonard reprend à Mme Riccoboni…
- Œuvres en prose : littérature antillaise du XVIIIe siècle - Page lxv. Nicolas-Germain Léonard, Gwenaëlle Boucher - 2007 - 243 pages. LA NOUVELLE CLÉMENTINE, OU LETTRES D'HENRIETTE DE BERVILLE* 9 L'édition de référence pour ce texte est celle des Poésies pastorales, parues à Liège en 1777, chez FJ Desoer. Elle comporte cet "Avis de l'éditeur" : "On ne préviendra point ...
- Oeuvres de Léonard: Volume 1 - Page 243. Nicolas-Germain Léonard, Vincent Campenon - 1798 - 352 pages - Afficher la publication entière. LA NOUVELLE CLÉMENTINE. * i LETTRE PREMIERE. HENRIETTE A EMILIE. Que sont devenus, mon Emilie, ces jours heureux que nous avons passés au couvent ? Où sont les jeux de notre enfance , nos plaisirs purs, notre joie franche, ...
- Traduction de La Nouvelle Clémentine en allemand par Just Frédéric Froriep
- Biographie universelle ou Dictionnaire historique des hommes qui ...: Volume 3 - Page 662 François-Xavier Feller - 1848 - Afficher la publication entière. Amélie Henriette Sophie Froriep, femme du précédent, née à Rostock en 1762, morte à Gotha en 1784 , à 22 ans , traduisit en allemand : la Nouvelle Clémentine, de Léonard, 1782,- in-8 ; Correspondance de Rollin avec le roi de Prusse, ...
- les imitations innombrables de la Nouvelle flélolae, telle la Nouvelle Clémentine de Léonard, les romans de
- Grétry et l'Europe de l'opéra-comique - Page 210. Philippe Vendrix - 1992 - 389 pages - AperçuLéonard mit en scène, dans sa Nouvelle Clémentine parue en 1774, une mère dénaturée forçant sa fille à préférer le couvent à un mariage qui n'était pas celui de son cœur : ayant perdu la raison, la jeune fille est internée dans ...
- D'étape en étape, nous arrivons à l'air de Nina de Dalayrac. "Marsollier avait pris le fond de son sujet dans une anecdote connue, imprimée quelques années auparavant dans les papiers publics : « Une jeune personne n'attendoit que le retour de son prétendu pour lui donner la main; elle se mit en ..."
- Jean-Jacques Rousseau et les origines du cosmopolitisme ...Joseph Texte - 1895 - 466 pages - Extraits - Il en est qui se donnent pour des suites, la Nouvelle Clémentine, de Léonard, ou le Petit Grandison, de Berquin. D'autres, plus ingénument, se réclament de son nom : « Les mœurs du jour, ou Histoire de Sir William ...
Lettre sur un voyage aux Antilles
- [pS=1273568908&tx_ttnews[pointer]=1 Lettre sur un voyage aux Antilles]
Poésies
- Nicolas-Germain Léonard. Poësies Pastorales. Genève et Paris, Lejay, 1771. Un volume In-8 de X,
Un seul être me/vous manque et tout est dépeuplé
Histoire de la ville de Liège
Riccoboni & Cie
Recherche, 27 août 2010 • Environ 5 980 résultats
Naissance | Décès | Fonction | Membre |
---|---|---|---|
N | D | F | Luigi Riccoboni |
N | D | F | Antonio Francesco Riccoboni, Francesco Riccoboni |
N | D | F | Elena V. Riccoboni |
N | D | F | Marie Jeanne de Heurles Laboras de Mezileres Riccoboni |
N | D | F | Juliette Catesby (lady, fict.name.) |
N | D | F | Louis François Nouel de Buzonnière |
N | D | F | Jean-François de La Harpe |
N | D | F | Jean-Baptiste Rousseau |
N | D | F | Jean-Antoine Romagnesi |
N | D | F | Pierre-François Biancolelli |
N | D | F | Pascale Bolognini |
N | D | F | Alfred Ernst Kroitzsch |
N | D | F | Xavier de Courville |
N | D | F | Pierre Albert |
N | D | F | Joan Hinde Stewart |
N | D | F | Émile Dard |
N | D | F | Pierre-Ambroise-François Choderlos de Laclos |
N | D | F | James Rothschild (baron de) |
N | D | F | Emile Picot |
N | D | F | Luigi Riccoboni |
N | D | F | Thomas-Simon Gueullette |
N | D | F | Apostolo Zeno |
N | D | F | Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux |
N | D | F | David Garrick |
N | D | F | George Colman (the Elder), |
N | D | F | Louis-Adrien Duperron de Castera |
N | D | F | Achille et Déidamie |
N | D | F | Louis Dominique Cartouche |
N | D | F | Pietro Chiari |
N | D | F | Raymond Trousson |
N | D | F | Yves Marie Desmarets de Maillebois |
N | D | F | Louis Fuzelier |
N | D | F | Le Devin du village |
N | D | F | Elena Virginia Riccoboni |
N | D | F | Léonor Jean Christine Soulas d'Allainval |
N | D | F | François Antoine Jolly |
N | D | F | Thomas Simon Gueulette |
N | D | F | Pierre François Biancolelli |
N | D | F | François Riccoboni |
N | D | F | Luigi Riccoboni |
N | D | F | Jean Nicolas Servandoni (called d'Hannetaire) |
N | D | F | Luigi Riccoboni |
N | D | F | Bernard (le sieur.) |
N | D | F | Adrienne Riccoboni |
N | D | F | Elena Riccoboni |
N | D | F | Eugenio Riccoboni |
N | D | F | Medaglia Luigi Riccoboni |
N | D | F | Pierre Choderlos de Laclos |
N | D | F | Benoît-Joseph Marsollier des Vivetières |
N | D | F | Frances Brooke |
N | D | F | Thomas-Simon Gueullette |
N | D | F | Giacinto Andrea Cicognini |
N | D | F | Charlotte-Marie-Anne Charbonnier de La Guesnerie |
N | D | F | Roberto Salgueiro González |
N | D | F | Emily Crosby (A.) |
N | D | F | Marianne Charrier |
N | D | F | Kenneth R. Umland |
N | D | F | Marie-Jeanne Riccoboni |
N | D | F | Marie-Jeanne Riccoboni |
N | D | F | Michèle Servien |
N | D | F | Sarah Di Bella |
1744 | 1793 | Poête | Nicolas-Germain Léonard |
Lieux
Rue Saint-Honoré
Théâtre
Troupe de la Comédie-Italienne en 1752 Commedia dell'arte
Epistolières
1820, Liste des Chevaliers de Saint-Georges
Philippe le Bon , duc de Bourgogne , institua , l'an 1430, 1'ordre de la Toison-d'Or. Mais en limitant à vingt-quatre seulement le nombre des chevaliers admis, il fit naître une vive jalousie parmi tous les gentilshommes des deux Bourgognes, qui, par leur naissance et leur rang, étaient en droit d'aspirer au même honneur.
Guillaume de Vienne, sire de Saint Georges, l'un des plus illustres seigneurs de la Bourgogne, qui, le premier, avait reçu l'ordre de la Toison d'Or des mains de ce prince, voulant fournir une compensation à l'amour propre offensé de la haute noblesse des deux Bourgognes, proposa à celle-ci, de l'agrément de Philippe le Bon, l'institution d'une confrérie noble, sous le patronage de Saint Georges, dont la décoration, représentant l'effigie en or de ce saint, patron de la chevalerie, serait suspendue à un ruban semblable à celui de la Toison-d'Or, et dont les preuves d'admission seraient celles d'une vie sans reproche, et d'une noblesse de race chevaleresque, de nom et d'armes, sans origine connue.
SAINT-GEORGES, Ordre et confrérie noble en Franche-Comté
La première assemblée ou chapitre de cette confrérie eut lieu dans l'église des Augustins de Saint-Georges, l'an 1430. Elle y élut pour chef et gouverneur Guillaume de Vienne, son fondateur. Elle tint ensuite ses chapitres à Seùrre.
Une année après l'institution de cette confrérie, Philibert de Molans, gentilhomme bourguignon, ayant terminé la construction d'une chapelle près l'église paroissiale de Rougémont, dans l'intention d'y renfermer des reliques de Saint Georges, que dès l'année 1300 il avait rapportées de la Terre-Sainte, convoqua tous les gentilshommes , ses parents, voisins et amis ', pour assister à la bénédiction de cette chapelle, et à l'installation de 1a châsse qui renfermait ces précieuses reliques.
Des offices furent fondés en l'honneur de Saint Georges dès cette première assemblée, qui se renouvela constamment depuis, à l'anniversaire de ce saint ; et quelques années après, les guerres qui suivirent la mort de Charles le Téméraire et la réunion du duché de Bourgogne à la couronne de France ayant mis fin à là première confrérie de Saint-Georges, instituée par Guillaume de Vienne , celle de Rougemont continua de subsister avec un nouvel éclat, en prenant tout-à-fait le caractère, les statuts et le cérémonial d'un ordre de chevalerie, sous la protection immédiàte de l'empereur Maximilien et de tous les autres souverains, sous la domination desquels la Franche-Comté se trouvait placée. Lors de la conquête de cette province, Louis XIV maintint l'ordre de Saint-Georges dans son existence et ses honneurs, et daigna même substituer le ruban de son ordre du Saint-Esprit à celui de la Toison-d'Or.
Les preuves de noblesse pour l'admission dans cette confrérie étaient de seize quartiers, en remontant le côté paternel jusqu'à neuf degrés. 11 fallait aussi, pour être admis, être né ou possessionné en Franche-Comté. Le gouverneur ou chef était élu à vie par l'assemblée générale des chevaliers. Depuis 1589, on a ajouté aux anciens statuts le serment de vivre et mourir dans la religion catholique, et dans la fidélité au souverain légitime : La décoration de l'ordre consiste en un Saint-Georges à cheval, perçant de sa lance un dragon, le tout d'or. Elle est attachée à la boutonnière par un ruban moiré bleu céleste.
Nomenclature alphabétique des Chevaliers de Saint-Georges , depuis l'inititutibh de cet Ordre jusqu'en 1786.
Titre Dictionnaire Universel de la Noblesse de France
Auteur : M.De Courcelles
Publié : 1820
Voir également : Dictionnaire universel de la noblesse de France .. - Page 318
Repris dans [http://books.google.fr/books?id=bpNAAAAAcAAJ&dq=Nomenclature%20alphab%C3%A9tique%20des%20Chevaliers%20de%20Saint-Georges&pg=PA324#v=onepage&q&f=false Dictionnaire universel de la noblesse de France: cet ouvrage ..., Volume 5, Par Jean B. Courcelles]
Jean Baptiste Pierre Jullien de Courcelles - 1822 dans cette nomenclature. Des gentilshommes' qui ont été reçus dans ce corps chevaleresque avaient déjà protesté ... les anciens auteurs qui ont fait mention de cette institution, sous la qualification de chevalier de Saint-Georges, ...
Chevaliers de Saint-Georges
Année | Nom | Fonction sociale | |||
---|---|---|---|---|---|
1710 | Philibert-Marie-Joseph de Ballay-Marigna | Seigneur de Chàteau-Rouillau | |||
1712 | François de Ballay-Marigna | ||||
1712 | Henri de Ballay | ||||
174? | François de Ballay | ||||
1485 | Pierre de Bauffremont | Baron de Scey-sur-Saône | |||
1502 | Guy de Bauffremont | seigneur de Scey | |||
1511 | Charles de Bauffremont | baron et seigneur de Scey | |||
1514 | Claude de Bauffremont | chevalier, baron de Scey | |||
1664 | Claude-Paul de Bauffremont | ||||
1614 | Emanuël-Philibert de la Baulme chevalier | Comte de Saint-Amour | |||
1650 | Philippe de la Baulme | Seigneur Duperez | |||
1654 | Charles-François de la Baulme | baron de Montmirail | |||
1506 | Etienne de la Baume-Montrevel | seigneur d'Esté | |||
1531 | Jean de la Baume | comte de Montrevel | |||
1576 | Claude de la Baume-Montrevel | Archevêque de Besançon | |||
1695 | Charles-Antoine de la Baume-Montrevel | Marquis de Saint-Martin | |||
1716 | Charles-François-Ferdinand de la Baume | marquis de Montrevel | |||
1716 | Frédéric-Eugène de la Baume | Comte) | |||
1473 | Jean de Beaujeu | ||||
1504 | Pierre de Beaujeu | ||||
1508 | Guillaume de Beaujeu | Seigneur de Montot | |||
1528 | Hugues de Beaujeu | chevalier , seigneur de Venere | |||
1540 | Marc de Beaujeu | ||||
1547 | Claude de Beaujeu | Seigneur de Montot | |||
1569 | Marc de Beaujeu | Seigneur de Montot | |||
1590 | Guillaume de Beaujeu | ||||
1654 | Jean-Claude de Guerche de Grosonde Beaujeu | seigneur de Montot | |||
1452 | Antoine de Beaumotte | chevalier, seigneur de Savigny | |||
1473 | Pierre de Beaumotte | ||||
1501 | Henry de Beaumotte | ||||
1672 | Gabriel de Belot | seigneur de Chévigney | |||
1687 | Alexandre de Belot | seigneur de Chévigney | |||
1694 | Ferdinand-François de Belot | Seigneur de Chévigney | |||
1710 | Alexandre-Louis de Belot de Chévigney | Seigneur de Mont | |||
1715 | Hyacinthe de Belot-Chévigney | ||||
1685 | Philippe-Eléonore de Belot-Villette | Grand-prieur de Gigny | |||
1686 | Jacques-Antoine de Belot-Villette | Seigneur de Villette | |||
1687 | Alexandre de Bèlot | Seigneur de Chévigney | |||
1699 | Philibert-François de Belot | marquis de Villette, reçu en 1699. | |||
1705 | Eléonore-Hyacinthe de Beloi-Larians | grand-prieur du chapitre de Gigny | |||
1713 | Claude de Bellot-Villette | ||||
1721 | Jean-François-Daniel de Bellot | marquis de Villette, | |||
1789 | Philibert-Joseph de Belot-Rozet | ||||
1747 | Henri-Antoine-François de Belot | Marquis de Chévigney | |||
1749 | Eléonore-Alexandre de Belot-Montboson | ||||
1486 | Jean Berchenet | ||||
1499 | Andrien Berchenel | ||||
1763 | Claude-Eugène Bernard-de-Montessus | marquis de Bully | |||
1775 | de Bersaillin | Marquis | |||
1537 | Claude le Blanc | ||||
1573 | Pierre de Blaunay | Abbé de Saint-Paul (Besançon) | |||
1487 | Arnould de Blicterswich de Gueldre | ||||
1500 | Thierry de Blicterswich | ||||
1506 | Louis de Blicterswich | ||||
1519 | Antoine de Blicterswich | ||||
Pierre de Blicterswich | |||||
1534 | Charles de Blicterswich | seigneur de la Roche | |||
1599 | Antoine de Blicterswich | chevalier, seigneur de Mélisey | |||
1629 | Jean-Jacques de Blicterswich | baron de Mélisey | |||
1653 | Gaspard de Blicterswich | baron de Mélisey | |||
1715 | Antoine-François de Blicterswich-Moticley | ||||
15o2 | Jean-Goul le Bœuf | ||||
1531 | messire Guillaume le Boeuf | ||||
1551 | François Boaoalot | ||||
1500 | Renand de Brugne | ||||
1518 | Antoine de Bougne | ||||
1546 | Jean de Turey de Bougne | Seigneur de Naisey | |||
1779 | deBousies | Comte | |||
1779 | de Bousies | ||||
1783 | de Bousies | ||||
1767 | Jérôme-François-Eléonore de Boulechoux | Comte ), seigneur de Villette | |||
1778 | de Boutechoux | Comte) | |||
1773 | de Bouzey | Comte | |||
1450 | Renard de Bressey | ||||
1470 | Pierre de Bressey | ||||
1498 | Claude de Bressey | ||||
1510 | Jacques de Bressey | ||||
François de Bressey | |||||
1551 | Claude de Bressey | ||||
1550 | Jean de Bressey | ||||
1520 | Guillaume de Brunecoff | ||||
1449 | Nicolas de Buffignecourt | ||||
1565 | Pierre de Bussy | ||||
1449 | Nicolas de Butte | ||||
1571 | Claude de Butte | seigneur des Malans | |||
1764 | Hugues-Gabriel de Buzon | seigneur de Champdivers | |||
1764 | Etienne de Buzon de Fontaing | ||||
1537 | Louis de Byans | seigneur de Magny-ies-Jussey | |||
1556 | Adam de Byans | ||||
1630 | Denis de Byans | ||||
1503 | Frédéric Capelet | ||||
1652 | Jean-Claude de Chajfoy | Seigneur d'Anjou | |||
1503 | Philibert de Chalans | Comte | |||
1478 | Bernard de Chalons | seigneurde Brignon | |||
1487 | Thiebaud de Chalons | ||||
1503 | Claude de la Chambre | ||||
1502 | Simon de Champagne | ||||
1561 | François de Champagne | seigneur de Champagne | |||
1651 | Henri de Champagne | ||||
1674 | Charles de Champagne | chevalier, *seigneur de Chilley | |||
1726 | Philippe-Gaspard Champagne | ||||
1746 | François-Xavier Champagne | ||||
1773 | de Champagne | Comte | |||
1470 | Claude des Champs | ||||
1499 | Jean des Champs | ||||
1509 | Antoine des Champs | ||||
1518 | Antoine des Champs | ||||
1546 | Philippe des Champs | ||||
1551 | Philibert des Champs | Seigneur de Montrambert, | Texte de la cellule | Texte de la cellule | Texte de la cellule |
des Champs ( Claude ), seigneur de Gésier, reçu en 1558. des Champs ( Pierre ) , seigneur de Morambert, en des Champs (Philippe), reçu en 1606. des Champs ( Pierre ), reçu en 1606. de Chantrans (Henri ), reçu en KS22. de Chantrans (Simon), reçu en i54gde Charmes ( Jean) , reçu en i455. de Charmes (Thierry), reçu en i474de Charmoille ( Antoine), reçu en i5o3. de Charmoille (Baptiste), reçu en i5i8. de Chassagne (Jean-Claude), reçu en 1657. de Chassey ( Françojs ) , reçu en i56<). du Chastelel (Nicolas), souverain seigneur de Vauvil
tars, reçu en i545. du Chastelet (Ferdinand-François-Florent), baronet
seigneur de Montboillon., reçu en 1716.
Chevaliers de Saint-Georges.
de Chavirey ( Frédéric ), seigneur de Recologne, reçu en I65i.
de Chaoirey (Jean-Baptiste), reçu en i683.
de Chauvirey ( Guillaume ), archidiacre des comtes de
Lyon , reçu en i449de Chauvirey ( Léonard ) , seigneur de Château-Vilain ,
reçu en i5o4.
de Chauvirey ( Philibert ) , seigneur de Château- Vilain ,
reçu en I5io. de Chemilly (Jean), abbé de Theuley, reçu en I/j73. de Chenessey (Jean) , reçu en 1470. de Chiliey (Alexandre), reçu en i5a8. de Chissey ( Louis) , seigneur du Peret, reçu en 1573. de Cicon ( François ) , seigneur de Richecourt, reçu
en I5i4- « . de Cicon ( Claude ), chevalier et seigneur de Cicon,
reçu en i5a5. ■> de Cicon (Nicolas), chevalier, seigneur de Rançon*
nière, reçu en 1627. de Cicon ( Jean ), chevalier, seigneur de Cicon , en I53i» de Cicon (Claude), chevalier , seigneur de Richecourt»
reçu en i56g. 1 de Cicon (Claude), seigneur de Rançonnière, en 1673. de Citey (Charles), reçu en i5o3. de Citey ( Guillaume ) , reçu en i53o. de Citey (Nicolas), chevalier, reçu en i563. de Clairon ( Othenin ) , reçu en i454de Clairon ( Simon ) , seigneur de Clairon , reçu en
i455.
de Clairon (Claude), chevalier, seigneur de Clairon,
reçu en I54i. de Clairon ( Gabriel ), chevalier, seigneur de Clairon ,
reçu en i584de Clairon (Jean), reçu en i584
de Clairon ( Pierre) , abbé de Cherlieux , reçu en 1628. de Clairon (François), seigneur de Clairon , reçu en 1628.
de Clermont ( Guillaume ), reçu en 1544
de Clermont ( Hardouin ) , baron de Rupt , reçu en
de Conslable ( AnliJe ) , reçu en 1664.
Chevaliers de Saint-Georges.
de Cons table (Jean-Baptiste), seigneur de Serre, reçti en i685.
de Constatle ( Antide-François ), reçu en 1728. d^Coublans ( Claude ) , seigneur de Liharentenay , reçu en I53i.
de Coublans (Mathieu), reçu en «547de Courbessain (Claude), seigneur de Sousey, en 1549de Crécy ( Philippe-Paul ) , seigneur de Montigny, reça en 1718.
de Crécy ( le comte ) , reçu en 1776.
de Crécy (le chevalier), reçu en 1776.
de Crosey (Antoine-François), seigneur de Crosey,
reçu en i653. de Crosey (Antoine-François) , reçu en i663. de Crosey ( Claude-Denis ) , chanoine de Baume, reçu
en 1680.
de Culz (Pierre), jeune, reçu en 1547. de Culz ( Pierre ), vieux , reçu en 154.7. de Culz (Marc), reçu en 1572. de Culz (Christophe), reçu en 1607. de Culz ( Jean-Melchior ) , reçu en 1629. de Culz ( Pierre ) , reçu en 1602. de Culz ( Christophe ) , seigneur de Cemboing, reçu en 1654.
de Culz ( Jérôme - Balthazard ) , baron de Cemboing, reçu en 16S7.
de Cusance (Claude), baron de Belvoir, en i5o8. de Cusance ( Marc ), chevalier, seigneur de Saint-Julien,
reçu en I5i3. de Cusance (Claude), baron de Belvoir, reçu en i545. de Cusance ( Valentin-Simon ), baron de Belvoir, reçu
en 1575.
D.
de Biesbach (Gabriel), reçu en i56g.
F.
d'Emskerke (Jean-Baptiste), seigneur d'Anlorpe, reç« en 1664.
Chevaliers de Saint-Georges.
à'Epenoy ( Guillaume ) , reçu en 1487. d'Eslerno ( le comte Philippe-Antoine Joseph-Regis ), reçu en 1767.
E.
de. Faierans ( Etienne) , reçu en i5o7.
de Faierans ( Jean ) , reçu en i532. Voyez Vizémal.
de Faletans ( Etienne ) , reçu en 1487.
de Faletans (Thiébaud), reçu en i5i5.
de Faletans ( Claude - Louis ) , chevalier, seigneur de
Thiefrans , reçu en 1649. de Faletans ( Ferdinand), reçu en 1679. de Faletans ( Philippe-Joseph ) , seigneur de Thiefrans,
reçu en 1679.
de Faletans ( Jean-Prosper), seigneur de Thiefrans,
reçu en 1724. de Faletans (Claude-François), reçu en 1740de Faletans ( Paul-Bonaventure ) , marquis de Faletans
reçu en 1765. de Ferrette ( Waulf-Thierry ) , reçu en 1524. de Flammerans (Jacques), reçu en i474de Fouchiers ( Claude ) , reçu en i534. de Fouchiers ( Claude ), reçu en i542. de Fouchiers ( Emmanuel-Philibert ) , reçu en i65r. de Franchel -d'Estavayé ( Claude - François) , en 1688. de Fraw.het-de-Ran ( Philippe-Joseph) , reçu en 1763. de Franchet de Rans , en 1782. de Franquemont ( Claude), reçu en i5o3. de Franquemont ( Pierre ) , reçu en i5o3. de Franquemont ( Henri ), reçu en 15o6. de Franquemont ( Georges), reçu en 1.537. de Franquemont ( Michel ) , reçu en 1570. le Friand de Favernay ( N. ) , reçu en »449le Friand de Favernay ( Jean ) , reçu en 1470. Friand ( Charles), reçu en i5oi. Friand ( Henri ) , reçu en 15o3. Friand ( Charles ), reçu en ■ 546. _ /
de Froissard ( Jean-Claude-Joseph ), marquis de BroUsia, reçu en 1682.
Chevaliers de Saint-Georges.
de Froissard-Broissia ( Jean-Jacques-Ignace-Bonaverl
ture, reçu en 1699. de Froissard ( Jean-Ignace-François), marquis de Brois
sia , reçu en 1701. de Froissard ( François ) , comte de Velle , en 1701. de Froissard ( Joseph-Ignace ) , marquis de Broissia ,
reçu en 1724.
de Froissard ( Marie - Charles) , marquis de Broissia , reçu en 1764.
G.
de Germigney (le marquis Jacques-François), «n 1738. de Germigney ( Claude-François) , reçu en 1763. de Gévigney ( Guillaume) , reçu en i463. de Gévigney ( Jean ) , reçu en 1470. de Gévigney ( Anatole ), seigneur de Courcelles , reçu en i495.
de Gévigney ( Thiébaud) , reçu en 1497de Gévigney ( François ), reçu en t543. de Gilley ( Jean - Baptiste ) , baron de Franquemont, reçu en i£5o.
de Gorrevod (Jean) , chevalier, comte de Pont de "Vaux , reçu en 1S27.
de Gorrevod (Charles-Emmanuel) , marquis de Marnay,
reçu en 1649. de Grachaux ( Guillaume), reçu en 1470de Grachaux (Jean), reçu en i542. de Grachaux ( Pierre ), seigneur de Raucour , en iS^X de Grachaux (François), reçu en 1628. de Grachaux ( Melchior) , seigneur de Raucourt, reçu
en i654.
de Grammont-Mèlisey (Thiébaud), chevalier, seigneur
de Grammonl, reçu en i449de Grammont-Fallon ( Etienne ), seigneur dudit lieu ,
reçu en i456.
de Grammont-Mélisey (Thiébaud), chevalier, seigneur
de Gésans, reçu en i463. de Grammont ( Jean ) , seigneur de Vezet, reçu en 1470dt Grammont ( Guillaume ), seigneur de Fallon, reçu
en 1470. Chevaliers de Saint-Georges.
de Grammont ( Antide ), baron de Mélisey, en 1606. de Grammont ( le. comte Claude-François), en 1628. de Grammont ( le comte Jean-Gabriel ) , reçu en 167 3. de Grammont ( le marquis François-Joseph- Ihéodule ), reçu en 1722.
de Grammont ( le marquis Pierre ), seigneur de Villers
Sexel, reçu en 174*de Grammont (le baron Eugène), reçu en 1741. de Grammont ( le comte Ferdinand ), reçu en 1751. de Grammont, reçu en 1784. de Grand-Villars ( Thiebaud ) , reçu en 15oo. de Grioel ( Claude-Joseph ), seigneur de la Muire , reçu
en 1732.
de GrivelSaint-Mauris ( le comte Claude-Nicolas ), reçu en 1751.
de Grhel ( Claude-Alexandre-Fidel ) , en 1785. de Guyot ( Ferdinand - Benoît ), baron de Malseigne , reçu en 1725.
de Guyot-Malseigne ( Charles-Antoine), reçu en 1725. de Guyot ( Isidore-François-Philippe ), baron de Malseigne, reçu en 1749* de Guyot-Malseigne (Thomas), reçu en 1751. de Guyot-Malseigne ( Alexandre ), reçu en 1764
H.
i'Haguembach(Pierre ), reçu en 1454.
d'Haraucour ( Claude ), chevalier, seigneur de Chauvi
rey, reçu en I5i 1. d'Haraucour (François), reçu en i523. d'Haraucour ( Humoert ), reçu en i544d'Haraucour (François), seigneur deFransnoy, en i5%. d'Haraucour (Antoine), seigneur de Fransnoy, en 1577. d'Haraucour ( Humbert ), reçu en 1629. de la Haye (Julien), seigneur de Trésilley, reçu en
i5oa. Chevaliers de Saint-Georges
d'Iselin (Hyacinthe), baron de Lanans, reçu en 1710. d'Iselin de Lanans ( Louis-Maximilien), reçu en 1765. d'iselin ( Théodule-François ) , baron de Lanans , reçu en 1765.
L.
de Lallemand ( François) , reçu en 1602. de Lallemand ( Adrien), reçu en 1654. Lallemand (Claude-François) , baron de Lavigny, reçu en i656.
Lallemand ( Charles-Bapliste ) , comte de Vaite, reçu en 1696.
Lallemand ( Jean-Thomas), reçu en 1698. Lallemand ( Antoine-Joseph ) , seigneur de Belmont (
reçu en 1704. de Lallemand ( Frédéric ), reçu en 1721, de Lallemand (Philippe-Henri-Laurent,), comte de
Vaite, reçu en 1731. de Lallemand ( Jean-Claude-Thomas ) , reçu en 1787. de Lallemand ( Nicolas), reçu en 1742. de Lallemand ( Hyppolite-François-Philippe ), comte
de Vaite, reçu en 1767. Lallemand) reçu en 17R9. de Lambrey ( Jean ) , reçu en i4?3. de Lambrey ( Guillaume ) , reçu en i485. de Lambrey ( Jean ) , seigneur de Souvent, reçu en I5i3. de Lambrey ( Etienne ) , reçu en 1536. de Lanans (Antoine), reçu en i5o3. de Lanans ( Philippe), reçu en i5i8, de Lanans (Claude), reçu en i563. de Lannoy (Ferdinand), duc de Boyanne , en 1564de Lannoy ( François-Hyacinthe ) , reçu en 1674. de haïtienne ( Elion ), àbbé de Lure, reçu en i454« de Lqntenne ( Sébastien ) , reçu en 1525. de Laubespin (Antoine), reçu en i54g. de Laubespin (Jean), abbé de la Charité, en i5Gy. de Lauhespia (Claude), reçu en 1577. de Laubespin (Charles) , reçu en 1609. de Laubespin y en 1772. de Laubesvin ( le comte ), en 1777.
Chevaliers de Saint-Georges.
de Lafier (Jean-François), seigneur de Calmontier,
reçu en 167g. de Laviron (Jean), reçu en i53a. de Lavoncourt ( Pierre ) , reçu en i499de Lavoncourt ( Louis ) , reçu en i5n. de Leugney (Jean), reçu en i45*. de Leugney (Etienne), reçu en i485. de Leugney (Antoine), reçu en i486. de Leugney (Antoine) , reçu en {499de Leugney ( Pierre ) , reçu en 15oo. de Leugney (Antoine ) , reçu en i5io. de Leugney (Claude), reçu en i5i2. de Leugney (Richard), reçu en 1518. de Leugney (Etienne), reçu en i5ao. de Leugney (Claude), reçu en 1626. de Leugney (François), reçu en i556. de Lezay (Mathieu ) , reçu en j625. de Lezay (Thomas), reçu en I65i. de Lezay ( Claude-Humbert ) , seigneur de Marnésia ,
reçu en 1708.
de Lezay ( François-Gabriel ) , marquis de Marnésia ,
reçu en 1725. de Lezay ( Claude-Louis-Albart), doyen des comtes de
Lyon , reçu en 1734. de Lezay (comte de Lyon) , en 1780. de Lezay - Marnésia ( Claude - Gaspard ) , reçu en
1762.
de Livron ( Jean ) , reçu en i5o3.
de Loige (Simon), reçu en i^-jà.
de Longevelle ( Huguenin ), reçu en i454
de Longevelle (Artaud), reçu en
de Longvy (Antoine), reçu en i5i4
de Longvy ( Christophe ) , seigneur de Longepierre,
reçu en i52o du Louverot (Guillaume), reçu en 1614. du Louverot (Philibert ), seigneur deRambey, reçu en
1627.
du Louverot (Jean-Claude), seigneur de Rambey, reçu en 1671.
du Louverot ( Claude-François ), baron du Pin, en 1696. de Maillât, reçu en 1773. Chevaliers de Saint-Georges. M.
de M ailleroncourt ( Guillaume ), reçu en i486. i
de Mailly (Adrien), reçu en 1487. >
de Maisières (Jean) , reçu en I58i.
de Maisières (Louis) , reçu en 1627. .
de Maisonvaux (Georges), abbé de Lure, en i5a8.
de Malain (Henri), reçu en 1470.
de Mandres ( Richard ), reçu en i544- ■ '• •
de Mandres ( Guillaume), reçu en i546..
de Mandres (Jean), reçu en i56g.
de Mandres ( Humbert) , reçu en i56g. .
de Mandres (Guillaume), abbé de Theuley, en 1577.
de Mandres (Claude) , reçu en i5o,o. r
de Mandres (Guy), reçu en 161 a.
de Mandres ( Antoine ), seigneur de Montureux , reçu
en i6i3. 1 de Mandres ( Hermenfroy-François ) , reçu en 1627.. de Mangerost (Philibert), reçu en i47^de Mangerost (Philippe), reçu en i486. • 1
de Mangerost ( Guyot) , reçu en I5i5. de Mangerost ( Claude) , reçu en 1522. ' - 1 de Marenches ( Antoine) , reçu en 1667. de Marmier ( le marquis), reçu en 1779. . <
de Marnesia ( le marquis ) , en 1777. * de Marnesia ( le chevalier )', en 1779. de Marnix ( Cathrin ) , baron de Crilla, en I65i. de Marnix (Jean-Gaspard) , baron de Crilla, en i654de Marnix ( Philibert - Eléone - Joseph ), baron de
Crilla, reçu en 1701. de Marnix (Jean-Marie), baron de Crilla, en 1739. de Mathay ( Antoine ) , reçu en i568. • de Mathay ( Claude )' reçu en 1671. de Mathay ( Gaspard ), reçu en 1592. < de Mauclerc ( le comte ), en 1778. 1 de Méligny (Jean), reçu en i5o7. de Méligny (Simon), reçu en i!>47de Méligny (Guillaume), reçu en i55o. de Méligny ( Desle ), reçu en 1671. « de Moffans (Jean), seigneur.de Soraos , en 1519. Se Mo/fans (Guillaume) , reçu en 1534. de Noffans (Adrian) , reçu en i5ya. de il loin a , reçu en 1781.
de Moiria Saint-Martin ( Eunemond ) , en 1786.
de Mollans (Philibert), chevalier, écuyer du duc de
Bourgogne , reçu en i431. de Montagu-Boutaient (Africain), reçu en i632. de Montagu-Bouiaoenl (Marc), reçu en 1647. / de Montagu (Jean-Antide), baron de Boutavent, reçu
en i65o.
de Montbéliard (Pierre) , reçu en i5o3.
de Montclef{Claude), reçu en i499
de Montclef(Jean), reçu en i5o4.
de Montessu, abbé de Rully, en 1784.
de Montessus (Claude-Eugène Bernard), marquis de
Rully, reçu en 1768. de Montfort (Claude) de Taillant, reçu en i547de Montfort (Philippe-Emmanuel) , reçu en 1661. de Montjustin (Mathé), reçu en 147 3. de Montjusdn ( Guillaume), reçu en I5i5. de Montmartin ( Antoine ) gouverneur du comté de
de Montmartin (Jacques), chevalier, reçu en i463. de Montmartin (Louis), chevalier, reçu en 1470. de Montmartin (Claude ), seigneur de Vellexon, en i485. de Montmartin (Jacques), reçu en 1487. de Montmartin ( Charles ), reçu en i497de Montmartin ( Etienne), reçu en 14g8. de Montmartin ( Nicolas ), baron dudit lieu, en i5aG. de Montmartin (Philibert), chevalier, baron dudit lieu,
reçu en 1573. de M ont richard (Pierre) , seigneur dudit lieu, en i5o4de Montrichard (Pierre) , reçu en i532. de Montrichard (Claude), seigneur de Fertans, en 1613. de Montrichard (Philippe-Guillaume), reçu en i652. de Montrichard (Louis-Gabriel), marquis de Fontenay,
de Montrichard (le marquis Pierre-Joseph) , en 1730. de Montrichard ( Alexandre-Joseph ), seigneur de Flanv
merans , reçu en 1732. de Montrichard, en 1781. Chevaliers de Saint-Georges. [graphic] [graphic]
de Montrichier (Henri), reçu en i463. de Montron ( Antoine), seigneur de Mont-sous-Vaudrey, reçu en 1674.
de Montrost (Etienne), seigneur de Valleroy-le-Bois,
reçu et) i449- * de Montrost ( Jean ), reçu ën ifao. de Montrost ( Philibert), reçu en i4?3. de Mont-Saini-Ligier ( Pierre ) , seigneur dudit lieu ,
reçu en i523. de Mont-Saint-Ligîer (Jean), reçu en i53i. , de Mont-Saint-Ligier (Çlériadus), seigneur dudit lieu,
reçu en 1547. de Montureux, en Ferretté (Jean), reçu en i^jo. de Montureux (Georges) , reçu dn i485. de Montureux (Antoine), reçu en t497* de Montureux (Claude), reçu en i5<8. ^ de Montureux, sur Saône (Jean), reçu en i519. de Montureux (Guyot ) , reçu en iSa5. de Montureux ( Guillaume ), rëçti en i546. de Montureux (Jacques), reçu en i552. de Mouchet ( Louis), seigneur d'Avilley, reçu en 1487. de Mouchet ( Guillaume) , reçu en 1487de Mouchet (Pierre ) , seigneur de Châteaurouillôt, reçu
en i5o'ô.
de Mouchet (Louis), seigneur d'Avilley, reçu en 1518. de Mouchet (Guyon), seigneur de Châteaurouillôt, reçu en i55a.
de Mouchet-Battefort ( Charles-Joseph ) , marquis de
l'Aubespin, reçu en 1712. de Mouchet de Battefort de Laubespin , en 1784. de Mouchet-Battefort (François-Gabriel), marquis de
l'Aubespin, reçu en 1759. de Moustier (Simon) , seigneur dudit lieu, reçu en I5i8: de Moustier (Jean), seigneur de Moustier - Haute J
Pierre, reçu én 153i. de Moustier (Pierre), seigneur de Cubry, reçu en t556. de Moustier (Desle), chevalier, seigneur de Bërttoont,
reçu en. 1S9Ô. . de Moustier ( Philibert), seigneur deBermont, en I6î3; de Moustier (Gaspard), chevalier, baron d'igny, en 1648. de Moustier (Thomas), seigneur de Bermont, en t654Chevaliers de Saint-Georges.
deMoustier (Jacques-Nicolas), baron d'Igny, reçu en
1679.
de Moustier ( le comte Claude-Nicolas ) , seigneur de Nant, reçu en 1679. .
de Moustier ( Philippe-Joseph reçu en 1682.
de Moustier ( Philippe - Xavier ) , marquis de Mouslier, reçu en 1724.
de Mugnans (Jean), reçu en i5o6.
de Mugnans (Thiébaud), reçu en i5i8.
de Mugnans (Jean), reçu en i566.
de Mugnans (Jean-Claude) , seigneur de Laissey, reçu en i5go.
N. • .'
de Nans (Jean ) , reçu en 143g. de Nans ( Jean ) , reçu en 154g.
de Neufchastel ( Charles ) , archevêque de Besançon reçu en i4y3.
de Neufchastel ( Ferdinand ), chevalier-de la Toison' d'or, reçu en i497- ' ' • \
de Neufchastel Jean) , reçu en i4°,7- de Neufchastel (Henri), reçu en iSo'i. de Noidan (Renaud), reçu en i449> de Noidan ( Pierre ) , reçu en I5i3.
O.
d'Occors (Claude-François), seigneur de Chay, reçu
en i474d'Occors (Pierre), reçu en. 1544d'Oiselel (Claude ), baron de Frasne , reçu en I'53i. d'Oiselet (Antoine), baron dé Villeneuve, reçu en'
'54?. H .... .
d'Oiselet (Claude), baron et seigneur dudit lieu réçu
en i548. ... d'Oiselet (le baron, Jean), reçu en 1572. d'Oiselet (Claude), chevalier, baron de Villers-Che
min, reçu en 1677. d'Oiselet (Louis), baron de Villers-Chemin, reçu en
i586.
d'Oiselet (le baron , Herraenfroy-François) , en »6o6" Chevaliers de Saint-Georges.
d'Oiselet (le baron, ^lermenfroy - François), reçu en
i633.
d'Orchamps (Jean), reçu en i5oo. d'Orsans (Simon), seigneur dudit lieu, reçu en 1449* ttOrsans (Renaud), rtçu en i449d'Orsans (Henry), seigneur de Lomont, reçu en i474d'Orsans (Etienne), seigneur de Lomont, reçu en 1496.
d'Orsans (Rodolphe), reçu en 1497
d'Orsans ( Louis), seigneur de Cemboing, reçu en 149&
d'Orsans ( Pierre), seigneur de Lomont, reçu en i5i5.
d'Orsans (Georges), seigneur d'Ainans, reçu en i532.
d'Orsans (Jean), reçu en i532.
d'Orsans (Pierre), reçu en i546.
d'Orsans (Antoine), reçu en 156.4
d'Orsans (Antoine), spigneur d'Antorpe, reçu en 1578.
d'Orsans ( Marc-Antoine ), reçu en i652.
P.
de la Palud (Philibert-Philippe), chevalier, comte de
la Roche, reçu en i47°de la Palud (Claude) , chevalier, comte de la Roche, - reçu en 1489.
de la Palud (Jean ), seigneur de Villers-Sexel, reçu en 1507.
de la Palud ( Jean-Philibert ), comte de Varax , reçu en I5i8.
de la Palud (Jean), chevalier, seigneur de Jarnosse,
reçu en i53o. • de la Palud ( Jean), comte de Varax, reçu en i538. du Pasquier-la-VWette ( Eléonor-Rénigne ), reçu en
1700.
du Pasquier-la - Fillette (Antoine-Sébastien), reçu en 1725.
du Pasquier ( Antoine-Joseph de Maizod, dit), seigneur
de la Villette , reçu en 1736. du Panquier-Viremant (Cléradius-François), reçu en
lift- ■ ' ; ' '
du Pasquier-la-Villette (Ferdinand-Gabriel), reçu eu I748. . - ;
Chevaliers de Saint- Georges.
de Peloux (Humbert) , rœu en i55a. Perrenot-de-Grandvelle (Thomas), seigneur de Chan
tonnay, reçu en I55i. Perrenot-de-Grandvelle (Charles) , reçu en i564. Perrenot -de- Grandvelle ( Antoine ) , cardinal - évéque
d'Arras, reçu en 1S86. Perrenot-de-Grandvelle ( François-Thomas) , comte de
Cantecroix, reçu en i6a5. de Petite-Pierre ( Pancrace), reçu en i48g, de Petite-Pierre (Pierre), reçu en i528. de Pierrefontaine (Richard), reçu en i486. de Pierrefontaine (Richard), reçu en i5io. de Pierrefontaine (Jean), reçu en 1626. de Pierrefontaine (Henry), reçu en 1628. de Pierrefontaine (Jean), reçu en i562. de Pierrefontaine ( François ), reçu en 1571. de Pierrefontaine ( Henri ) , seigneur de Voillant, reçu
en 1601.
de Pierrefontaine (Jean-Baptiste) , reçu en 1647. du Pin (Pierre) , seigneur de Charriez, reçu en I65i. . du Pin (Claude-Marie) , baron de Jousseau, reçu en 1667.
du Pin (François), doyen de Baume, reçu en 1695. de Plaine (Claude), baron de Courcelotte, reçu en i544.
de Plaine ( Thomas) , seigneur de Magny, reçu en i544> de Plaine (Hugues), seigneur de Roçne, reçu en 1571. de Poitiers (Ferdinand-Eléonore de Rye), comte de
Saint-Vallier, reçu en i652. de Poitiers (le marquis Frédéric-Eléonore), brigadier
des armées du roi, reçu en 1679. de Poitiers ( le comte Ferdinand - Joseph ), reçu en
1708.
de Poligny (Claude), baron et seigneur de Travers,
reçu en 1625. de Poligny (Philibert), chevalier, seigneur de Velle,'
reçu en 1629. de Poligny (Jean-Claude), seigneurd'Ogeat, en 1654. de Pontaillier (Henry), seigneur de Flagey, en i54$. de Pontaillier (Thomas), baron de Vau&renans, reçu
en 1577. Chevaliers de Saint-Georges.
de Pontaillier ( François ), baron de Vaugrenans, reçu
en i6o3. Wr de Port (Jean ), reçu en i454
de Poutier (Nicolas - Gabriel), seigneur de Sône, reçu en 1570.
de Poutier (Antoine-Eléonor ), seigneur de Gouhe—
land, reçu en 1763. de Pra ( Edme de Ballay-Saulx ) , seigneur de Longvy ,
reçu en i663. '-,
de Pra ( Antide-Marie), seigneur de Péseux, en 1708. de Pra (Clériadus) , comte de Péseux , reçu en 1725. de Pra (Gaspard), reçu en 1727.
de Prècipiano ( Prosper-Ambroise), comte de Soye, reçu en 1673. ,
de Prècipiano ( Humbert-Joseph ), reçu en 1679.
de Prècipiano (Jean-Baptiste), comte de Soye, reçu en 1692.
de Presentevillers ( Léonore ) , reçu en i523. de Presentevillers (Claude), reçu en i53o. de Presentevillers (Hugues), reçu, en iSfô. de Presentevillers (Nicolas), reçu en i55i. de Prévost ( Thiébaud ), seigneur de Trevillers, reçu en 1600.
de Prévost (Gaspard), seigneur de Pelousey, en 1624»
Q
de Queave (Guillaume), reçu en i5o2. de Queuve ( Jean ), reçu en 1548. de Quingey (Simon), reçu en 1427» de Quingey (Jean), reçu en i5o6.
de Rainach (Jean-Horic), abbé de Lure, reçu en 1571
de Raincour ( Vaubert), seigneur dudit lieu, en i53o.
de Raincouri (Pierre), seigneur de Fallon, reçu en I53i.
de Raincourt ( Claude ), seigneur de Fallon, en i562.
de Raincourt ( Jean ), chevalier, seigneur de Bremoudans, en i652.
de Raincourt (le marquis Guillaume), seigneur de Fallon, reçu en 1679.
Chevaliers de Saint-Georges.
de Baincourt (Gaspard-Gabriel), reçu en 1740. de Raincourt ( Charles-Prosper ) , reçu en I741de liaincourt (le marquis Jean-Baptiste), seigneur da
dit lieu, reçu en f74.i« de Raincourt (Claude-Humbert), reçu en f/^i. de Raincourt ( Charles-Gayetan ), reçu en iy47de Raincourt (Michel-Joseph-Christophe), en 1764. , de Raincourt (Louis-Gabriel), reçu eri 1765. de Raincourt (le chevalier), en 1773. de Raincourt (le comte) , en 177$. » de Runs , évêque do Rhosy, en 176c). de Ray (François), seigneur de la Ferté, reçu en i5oo, de Ray (Fnançois), seigneur de Seveux, reçu en i5oo. 'de Ray (Jean) , seigneur de Pleure, reçu en 1407. de Ray (Marc), sire dudit lieu, reçu en i5og. de Ray (Antoine) , baron et seigneur dudit lieu, reçu
en ion.
de Ray (Claude) , seigneur dudit lieu , reçu en i5i4de Ray (Claude), chevalier,-seigneur dudit lieu, reçu en 1544.
de Remilly (Guillaume) reçu en i52i.
de la Roche (Perrin) , reçu en i454
de la Roche ( Valentin), reçu en i564
de la Rochelle ( Gaspard-Joachim) , seigneur de Cuse,
reçu en 1764. de la Rochelle (François-Christophe), reçu en 1764de Romain (Jean), reçu en de Roppe (Jean), reçu en i534de Rosières (Adrien), reçu en 1606. de Rosières ( Gérard ), seigneur de Sorans, reçu en 1647. de Rosières (Jean-Simon ), marquis de Sorans, reçu en
1680.
de Rosières (Antoine-François), marquis de Sorans, reçu en 1707.
de Rosières (Jacques-Antoine), marquis de Sorans, en 1741
de Rosières (Henry-François) , marquis de Sorans, reçu en 1749.
de Rosières-Snrans (Claude-Antoine), reçu en 1749* de Rosièrcs-Sorans (Claude-François) , reçu en 1764fie Rosières-Sorans , en 1771.
Chevaliers de Saint-Georges.
de Rougemont (Thiébaud), archevêque de Besançon, reçu en i449
de Rougemont ( Jacquotte ) , sœnr du précédent en i449de Rougemont ( Jean-Guillaume ), chevalier, en i449-. de Rougemont (Pierre), reçu en «463. de Rully (le comte), en 1775.
de Rye (Jean) , seigneur de Trichastel, reçu en i44g- •
de Rye (Hugues), seigneur de Balançon, reçu en i5oo.
de Rye (Simon, seigneur dudit lieu, reçu en 1807.
de-Rye ( Humbert) , sire de Costebrune, reçu en i5og.
de Rye (Pierre ), reçu en I5i8.
de Rye ( Marc ), seigneur de Dicey, reçu en 1544
de Rye (François ) , dit de la Pal ut), marojuis de Va
rambon, reçu en 1623. de Rye (Ferdinand-François Just), marquis de Yaram
bon, reçu en i652. »
S.
de Sacquenay (Jean), reçu en I63i.
de Sacquenay (Martin), reçu en i546.
de Sacquenay (Pierre), reçu en I55i.
de Sacquenay (Jean), seigneur de Rougemont, reçu en
de Sacquenay (Martin), reçu en i5ga. de Sagey (Jean), reçu en i52i.
de Sagey ( Philippe), seigneur de Romain, en i5a2.' de Sagey (Pierre), seigneur de Romain, reçu en i538. de Sagey ( Melchior ) , seigneur d'Adrisans , en i556. de Sagey ( Claude-Michel-Judith ) , seigneur de Naisey,
reçu en 1768. de Saint-Aubin (Henry), seigneur de Conflandey, reçu
en i449- <
de Saint-Martin (Etienne), reçu en i449de Saint-Martin (Guillaume), reçu en i486. de Saint-Martin ( Jean ), reçu en 153o. de Saint-Mauris-Sancè (Marc), reçu en i5g2. de Saint-Mauris-Lambrey, en Montagne, reçu en 1620. de Saint-Mauris (François), baron et seigneur de Chas
tenois, reçu en 1662. de Saint-Mauris ( Charles-Emmanuel ), baron de Chas
tenois, reçu en 1681.
Oievaliers de Saint-Georges.
àe Soint-Mauris-Chaslemis ( Antoine-Pierre), en 1692. de Saint-Mauris-Sancé ( Charles-César ) , reçu en 1701. de Saint-Mauris-Sancé ( Claude-Joseph ), reçu en 1703. de Saint-Mauris-Montharrey (Jacques), reçu en i5go. de Saint-Mauris-le-Muid (Jean-Baptiste), en I65i. de Sainl-Mauris ( Jean-Simon ), seigneur d'Angerans ,
reçu en 1682. de Saint-Mauris (Claude-Français-Eléonor), comte de
Montbarrey, reçu en 1712. de Saint-Mauris-d1 Augerans (Jean-Claude), seigneur
de Verges, reçu en 1715. de Saint-Mauris-MoRtbarrey ( Claude-François—Anne ) ,
reçu en 1725.
-de Saint-Mauris ( Alexandre-Eléonore, comte de Montbarrey), reçu en 1765.
de Saint-Moris-Thuillières (Marc), reçu en i5a4.
de Saint-Moris (Thiébaud), reçu en 1827.
de Saint-Moris (Jean) , reçu en i558.
de Saint-Moris (Pierre) , reçu en 1670.
de Saint-Moris ( François-Antoine ), reçu en 1597.
de Saint-Moris (Jean-Claude) , reçu en i6o5.
de Saint-Moris (Ferdinand-Mathieu), reçu en 166a.
de Saint-Seigne ( Guillaume) , reçu en i^ji.
de Saint-Seigne ( Pierre ), reçu en 1492.
de Saint-Seigne ( Guichard ) , reçu en i4g6.
de Saint-Seigne (Philippe), reçu en i5oi.
du Saix ( Pierre-Josepb ), baron de Virchastel, reçu en 1681.
du Saix ( Humbert - Emmanuel - Dominique ), comte
d'Amans, reçu en 1746. du Saix ( Pierre-Marie), reçu en 1752. de Salins (Guillaume), chevalier, seigneur de Ran,'
reçu en ityS. de Salives (Adrien ) , seigneur de Serre, reçu en 1629. de Salives (Claude-Joseph) , seigneur de Genevré, reçu
en 1670.
de Salives (le marquis Charles-Octave), en 1722.
de Salives ( Anne-Marie-Joseph-Eugêne), seigneur de Serre, reçu en 1728.
de Salives (Claude-François), marquis de Salives, seigneur de Genevré. .
de Salives ( le comte ) , en 1770.
'Chevaliers de Saint-Georges.
de Saulx (Gaspard), reçu en 1498. de Scey (Etienne), seigneur de Chantonnay, en 1449* de Scey (Henri), seigneur de Fertans, reçu en i465. de Scey ( Etienne) , chevalier, seigneur de Maillot, reçu én i5r8.
de Scey ( Henri ), chevalrer, seigneur de Fertans, reçu en 1519.
de Scey (Claude ), seigneur de Maillot, reçu en 1 &21. de Scey (Jeap), seigneur du Larderet, reçu en 1526. de Scey (Pierre) , chevalier , seigneur de Buthier, reçu en 1670.
de Scey (le comte Jean-Baptiste), chevalier, seigneur
defiut'hier, reçu en 1654. de Scey (le comte Jean - Claude ) , baron de Chevros,
reçu en 1664. de Scey (Louis), reçu en 1664.
de Scey (le comte Claude-Louis), seigneur de Buthier,
reçu en 1715. de Scey (Jean-Antoine), reçu en 1715. de Scey ( le comte, Alexandre ), seigneur de Buthier,
reçu en 1735. de Scey (Jean-Baptiste), reçu en 1749* de Semoutiér ( Jean) , reçu en i449de Séroz ( Léonard) , reçu en i522. de Séroz (Jean) , reçu en 1529. de Séroz ( Claude ), reçu en 1590. de Sonnet (Erard-Joachim-Irenée), seigneur d'Auxonrie,
reçu en 1753. ' de Steure (Jean-Radolphe) , abbé de Lure, en i54& de Syria (Jean), reçu en i55a.
T.
du Tartre (Claude), reçu en i532.
du Tartre.( Jean) , reçu en i55o.
du Tartre (Jean-Charles), chevalier, baron et seigneur
de "Vincelle, reçu en 1649. du Tartre ( Claude-Antoine ) , baron de Laubesp i, en
i652. , -du Tartre (Bénigne-François), reçu en î^q. du Tartre (Antoine-Joseph) , baron de Laubespin, en
«697 Chevaliers de Saint-Georges.
du Tartre-de Ckilly (Charles-Claude) , reçu en 1724. du Tartre-de-Chilly ( Joseph-Péronne ), reçu en 1757. de Tavanne (Jean), reçu en i522. de Teneey (Pierre), reçu en i52g. de Thon (Jean-Baptiste), seigneur de Rantechaux, reçu en i632.
de Thoraise (Jean), seigneur de Torpes , reçu en î452. de la Tour-Saint-Quentin (Léonard), reçu en i5i3. de la Tour-Saint-Quentin (Alexandre), reçu en i566. de la Tour-Saint-Quentin ( Louis ) , seigneur de Mazos , reçu en i58g.
de la Tour Saint-Quentin (François), seigneur de Re
nieton , reçu en 1614de la Tour-Saint-Quentin (le comte Jean - Jacques),
baron de Montcley, reçu en 1627. de la Tour Saint-Quentin (le comte Jean-Baptiste),
reçu en i65o. de la Tour-Saint-Quenlin (Jean-Claude), seigneur de
Remeton , reçu en 1663. de Tournon, (Georges), reçu en 1707. de Tournon (Louis), reçu en «707. de la Touvière ( Jean ) , seigneur de Servignat, en 1627. de Trestondam (François) , seigneur de Saulcour, reçu
en 1654
de Trestondam ( Joachim-Edme ), baron deTrotedam, reçu en 1701.
de Tuillière ( Nicolas) , seigneur du Montjoie , en i5o4de Tuillière (Nicolas), reçu en i558. de Tuillière ( Béat-Jean-Baptiste ) , comte de Montjoie, reçu en
V.
de Voir ( Nicolas ) , reçu en 14^4de Vaivre (Anatole), reçu en i499de Vaudrey (Jean) , seigneur de Larians, reçu en i47°de Vaudrey (Philibert), seigneur de Saint-Phal, reçu en i474
de Vaudrey (Pierre), seigneur de Beveuge , en i5i2.
de Vaudrey (Florent), reçu en I5i8.
de Vaudrey (Guyot ), seigneur de Mont, reçu en i525. Chevaliers de Saint-Georges.
de Vaudrey (Simon) , seigneur de Mont, reçu en i526. de Vaudrey ( Claude ) , seigneur de Beveuge , en i528. de Vaudrey (Jean), seigneur de Beveuge, reçu en i54a.
de Vaudrey (Jean), chevalier, seigneur de Valleray, ♦ reçu en I56i.
de Vaudrey ( Jean-Guillaume) , seigneur de Beveuge,
reçu en i563. de Vaudrey ( François ), seigneur de Beveuge, reçu en
1592.
de Vaudrey (Jean-Gabriel), seigneur de Valleroy, reçu en I6i4
de Vaudrey - Beveuge ( Gaspard - Melchior ) , reçu en 1626.
de Vaudrey (Claude-Antoine), seigneur de Beveuge, reçu en 1647. .
de Vaudrey (Emmanuel-Philibert), reçu en 1649.
de Vaudrey ( le comte Nicolas - Joseph ) , baron de Saint-Remy, reçu en 1679. .
de Vautravers ( François ) , seigneur d'Eclans , reçu en i573.
de Vellefaux (Guillaume), reçu en I5i4. de Velleguindry (Pierre), reçu en i485. de Vénères ( Jacquot ) , reçu en lifiS. de Vercel (Pierre), seigneur de Goux, reçu en i449de Vercel (Huguenin), reçu en I45i. de Vercel'( Louis ), reçu en ibi2. de Verchamps ( Huguenin ) , reçu en i455. de Verchamps (Jean), reçu en 1470. de Verchamps (Antoine), reçu en 1478. de Verchamps (Thiébaud), reçu en I5io. de Vergy (Guillaume), seigneur de Champvans, reçu en 1497.
de Vergy (Claude), comte de Champlitte, en i52o. Vergy (Pierre), en i5oo.
de Vergy (Guillaume), seigneur dlAurrey, en i52o. de Vergy ( Antoine ), archevêque de Besançon, reçu en i5ai.
de Vergy (François), comte de Champlitte, en 1569. de Vergy (Claude), comte de Champlitte, en i58o. de Vergy ( Ferdinand ), seigneur de Flagey, en 1590.
Chevaliers de Saint-Georges.
de. Vergy ( Clériadus), comte de Champlitte, en i5go. de la Verne (Adam), reçu en i654de Vers-Merceret (François), seigneur de Vaudrey, reçu en i655.
de Vers-Merceret ( Charles-Humbert ), baron de Vaudrey, reçu en 16N0.
de Vers-Merceret (Gérard-Gabriel), seigneur de Vaudrey, reçu en 1727.
de Vers, reçu en 1770.
de Vezoul (Simon), seigneur de Saint, reçu en 1470. de Vezoul (Simon), reçu en 1492.
de Vezoul (Etienne), seigneur de Frotey, reçu en 1498. de Vezoul (Jean), seigneur de rVotey, reçu en i544de Vezoul (Humbert-Louis), seigneur de Baincourt, reçu en i633.
de Vezoul ( Claude ), baron et seigneur de Raincourt, reçu en i65g.
de Vienne (Henriette), femme d'Humbert de Rougemont, ensuite de Jean de Rye, reçue en i449
de Vienne (Gérard), seigneur de Runey, reçu en i499
de Vienne ( Claude ), seigneur de Clervent, en i5a5.
de Vienne (Guillaume), baron de Chevreaux, eni544
de Vienne (Henri), baron de Chevreaux, reçu en 1575.
de Villars (Jean), reçu en 1*470.
de Villars (Huguenin ) , reçu en i486.
de Villars (Etienne), reçu en i5o2.
de Villars (Huguenin), reçu en i5o3.
de Villars (Thiébaud), reçu en i524
de Villars (Nicolas), seigneur de Mailley, en 1573.
de Villars (Martin ) , reçu en i5g2.
de Ville (Jacques), reçu en i485.
de Ville ( Jean) , seigneur de Fontaine, reçu en
de Ville (Jean), reçu en i5o5.
de Ville (Antoine), reçu en Isii.
de Villè (André), reçu en i544
de Villè (Jean), reçu en i54S.
de Villeneuve (Jean), reçu en i544
de Villeneuve (Jacques), reçu en i586.
de Villeneuve (Jean), reçu en 1628.
de Villers-la-Faye ( Michel), reçu en I65i.
de Villers-la Faye (Claude), reçu en 1671. [ocr errors]
Chevaliers de Saint-Georges.
ûe Watteville ( Jean-Christierr), marquis de Watleville,
reçu en 1708. de Willafans ( Huguenin ), reçu en i449de Willajarts ( Etienne), reçu en i47°« de Willafans (Jean), seigneur de Bcrsaillin, en i5o5. de Wi/tz (Claude-Ferdinand), reçu en 16^4
1780, Biographie de Saint-George, Louis Petit de Bachaumont & ss.
- +*+*+*
- 1780 : Mémoires secrets pour servir à l'histoire de la république des ... - Page 39. Louis Petit de Bachaumont, Mathieu François Pidanzat de Mairobert, Mouffle d'Angerville - 1780 - Afficher la publication entière
- M. de Saint George est un mulâtre , c'est-à-dire fils d'une négresse ; c'est un homme doué d'une foule de dons de la ... dans la nuit , il a été assailli par six hommes, il étoit avec un de ses amis, ils se sont défendus de leur mieux ...
- « . M. de Saint George est un mulâtre , c'est-à-dire fils d'une négresse ; c'est un homme doué d'une foule de dons de la nature: il est très - adroit à tous les exercices du corps, il tire de armes d'une façon supérieure, il joue du violon de même, il est en outre un très valeureux champion en amour & recherché de toutes les femmes instruites de son talent merveilleux, malgré la laideur de fa figure. Comme un grand amateur de musique , il a été admis à en faire avec la Reine-. Madame de Montesson voulant se l'attacher pour ses spectacles, a fait créer par M. le duc d'Orléans une place pour lui dans ses chasses, avec toutes sortes d'agrémens & beaucoup d'utiles.
Derniérement, dans la nuit, il a été assailli par six hommes, il étoit avec un de ses amis, ils se sont défendus de leur mieux contre des bâtons dont les quidams vouloient les assommer; on parle même d'un coup de pistolet qui a éte entendu : le guet est survenu & a prévenu les fuites de cet assassinat,- de sorte que M. de Saint George en est quitte pour des contusions & blessures légeres ; il se montre même déja dans le monde. Plusieurs des assasilns ont été arrêtes. M. le duc d'Orléans a écrit à M. le Noir, dès qu'il a été instruit du fait, pour lui recommander les recherches les plus exactes, & qu'il fût fait une justice éclatante des coupables. Au bout de 24 heures M. le duc d'Orléans a été invité de ne pas se mêler de cette affaire là, & les prisonniers, qui ont été reconnus pour des gens de la police, parmi lesquels étoit un nommé Desbrugnieres, si renommé dans l'affaire du comte de Morangiès, ont été élargis , ce qui donne lieu à mille conjectures. (Auteur)[5] »
Mémoires secrets pour servir à l'histoire de la république des lettres en France depuis m. dcc. lxii jusqu'à nos jours, Louis Petit de Bachaumont Publié 1784 Original provenant de Université d'Oxford Numérisé 25 juil. 2008
- Autres occurences
- 1809 : Titre Mémoires historiques, littéraires, politiques, anecdotiques et critiques de Bachaumont : ou choix d'anecdotes historiques ... : Extrait des Mémoires secrets de la république des lettres, Volume 2
Auteurs Louis Petit de Bachaumont, Jean Toussaint Merle Édition 2 Éditeur Collin, 1809 Original provenant de la bibliothèque de l'État de Bavière Numérisé 1 déc. 2009
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- 1846 : Titre Bibliothleque des mémoires relatifs a l'histoire de France pendant le 18me siècle avec avant-propos et notices, par Jean François Barriere, Volume 3
Auteur Jean François Barrilère Publié 1846
- « — M. de Saint-Georges[6] est un mulâtre, c'est-à-dire, fils d'une négresse : c'est un homme doué d'une foule de dons de la nature : il est très-adroit à tous les exercices du corps ; il tire des armes d'une façon supérieure, il joue du violon de même ; il est en outre un très-valeureux champion en amour, et recherché de toutes les femmes instruites de son talent merveilleux, malgré la laideur de sa figure. Comme grand amateur de musique, il a été admis à en faire avec la reine. Madame de Montesson, voulant se l'attacher pour ses spectacles, a fait créer par M. le duc d'Orléans une place pour lui dans ses chasses, avec toutes sortes d'agréments et beaucoup d'utilités.
- Dernièrement, dans la nuit, il a été assailli par six hommes ; il était avec un de ses amis : ils se sont défendus de leur mieux contre des bâtons dont les quidams voulaient les assommer ; on parle même d'un coup de pistolet qui a été entendu. Le guet est survenu, et a prévenu les suites de cet assassinat ; de sorte que M. de Saint-George[7] en est quitte pour des contusions et blessures légères ; il se montre même déjà dans le monde. Plusieurs des assassins ont été arrêtés.
- M. le duc d'Orléans a écrit à M. le Noir dès qu'il a été instruit du fait, pour lui recommander les recherches les plus exactes, et qu'il fût fait une justice éclatante des coupables. Au bout de vingt-quatre heures, M. le duc d'Orléans a été invité de ne pas se mêler de cette affaire-là ; et les prisonniers, qui ont été reconnus pour des gens de la police, parmi lesquels était un nommé Desbrugnières, si renommé dans l'affaire du comte de Morangiés, ont été élargis ; ce qui donne lieu à mille conjectures. »
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- 1846 : Titre [http://books.google.fr/books?id=w38vAAAAMAAJ&dq=assailli%20une%20nuit%20par%20six%20hommes%20alors%20qu'il%20%C3%A9tait%20avec%20un%20de%20ses%20amis&pg=PA485#v=onepage&q&f=false, copie 1846 : Mémoires de madame du Hausset femme de chambre de madame de Pompadour: et extrait des Mémoires historiques et littéraires de Bachaumont, de l'année 1762 à l'année 1782 avec avant-propos et notices
Auteurs Du Hausset (Mme.), Jeanne Antoinette Poisson Pompadour (marquise de), Louis Petit de Bachaumont, Quintin Craufurd, Mouffle d'Angerville Éditeur Firmin-Didot, 1846 Original provenant de la New York Public Library Numérisé 30 mars 2007 Longueur 524 pages
- 1867 : Mémoires de Madame Du Hausset, femme de chambre de Madame de ... - Page 485. Nicolle Du Hausset, Jean-François Barrière, Louis Petit de. - Bachaumont - 1867 - 524 pages - Afficher la publication entière
Dernièrement, dans la nuit, il a été assailli par six hommes; il était avec un de ses amis : ils se sont défendus de ... Plusieurs des assassins ont été arrêtés. M. le duc d'Orléans a écrit à M. le Noir dès qu'il a été instruit du fait ...
- 1855 Bibliothèque des mémoires relatifs à l'histoire de France pendant ... - Page 485 François Barrière, Mathurin Lescure - 1855 - Afficher la publication entière
Dernièrement, dans la nuit, il a été assailli par six hommes; il était avec un de ses amis : ils se sont défendus de ... Plusieurs des assassins ont été arrêtés. M. le duc d'Orléans a écrit à M. le Noir dès qu'il a été instruit du fait, ...
- 1867 : Bibliotheque des mémoires relatifs a l'histoire de France : Volume 3 - Page 485 1867 - Afficher la publication entière.
Dernièrement, dans la nuit, il a été assailli par six hommes; il était avec un de ses amis : ils se sont défendus de ... Plusieurs des assassins ont été arrêtes. M. le duc d'Orléans a écrit à M. le Noir dès qu'il a été instruit du fait ...
- 1997 : Bulletin du Centre d'histoire des Espaces atlantiques/Nouvelle ... Collectif, - 1997 - 210 pages - Extraits
Le duc d'Orléans ne paraît alors avoir négligé aucune occasion de l'aider : assailli une nuit « par six hommes [alors qu']il était avec un de ses amis», rapporte l'auteur des Mémoires secrets au 1er mai 1779, Saint-Georges s'était ...
1790, Baron D'holbach. Essai sur l'art de ramper
- Joseph Bologne de Saint-George
- Paul Henri Thiry d'Holbach
- Essai sur l'art de ramper, à l'usage des courtisans
Facéties philosophiques tirées des manuscrits de feu M. le baron d'Holbach
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Essai sur l'art de ramper, à l'usage des Courtisans.
Paul Henri Dietrich baron d'Holbach, (1723-1789)
L'homme de Cour est sans contredit la production la plus curieuse que montre l'espèce humaine. C'est un animal amphibie dans lequel tous les contrastes se trouvent communément rassemblés. Un philosophe Danois compare le courtisan à la statue composée de matières très-différentes que Nabuchodonosor vit en songe. "La tête du courtisan est, dit il, de verre, ses cheveux sont d'or, ses mains sont de poix-résine, son corps est de platre, son cœur est moitié de fer et moitié de boue, ses pieds sont de paille, et son sang est un composé d'eau et de vif-argent."
II faut avouer qu'un animal si étrange est difficile à définir ; loin d'être connu des autres, il peut à peine se connaître lui-même ; cependant il paraît que, tout bien considéré, on peut le ranger dans la classe des hommes, avec cette différence néanmoins que les hommes ordinaires n'ont qu'une âme, au lieu que l'homme de Cour paraît sensiblement en avoir plusieurs. En effet, un courtisan est tantôt insolent et tantôt bas ; tantôt de l'avarice la plus sordide et de l'avidité la plus insatiable, tantôt de la plus extrême prodigalité, tantôt de l'audace la plus décidée, tantôt de la plus honteuse lâcheté, tantôt de l'arrogance la plus impertinente, et tantôt de la politesse la plus étudiée ; en un mot c'est un Protée, un Janus, ou plutôt un Dieu de l'Inde qu'on représente avec sept faces différentes.
Quoi qu'il en soit, c'est pour ces animaux si rares que les Nations paraissent faites ; la Providence les destine à leurs menus plaisirs ; le Souverain lui-même n'est que leur homme d'affaires ; quand il fait son devoir, il n'a d'autre emploi que de songer à contenter leurs besoins, à satisfaire leurs fantaisies ; trop heureux de travailler pour ces hommes nécessaires dont l'État ne peut se passer. Ce n'est que pour leur intérêt qu'un Monarque doit lever des impôts, faire la paix ou la guerre, imaginer mille inventions ingénieuses pour tourmenter et soutirer ses peuples. En échange de ces soins les courtisans reconnaissans payent le Monarque en complaisances, en assiduités, en flatteries, en bassesses, et le talent de troquer contre des grâces ces importantes marchandises est celui qui sans doute est le plus utile à la Cour.
Les philosophes, qui communément sont gens de mauvaise humeur, regardent à la vérité le métier de courtisan comme bas, comme infâme, comme celui d'un empoisonneur. Les peuples ingrats ne sentent point toute l'étendue des obligations qu'ils ont à ces grands généreux, qui, pour tenir leur Souverain en belle humeur, se dévouent à l'ennui, se sacrifient à ses caprices, lui immolent continuellement leur honneur, leur probité, leur amour-propre, leur honte et leurs remords ; ces imbécilles ne sentent donc point le prix de tous ces sacrifices ! Ils ne réfléchissent point à ce qu'il en doit coûter pour être un bon courtisan ! Quelque force d'esprit que l'on ait, quel qu'encuirassée que soit la conscience par l'habitude de mépriser la vertu et de fouler aux pieds la probité, les hommes ordinaires ont toujours infiniment de peine à étouffer dans leur cœur le cri de la raison. Il n'y a guère que le courtisan qui parvienne à réduire cette voix importune au silence ; lui seul est capable d'un aussi noble effort.
Si nous examinons les choses sous ce point de vue, nous verrons que, de tous les arts, le plus difficile est celui de ramper. Cet art sublime est peut-être la plus merveilleuse conquête de l'esprit humain. La nature a mis dans le cœur de tous les hommes un amour-propre, un orgueil, une fierté qui sont, de toutes les dispositions, les plus pénibles à vaincre, L'âme se révolte contre tout ce qui tend à la déprimer ; elle réagit avec vigueur toutes les fois qu'on la blesse dans cet endroit sensible ; et si de bonne heure on ne contracte l'habitude de combattre, de comprimer, d'écraser ce puissant ressort, il devient impossible de le maîtriser. C'est à quoi le courtisan s'exerce dans l'enfance, étude bien plus utile sans doute que toutes celles qu'on nous vante avec emphase, et qui annonce dans ceux qui ont acquis ainsi la faculté de subjuguer la nature une force dont très-peu d'êtres se trouvent doués. C'est par ces efforts héroïques, ces combats, ces victoires qu'un habile courtisan se distingue et parvient à ce point d'insensibilité qui le mène au crédit, aux honneurs, à ces grandeurs qui font l'objet de l'envie de ses pareils et celui de l'admiration publique.
Que l'on exalte encore après cela les sacrifices que la Religion fait faire à ceux qui veulent gagner le ciel ! Que l'on nous parle de la force d'âme de ces philosophes altiers qui prétendent mépriser tout ce que les hommes estiment! Les dévots et les sages n'ont pu vaincre l'amour-propre ; l'orgueil semble très-compatible avec la dévotion et la philosophie. Cest au seul courtisan qu'il est réservé de triompher de lui-même et de remporter une victoire complète sur les sentimens de son cœur. Un parfait courtisan est sans contredit le plus étonnant de tous les hommes. Ne nous parlez plus de l'abnégation des dévots pour la Divinité ; l'abnégation véritable est celle d'un courtisan pour son maître ; voyez comme il s'anéantit en sa présence! il devient une pure machine, ou plutôt il n'est plus rien ; il attend de lui son être, il cherche à démêler dans ses traits ceux qu'il doit avoir lui-même ; il est comme une cire molle prête à recevoir toutes les impressions qu'on voudra lui donner.
Il est quelques mortels qui ont de la roideur dans l'esprit, un défaut de souplesse dans l'échine, un manque de flexibilité dans la nuque du cou ; cette organisation malheureuse les empêche de se perfectionner dans l'art de ramper et les rend incapables de s'avancer à la Cour. Les serpens et les reptiles parviennent au haut des montagnes et des rochers, tandis que le cheval le plus fougueux ne peut jamais s'y guinder. La Cour n'est point faite pour ces personnages altiers, inflexibles, qui ne savent ni se prêter aux caprices, ni céder aux fantaisies, ni même, quand il en est besoin, approuver ou favoriser les crimes que la grandeur juge nécessaires au bien-être de l'Etat.
Un bon courtisan ne doit jamais avoir d'avis, il ne doit avoir que celui de son maître ou du ministre, et sa sagacité doit toujours le lui faire pressentir ; ce qui suppose une expérience consommée et une connaissance profonde du cœur humain. Un bon courtisan ne doit jamais avoir raison, il ne lui est point permis d'avoir plus d'esprit que son maître ou que le distributeur de ses grâces, il doit bien savoir que le Souverain et l'homme en place ne peuvent jamais se tromper.
Le courtisan bien élevé doit avoir l'estomac assez fort pour digérer tous les affronts que son maître veut bien lui faire. Il doit dès la plus tendre enfance apprendre à commander à sa physionomie, de peur qu'elle ne trahisse les mouvemens secrets de son cœur ou ne décèle un dépit involontaire qu'une, avanie pourrait y faire naître. Il faut pour vivre à la Cour avoir un empire complet sur les muscles de son visage, afin de recevoir sans sourciller les dégoûts les plus sanglans. Un boudeur, un homme qui a de l'humeur ou de la susceptibilité ne saurait réussir.
En effet, tous ceux qui ont le pouvoir en main prennent communément en fort mauvaise part que l'on sente les piqûres qn'ils ont la bonté de faire, ou que l'on s'avise de s'en plaindre. Le courtisan devant son maître doit imiter ce jeune Spartiate que l'on fouettait pour avoir volé un renard ; quoique durant l'opération l'animal caché sous son manteau lui déchirât le ventre, la douleur ne put lui arracher le moindre cri. Quel art, quel empire sur soi-même ne suppose pas cette dissimulation profonde qui forme le premier caractère du vrai courtisan ! Il faut que sans cesse sous les dehors de l'amitié il sache endormir ses rivaux, montrer un visage ouvert, affectueux, à ceux qu'il déteste le plus, embrasser avec tendresse l'ennemi qu'il voudrait étouffer ; il faut enfin que les mensonges les plus impudens ne produisent aucune altération sur son visage.
Le grand art du courtisan, l'objet essentiel de son étude, est de se mettre au fait des passions et des vices de son maître, afin d'être à portée de le saisir par son faible : il est pour lors assuré d'avoir la clef de son cœur. Aime-t-il les femmes ? il faut lui en procurer. Est-il dévot? il faut le devenir ou se faire hypocrite. Est-il ombrageux ? il faut lui donner des soupçons contre tous ceux qui l'entourent. Est-il paresseux ? il ne faut jamais lui parler d'affaires ; en un mot il faut le servir à sa mode et surtout le flatter continuellement. Si c'est un sot, on ne risque rien à lui prodiguer les flatteries même qu'il est le plus loin de mériter ; mais si par hasard il avait de l'esprit ou du bon sens, ce qui est assez rarement à craindre, il y aurait quelques ménagemens à prendre.
Le courtisan doit s'étudier à être affable, affectueux et poli pour tous ceux qui peuvent lui aider et lui nuire ; il ne doit être haut que pour ceux dont il n'a pas besoin. Il doit savoir par cœur le tarif de tous ceux qu'il rencontre, il doit saluer profondément la femme de chambre d'une Dame en crédit, causer familièrement avec le suisse ou le valet de chambre du ministre, caresser le chien du premier commis ; enfin il ne lui est pas permis d'être distrait un instant; la vie du courtisan est une étude continuelle.
Un véritable courtisan est tenu comme Arlequin d'être l'ami de tout le monde, mais sans avoir la faiblesse de s'attacher à personne ; obligé même de triompher, de l'amitié, de la sincérité, ce n'est jamais qu'à l'homme en place que son attachement est dù, et cet attachement doit cesser aussitôt que le pouvoir cesse. Il est indispensable de détester sur le-champ quiconque a déplu au maître ou au favori en crédit.
Que l'on juge d'après cela si la vie d'un parfait courtisan n'est pas une longue suite de travaux pénibles. Les Nations peuvent-elles payer trop chèrement un corps d'hommes qui se dévoue à ce point pour le service du Prince ? Tous les trésors des peuples suffisent à peine pour payer des héros qui se sacrifient entièrement au bonheur public ; n'est-il pas juste que des hommes qui se damnent de si bonne grâce pour l'avantage de leurs concitoyens soient au moins bien payés en ce monde ?
Quel respect, quelle vénération ne devons-nous pas avoir pour ces êtres privilégiés que leur rang, leur naissance rend naturellement si fiers, en voyant le sacrifice généreux qu'ils font sans cesse de leur fierté, de leur hauteur, de leur amour-propre ? Ne poussent-ils pas tous les jours ce sublime abandon d'eux-mêmes jusqu'à remplir auprès du Prince les mêmes fonctions que le dernier des valets remplit auprès de son maître ? Ils ne trouvent rien de vil dans tout ce qu'ils font pour lui ; que dis-je? ils se glorifient des emplois les plus bas auprès de sa sacrée personne ; ils briguent nuit et jour le bonheur de lui être utiles, ils le gardent à vue, se rendent les ministres complaisans de ses plaisirs, prennent sur eux ses sottises ou s'empressent de les applaudir ; en un mot, un bon courtisan est tellement absorbé dans l'idée de son devoir, qu'il s'enorgueillit souvent de faire des choses auxquelles un honnête laquais ne voudrait jamais se prêter. L'esprit de l'Evangile est l'humilité ; le Fils de l'Homme nous a dit que celui qui s'exalte serait humilié ; l'inverse n'est pas moins sûr, et les gens de Cour suivent le précepte à la lettre. Ne soyons donc plus surpris si la Providence les récompense sans mesure de leur souplesse, et si leur abjection leur procure les honneurs, la richesse et le respect des Nations bien gouvernées.
Biographie de Saint-George par Oruno Lara
Biographie de Saint-George par Oruno Lara
Titre : La Guadeloupe dans l'histoire : La Guadeloupe physique, économique, agricole, commerciale, financière, politique et sociale, 1492-1900
Auteur : Oruno Lara
Éditeur : Editions L'Harmattan, 1999
1745 — Le 25 décembre 1745, sur l'habitation des Palmiers, à la Guadeloupe, naissait le mulâtre Saint-Georges, fils de M. de Boulogne, plus tard fermier général, et de la négresse Noémie.
Emmené enfant avec sa mère à Saint-Domingue, dans le quartier de l'Artibonite, Saint-Georges fut placé dans la famille de Langey et donné comme amusement au fils de la marquise de Langey de même âge que lui.
Assistant aux leçons de son jeune maître, Saint-Georges apprit et retint bien des choses.
Vers sa vingtième année, craignant les affronts du honteux esclavage auquel il appartenait, profitant du désordre causé par un violent incendie, il se sauva de la propriété, s'engagea sur le brick l'Yorick faisant voile pour Bordeaux.
Saint-Georges aussitôt débarqué, fit le voyage à pied de Bordeaux à Paris. Ayant contracté un engagement volontaire, il fut remarqué par le duc d'Oléans et par sa maîtresse-épouse Mme de Montesson, et devint capitaine des gardes du duc de Chartres, avec le titre de Chevalier de Saint-Georges.
"Dans l'escrime, sa supériorité était telle qu'on le surnomma l'Inimitable. Il battait alors les plus forts tireurs de Paris. Il excellait également dans la danse et faisait remarquer sa grâce et son agilité dans les bals les plus brillants de la capitale. Très fort virtuose sur le violon, habile dans tous les exercices du corps, écuyer[9] incomparable, Saint-Georges était admiré dans les promenades et dans les spectacles et recherché dans les salons où il obtint de grands succès auprès des femmes, malgré ses cheveux crépus et sa couleur foncée" R. Lesage.
A trente ans, Saint-George est dans toute la vigueur de sa beauté ; la science des armes a presque doublé sa grâce. Dès qu'il paraît, un murmure auquel tous les cercles l'avaient depuis longtemps accoutumé circule dans les salons. Les femmes, en le voyant, avaient l'air de se réfugier sous l'éventail comme pour se communiquer mutuellement un secret : les hommes les plus distingués en fait de noblesse et d'esprit lui tendaient la main ; il était devenu en un clin d'œil le point de mire de toute l'assemblée." R. de Beauvoir.
Saint-Georges, comme musicien, a fait jouer Ernestine et Laurette, opéras, en 1777, La Fille-Garçon en 1787, Le Marchand de Marrons, opéra-comique, en 1788, des concertos, des sonates et un menuet qui porte son nom.
Sa mère, Noémie, qu'il avait fait venir en France, mourut à Paris pendant un voyage qu'il faisait à Londres en 1788.
La seule nomenclature des bonnes fortunes du chevalier remplirait autant de volumes que celles de Casanova ; seulement Saint-Georges ne spéculait pas sur elles comme l'Italien ; bien au contraire, il était prodigue et fastueux avec les dames, et ce qui le prouve, c'est qu'àprès avoir obtenu les faveurs de plusieurs ladies right honourable, il revenait en France avec le seul argent d'un pari gagné au prince de Galles, — depuis George IV.
Il laissait à Londres une réputation aussi enviée que celle obtenue plus tard par le merveilleux Brummel. Les gentlemen, les lords et les squires, s'étaient empressés de copier son habit et ses gilets.
Le marquis de Stafford[10] en se promenant à Gree-Park avec lui un soir, s'était pris à lui demander pourquoi il n'écrivait pas ses mémoires.
"— Parce que je n'ai rien fait d'utile, répondit tristement le chevalier.
"Et il devint sombre et morose tout le temps de la conversation" — R. de Beauvoir.
En 1789, Saint-Georges embrassa la cause de la révolution avec transport ; il leva un corps de chasseurs à cheval (le 13e) dont il fut colonel, et servit sous Dumouriez dont il signala la défection.
"Saint-George avait été nommé colonel de la légion franche de cavalerie des Américains du Midi. Boyer de son côté venait de lever le régiment des hussards de la Liberté et de l'Egalité. Tous deux connaissaient mon père ; tous deux voulurent l'avoir sous leurs ordres
1825, 1857 Biographie de Saint-George, Michaud
- Biographie universelle Edition de 1825 : <ref>{{ouvrage|année=1825|prénom1=Joseph-François|nom1=Michaud|prénom2=Louis Gabriel|nom2=Michaud|titre=[http://books.google.fr/books?id=6bhBAAAAcAAJ&dq=Arm%C3%A9e%20du%20Nord%20Saint-George%20Dumouriez&pg=PA579#v=onepage&q&f=false Biographie universelle, ancienne et moderne], ou, Histoire par ordre alphabétique de la vie publique et privée de tous les hommes qui se sont fait remarquer par leurs écrits, leurs actions, leurs talents, leurs vertus ou leurs crimes: ouvrage entièrement neuf, Volume 39 : {{sp-|XVIII|e|-|XIX|e}} : 1745-1825|lieu=Paris|éditeur=Michaud}}. {{BNF|37519607n}}.</ref>.
Titre Biographie universelle (Michaud) ancienne et moderne, Volume 37
Biographie universelle (Michaud) ancienne et moderne
Éditeur Madame C. Desplaces, 1857
Original provenant de Université de Gand
Numérisé 26 oct. 2009
- « SAINT-GEORGE (Le chevalier De), né à la Guadeloupe le 25 décembre 1745, vint de bonne heure en France et s'y fit bientôt remarquer par des qualités physiques peu ordinaires et par son aptitude pour les exercices corporels. Son père, qui n'avait négligé aucune dépense pour le bien élever, le fît entrer dans les mousquetaires ; il devint ensuite écjjyer de madame de Montesson, l'épouse secrète de l'avant-dernier duc d'Orléans, puis capitaine des gardes du duc de Chartres. Il ne tarda pas à devenir l'ami intime de ce jeune prince, qui corrompait ses confidents plutôt qu'il n'était corrompu par eux. Aussi, lorsque la révolution commença, St-George dut-il à cette dangereuse intimité le triste honneur de jouer un rôle fort actif dans les manœuvres politiques dont le foyer était au Palais-Royal. Avant de se livrer à ces intrigues, St-George s'était fait connaître au théâtre par un talent particulier pour la composition. Il avait composé la partition de plusieurs opéras-comiques. Le premier fut Ernestine, paroles de Laclos, représentée au mois de juin 1777, mais qui ne survécut pas à la première représentation ; il en fut de même de la Chasse, dont St-George composa aussi la partition. Au mois d'août 1787, il donna encore avec Desmaillot, auteur des paroles, la Ville garçon, comédie mêlée d'ariettes, qui eut un peu plus de succès. La musique parut néanmoins dépourvue d'invention. Les concertos composés par St-George et surtout le menuet qui porte son nom eurent plus de succès que ses œuvres dramatiques et obtinrent pendant longtemps une très-grande vogue. Quelques années auparavant (1776), lorsqu'il fut question de confier à une régie l'académie royale de musique, qui était sous la surveillance de la ville de Paris, le chevalier de St-George était à la tète d'une compagnie de capitalistes qui se présentèrent pour régir ce théâtre ; mais mesdemoiselles Arnould, Guimard, Rosalie et autres actrices, adressèrent un placet à la reine, pour représenter à Sa Majesté que leur honneur et leurs privilèges ne leur permettaient pas d'être soumises à la direction d'un mulâtre. Les propositions de St-George ne furent pas accueillies. Il ne serait pas impossible qu'une pareille disgrâce eût rendu celui qui en était l'objet plus accessible aux opinions révolutionnaires, qui au reste devinrent celles de presque tous les hommes de couleur. Le duc d'Orléans ne se contenta pas de l'employer dans les intrigues du Palais-Royal; par ses ordres secrets, St-George se rendit au mois de juin 1791 à Tourna y, sous prétexte d'y donner un concert aux amateurs, mais, en effet, pour tenter de rattacher à la cause d'Orléans quelques-uns des émigrés qui se trouvaient alors dans cette ville. St-George ne recueillit que de la confusion de ce voyage ; les émigrés lui témoignèrent un mépris général : ils refusèrent de l'admettre à leur table d'hôte, et le commandant de la place lui enjoignit de ne pas se montrer en public. St-George eut le bon esprit de ne témoigner aucune humeur pour ces procédés, et il s'empressa de rentrer en France. On le vit. en 1792, lever un corps de chasseurs à cheval, dont il fut le colonel et qu'il conduisit à l'armée du Nord, lors de l'invasion des Prussiens en France. Il montra beaucoup d'enthousiasme et de valeur devant l'ennemi, et, à la défection de Dumouriez, St-George, qui servait sous ses ordres, se mit au nombre de ses dénonciateurs. Il revint ensuite à Paris et y fut arrêté comme suspect. La journée du 9 thermidor (27 juillet 1794) le rendit à la liberté. St-George ressentit alors les atteintes d'une maladie de vessie qui le conduisit au tombeau le 12 juin 1799, à l'âge de 54 ans. On a regretté que St-George n'eût pas donné une direction plus solide aux talents qu'il avait reçus de la nature. Toutefois, il était désintéressé et bienfaisant ; il s'imposait des privations pour soulager les malheureux, et plusieurs vieillards indigents furent ses pensionnaires, tant que ses facultés le lui permirent. On peut consulter sur St-George la correspondance de Grimm, années 1776, 1777, 1778, et la Notice historique sur St-George, qui se trouve en tète du Traité de l'art des armes, par la Boèssière le fils. M. Roger de Beauvoir a fait du chevalier de St-George le héros d'un roman qui a eu quelque succès. D—R—R. (Michaud, 1857) »
Dates de naissance et de décès de Saint-George
Naissance | Décès | Auteur | Ouvrage | Publié en : | Père |
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1739 | 1799 | Gérard Garsi | La chronologie de l'histoire de la musique | 1997 | |
N | D | Revue | L'Intermédiaire des chercheurs et curieux, Numéros 618 à 628 | 2004 | George de Bologne Saint-George, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi, riche planteur à Basse-Terre, né en 1710. |
1739 | 1799 | Académie des science d'Outre-Mer | Hommes et destins | 1975 | Un gentilhomme de « la Chambre (à préciser) |
N | 14 juin 1799 | Revue | Revue culturelle du Monde noir, Numéros 171 à 172 | 2005 | |
25 décembre 1745 | 12 juin 1799 | Editeur : Benj. Duprat, Libraire de l'Institut | L'intermédiaire des chercheurs et curieux, Volume 96 | 1933 | |
Michaud | Biographie universelle (Michaud) ancienne et moderne, Volume 37 | 1857 | |||
Louis Mortimer Ternaux | Histoire de la terreur, 1792-1794 | 1867 | |||
Marcel Buffon, Jean-Claude Glandor, Luigi Gréco.Scéren-CRDP Guadeloupe | Le chevalier de Saint-Georges | 2005 | |||
1739 | D | Auteur | Grove 6 | Publié en | |
1745 | 1799 | Emil F. Smidak | Joseph Boulogne nommé chevalier de Saint-Georges | 1996 | |
N | D | Auteur | Ouvrage | Publié en | |
N | D | Auteur | Ouvrage | Publié en | |
N | D | Auteur | Ouvrage | Publié en | |
N | D | Auteur | Ouvrage | Publié en | |
N | D | Auteur | Ouvrage | Publié en |
1843, Critique de "Le Chevalier de Saint-Georges par Roger de Beauvoir
LE CHEVALIER DE SAINT-GEORGES PAR ROCER DE BEAUVOIR
Titre L'urne: recueil des travaux
Auteur Joseph Ottavi
Éditeur Paulin, 1843
Original provenant de Bibliotheque cant. et univ. Lausanne
Anthologie des écrivains corses: XIXe siècle
Hyacinthe Yvia-Croce - 1987 - Extraits
JOSEPH OTTAVI Né à Ajaccio, le 24 juillet 1809 Journaliste et Conférencier Mort à Paris, le 10 décembre 1841 BIBLIOGRAPHIE ... Causeur brillant, orateur né plus qu'écrivain, critique littéraire par dessus le marché, Joseph Ottavi devait ... Cf. Notice biographique par Léon Gozlan
M. Roger de Beauvoir a parfaitement raison de se plaindre que le dixhuitième siècle soit si peu connu. Certes, l'étude du moyen âge nous in tercsse comme la vie de nos premiers ancêtres. Mais dans tous les cas, la vénération légitime pour nos aïeux ne saurait nullement diminuer la piété filiale que doivent nous inspirer ceux a qui nous devons le jour. Ayons le courage de remonter a la source des fleuves; mais pourquoi ne promènerions-nous qu'un œil dédaigneusement distrait sur les flots qui viennent expirer à nos pieds? La cendre des morts n'est-elle respectable que lorsqu'elle est entièrement confondue avec la poussière des temps? Et croit-on que la réalité ait besoin d'être agrandie par une longue tradition pour devenir de la poésie ? Il est des époques qui porf^nt avec elles un tel caractère de grandeur, qu'elles provoquent l'imagination des spectateurs les plus impassibles. L'empire n'a-t-il pas passé à l'état d'épopéo dans Ta bouebe de ceux mêmes qui en accomplissaient les merveilles? Le soldat, en rentrant dans sa chaumière, imprimait involontairement une couleur héroïque à ses récits, et la paraphrase populaire qu'il faisait des bulletins de la grande armée se trouvait n'être, après tout, qu'un naïf fragment détaché par un rapsode inculte de quelque grand poème homérique. La poésie ne germe pas que sur des ruines. Elle éclate dans le tumulte ordinaire des existences les plus triviales ; il ne s'agit que de savoir dégager l'or pur de l'alliage qui le masque. Ne lire-t-on pas les liqueurs les plus suaves des matières les plus viles? Le prétendu prosaïsme de certains sujets ne prouve, en délinitive, que l'impuissance de l'artiste. S'il n'est pas de monstre odieux que l'art ne puisse embellir, il n'est pas de landes qui refusent des fleurs aux soins d'un jardinier habile, tout comme il n'est pas d'histoire vulgaire qui ne soit de nature à se transformer au souffle du génie en drame palpitant. Qu'est-ce au fond que le Werther de Gœthe? C'est bien la réalité la plus banale et la plus niaise qui se puisse voir. De quoi s'agit-il ? D'un jeune Allemand, au cœur naïf et à la tête exaltée, qui aime Mademoiselle Charlotte, et qui délibère longuement s'il triomphera stoïquement de son désespoir, où s'il y mettra fin par le suicide. Et pourtant quelle étude neuve et sublime d'une partie encore presque entièrement ignorée de l'homme, de la partie rêveuse et contemplative, Gœthe n'a-t-il pas fait jaillir d'une donnée si maigre et si peu sympathique en apparence pour une forte imagination comme la sienne ! Tous les sujets ressemblent au fraisier de Bernardin de Saint-Pierre, lequel, considéré à l'œil nu, n'était qu'un fraisier, mais, vu à la loupe, présentait un monde peuplé de milliards d'insectes.
Nous ne pouvons donc qu'applaudira l'heureuse idée qu'a eue M. Roger de Beauvoir de ressusciter une des faces les plus curieuses du dix-huitième siècle. Hâtons-nous de déclarer que nou-seuleaient il a fait preuve d'une érudition puisée aux sources les moins connues, mais que cette érudition n'a été entre ses mains d'artiste qu'un canevas dont il a su faire de la dentelle. Les lecteurs, qui ne recherchent dans un livre que des scènes vives et des tableaux richement colorés, trouveront dans les deux volumes que
nous offre M. Roger de Beauvoir des aliments nombreux et choisis tant pour leur sensibilité délicate que pour leur curiosité insatiable. Maisl'crudit que ne charme pas toujours suffisamment un dialogue vif et moelleux comme nos salons, devenus des tribunes aux harangues, n'en présentent plus même l'image affaiblie, l'érudit, tout en témoignant à M. Roger de Beauvoir sa reconnaissance pour une foule de découvertes intéressantes, aura lieu de lui faire une bonne et rude guerre au sujet de certaines assertions inexactes et presque calomnieuses. Cet érudit trouvera bon que M. Roger de Beauvoir ait fait reparaître sur la scène cet aimable chevalier de Saint-Georges, si méchamment condamné à l'oubli par les historiens. Le chevalier de Saint-Georges est plus qu'un personnage singulier; c'est l'explication vivante d'une époque qui marchait à l'aventure vers l'inconnu, tant sur le chemin des idées que sur la route des plaisirs sensuels. Le chevalier de Saint-Georges, ce don Juan noir, ainsi que l'appelèrent ses contemporains, bons juges, je l'espère, eu matière de galanterie, cet aimable chevalier, qui, malgré ou plutôt à cause de sa peau de mulâtre et un peu aussi de la grâce et de la vigueur évidente d'une opulente organisation, devint l'amant de toutes les plus jolies femmes et finalement de Madame de Montesson, est un de ces météores qui versent par leur apparition de vives lueurs sur toute une époque. Le dix-huitième siècle se peint en grande partie dans cet enfant de Saint-Domingue, que les préjugés et les lois empêchent d'entrer dans les mousquetaires et dans les gardes du roi, et que la facilité des mœurs, favorisée par le blasement général, introduit pourtant dans la couche avilie des plus grandes dames. Déja la volupté établissait cette égalité des conditions que devait proclamer si haut la révolution de 89 ; et, en présence des marquises, le chevalier de Saint-Georges, le mulâtre de Saint-Domingue, éclipsait par sa grâce et la liberté conquérante de ses manières les noms les plus illustres de la France.
M. Roger de Beauvoir a-t-il envisagé son héros sous cet aspect démocratique? Il s'en serait bien gardé, lui qui nous donne comme des modèles à suivre les jeunes gentilshommes du dernier siècle. La révolution qu'annoncent les succès du chevalier de Saint-Georges ne lui apparaît pas un seul instant; et il ne s'aperçoit pas que ce mulâtre, en pénétrant dans l'alcôve des duchesses, sera une large trouée par où le peuple montera plus tard à l'assaut de tous les titres et de toutes les distinctions nobiliaires. Co don Juan noir est, comme on le voit, autrement significatif que le don Juan espagnol. Celui-ci, quoi qu'en puisse dire Hoffmann le fantastique, qui en a fait le symbole du cœur de l'homme qui cherche vainement un amour qui puisse le remplir tout entier, sans jamais lui faillir, celui-ci n'est qu'un coureur d'aventures galantes, qui mange assez gaiement le patrimoine de ses pères. Ce n'est qu'un mauvais sujet fort dérangé dans ses affaires. Le don Juan de Saint-Domingue est le signe précurseur d'une révolution qui commence dans les mœurs et qui s'achèvera dans les conditions. C'est le type de la démocratie française abaissant les hautes classes à son niveau par l'attrait de la volupté, avant de proclamer son avénement politique. A ce titre le chevalier de Saint-Georges est une figure puissamment historique.
Mais pour M. Roger de Beauvoir, le mulâtre n'est qu'un modèle de grâce et d'entraînement chevaleresques. Il ne représente nullement les classes déshéritées de la société s'asseyanl au banquet des jouissances à côté des marquises, pour avoir ensuite le droit de prendre place dans une organisation politique moins en désaccord avec les lumières versées à flots pressés par la philosophie. Le chevalier de Saint-Georges n'est qu'un aimable roué pour le spirituel M. Roger de Beauvoir. Cet,un nageur intrépide, un danseur infatigable; les chevaux les plus indomptables se soumettent à sa main irrésistible. Il tire le pistolet avec un aplomb infaillible. Il pourrait donner des leçons d'escrime ; cet enfant de Saint-Domingue, au besoin, patine avec autant d'adresse que s'il fût né au milieu des glaces éternelles de la Norwége. Personne n'est plus fort que le chevalier a l'académie; et l'académie, l'ensemble le plus complet des exercices les plus divers qui puissent fortifier et assouplir le corps, l'académie, voilà l'objet de toutes les études et des plus sérieuses occupations d'un gentilhomme au dix-huitième siècle. Que me parlez-vous de philosophes, de Voltaire, de d'Alembert, de Diderot et de Condorcet? Ont-ils fait leurs académies? — Non. — Eh bien, quel titre ont-ils à l'immense réputation dont ils jouissent? Qu'on entoure d'une juste popularité le nom du chevalier de Saint-Georges ; passe : il n'est pas noble, mais au moins il a fait toutes ses académies, et vraiment là-dessus il en remontrerait à tous les marquis de son temps. Que Saint-Georges obtienne toutes les faveurs des dames, qu'il escalade les plus hautes dignités, que sa gloire illumine les hauteurs de la société et resplendisse comme un soleil triomphant dans les rangs les plus infimes du-peuple ; que son nom, porté d'écho en écho, retentisse chez Catherine la Grande, jalouse de posséder un homme qui, à lui seul, réunit lous les avantages éparpillés chez les Orloff et les Potemkin, certes, Saint-Georges mérite bien au moins lous ces honneurs. Qui pourrait, en effet, lui contester sa supériorité kl'académie? Mais Voltaire, qui ne quittait presque pas son lit, quel droit sérieux a-t-il d'occuper le public de sa chétive personne ? Nous pourrions essayer d'objecter timidement à M. Roger de Beauvoir que Voltaire, dans son lit, a écrit plus d'un chef-d'œuvre qui a poussé le genre humain dans une voie indéfinie de progrès, tandis qu'après tout les académies du beau mulâtre n'ont guère profilé qu'à Madame de Montesson, la maîtresse en titre du duc d'Orléans, et à quelques centaines de marquises et de duchesses du dernier siècle. Qui sait? M. Roger de Beauvoir nous répondrait peut-être que les passe-temps d'une seule duchesse intéressent plus que le bonheur de l'humanité entière. A cela nous avouons que nous n'aurions rien à répliquer.
Il est évident que les sympathies de l'auteur sont pour les marquis de l'ancien régime, mais pour les marquis, ne l'oubliez pas, car ceci est important, pour les marquis qui avaient fait leurs académies. Permis à chacun d'avoir ses préférences ; et ce n'est pas un homme d'esprit tel que M. Roger de Beauvoir que nous nous attacherons à chicaner plus longtemps sur un pareil chapitre. Mais nous devons, dans l'intérêt seul de la vérité, et non de la cause démocratique, que nous sommes fiers de défendre, relever une assertion fausse de tous points. Où donc M. Roger de Beauvoir a-t-il lu que les philosophes auraient voulu rendre la jeunesse rabougrie et contrefaite? N'aurait-il, par hasard, jamais lul'Émt/cde Jean-Jacques Rousseau? Ne sait-il pas que le philosophe de Genève a tonné avec une éloquence sublime contre le barbare préjugé qui faisait garrotterles enfants dans des langes, véritables chaînes qui empêchaient la croissance du corps et Je jeu naturel des forces physiques. Loin d'avoir voulu inspirer à leurs contemporains le mépris de l'éducation matérielle, les philosophes n'ont que trop mis en évidence les secours que l'esprit emprunte à nos sens. Helvétins prétend que l'homme ne se distingue des autres animaux que par ses mains.
Diderot a écrit des pages où le matérialisme le plus exagéré s'étale avec une complaisance infinie. Rousseau lui-même, dont les tendances spiritualistes ne sauraient être sérieusement contestées, avant de s'occuper de la culture de l'esprit et de l'âme d'Émile, se perd dans une foule de considérations minutieuses sur la nécessité de former le corps des enfants. Sans doute Rousseau a fort peu de souci des succès que son élève pourra obtenir dans le monde. Peu lui importe qu'Emile soit une merveille de salon. Je crois bien que l'académie proprement dite, ou, si vous aimez mieux, l'abus de la gymnastique, aurait fort affaire pour gagner l'estime du philosophe. Mais la gymnastique, telle que la pratiquaient les jeunes gens de Rome et d'Athènes, a toujours été l'objet de ses plus ardentes prédilections. Il n'a cessé d'en recommander l'usage salutaire, car jamais il n'a désiré voir la jeunesse rabougrie et contrefaite. Il la voulait forte et souple, non pour qu'elle parvînt à conquérir plus facilement les bonnes grâces des dames, mais pour qu'elle pût mieux remplir les devoirs que lui impose la patrie. Il eût ambitionné la gloire de former des Spartiates, et il aurait laissé tout entière à Marcel la vaine satisfaction de dresser des jeunes gens a la danse. Il voyait assez peu de choses dans un menuet, et quant à l'académie, je crains fort qu'il n'en ait ignoré jusqu'au nom. Est-ce raison, encore une fois, de le calomnier au point de dire qu'il n'aimait que les organisations contrefaites? Ah ! Monsieur Roger de Beauvoir, vous vous attaquez a bien forte partie. Il est vrai qu'un loyal chevalier comme vous ne saurait se mesurer avec les faibles et les opprimés. Vous ne rompez en visière qu'avec les forts. Nous, vos adversaires, nous applaudirons, sans arrière-pensée, à votre bouillant courage.
Assez d'objections. Louons maintenant le drame découlé avec tant de verve par l'auteur. Les deux volumes que nous avons sous les yeux forment la première partie d'une existence qui ne se développe qu'à travers un entrelacement très-curieux d'aventures. M. Roger de Beauvoir nous montre d'abord Saint-Georges à Saint-Domingue. Les mœurs des Antilles au dixhuitième siècle sont peintes avec une rare fidélité historique. L'érudition de l'auteur n'offre que fort peu de prise à la critique, et cette érudition a le mérite de n'être nullement paradoxale, quoiqu'elle soit sans effort pure do tout lieu commun de collége. Les Niebuhr ne s'écartent malheureusement de la façon ordinaire de penser qu'à la condition souvent d'aborder les extravagaaces les plus effrayantes. Ils innovent pour le moins autant dans le faux que dans le vrai, et ils agrandissent le domaine de l'erreur en même temps qu'ils étendent le domaine de la vérité. M. Roger de Beauvoir a été nouveau, tout en éludant le paradoxe, et son drame, encadré dans des paysages vigoureusement colorés, émeut et attache.
Attendons la publication des deux volumes qui vont suivre, pour entrer dans l'analyse des caractères. Saint-Georges ne peut être définitivement jugé que dans tout l'éclat de ses succès parisiens où il doit nous apparaître. Le mulâtre ne brillera de toute sa gloire que chez Madame de Montesson.
1819, Qui est ce Saint-George ?
- En note : M. le Chevalier de Saint-George, Gardes du Corps.
Augustin Barruel.- Mémoires pour servir à l'histoire du jacobinisme, 1819.
Ce peuple égal et libre, et souverain législateur, peut encore vouloir que sa religion soit maintenue dans son intégrité ; qu'à son Roi appartiennent toute la puissance nécessaire pour contenir les séditieux et les rebelles. L'amour de leurs Autels et de leur Prince est encore dans le cœur des Français. Il faut aux conjurés une force tirée du sein même de ce peuple, qu'ils puissent diriger à leur gré, ou pour ou contre lui, suivant qu'ils le verront docile ou revêche à leur voix, et surtout une force qui annulle celle du Souverain. Tout a été prévu ; les sophistes[11] ont dit depuis longtemps : «Oh ! que nous aurions fait un grand pas , si nous étions délivrés de ces soldats étrangers et mercenaires ! Une armée de nationaux» se déclarerait pour la liberté, du moins en partie ; mais c'est bien pour cela qu'on tient des troupes étrangères[12].» Les sophistes l'ont dit depuis trente ans ; les conjurés ne l'ont pas oublié. Déjà leur armée de nationaux est formée, et c'est du fond des Loges maçonniques qu'est sorti l'exemple et le signal. Ce même Savalette de Lange, le président du Comité secret des Amis-Réunis, le grand maître de la correspondance, s'est présenté aux Municipes Parisiens, et voici sa harangue :
- Messieurs, je suis caporal ; Voici des citoyens que j'ai exercés à manier les armes pour la défense de la patrie. Je ne me suis point fait leur Major ou leur Général, nous sommes tous égaux, je suis simplement Caporal ; mais j'ai donné l'exemple. Ordonnez que tous les citoyens le suivent ; que la Nation prenne les armes, et la liberté est invincible. (Savalette de Lange)
Savalette, en tenant ce discours, ne présente avec lui que sept à huit brigands équipés en soldats comme lui. Leur aspect et les cris répétés de "Sauvons la Patrie", excitent l'enthousiasme ; un peuple immense entoure en ce moment les Municipes ; la motion de Savalette est à l'instant changée en décret. Le lendemain, l'armée des Nationaux Parisiens se forme, et bientôt les Provinces de tout l'Empire en comptent des millions[13]. Ils se sont tous voués aux conjurés ; il est temps que Louis XVI éprouve leur puissance. Il a chassé le perfide Necker ; ils ont encore besoin de lui. Déjà ils l'ont forcé de le rappeler. Il hésite à sanctionner les droits de l'homme égal et libre du peuple souverain ; ils sauront lui montrer toute la force de ce peuple.
En faveur de ces Droits , tous les conseils des conjurés s'unissent, et ils ont dit : De retour auprès du Trône , Necker affamera ce peuple pour le forcer à l'insurrection ; les Frères excitateurs enverront de Paris les harpies des faubourgs demander du pain à Louis XVI ; désormais à la tête des Municipes , Bailly et ses assesseurs les feront suivre par les légions des Nationaux ; désormais à la tête des Nationaux, Lafayette les emmènera à Versailles ; il entourera Louis XVI, sous prétexte de veiller à sa défense , et il s'endormira. Mirabeau, Péthion et Chapellier, Montesquiou et Duport , Charles Lameth , Laclos , Sillery , d'Aiguillon, préviendront l'Assemblée qu'il faut au peuple des victimes ; ils l'empêcheront de se porter auprès du Monarque pour veiller sur ses jours ; ( séance du 5 Octobre ) et ils profiteront des ténèbres pour animer la populace, les brigands et les soldats. Ils ont déjà tout le cœur des furies ; ils en prendront le masque et le costume pour diriger leurs coups. [14] D'Orléans abreuvera ses monstres des liqueurs de la rage , de la frénésie ; et il leur montrera dans la Reine, la première victime à immoler. Syeyes et Grégoire, et la foule des autres conjurés , resteront spectateurs ; mais si le Roi succombe, ils donneront la couronne à d'Orléans , sûrs de la morceler au gré de leur égalité et de leur liberté, dès qu'il la tiendra d'eux. Necker se cachera ; sa vertueuse épouse , parée de ses bouquets, avec sa fidèle compagne, la Maréchale de Beauveau, et dans les galeries de Versailles au moment du carnage, tranquille spectatrice des fureurs des brigands, dira froidement à ceux qui leur résistent : Laissez donc faire ce bon peuple, il n'y a pas de danger. Il n'y en a point pour elle ; déjà elle a eu soin d'en prévenir, en ces termes , son Frère Germani : « Soyez tranquille , tout ira bien ; nous ne pouvons ni parler ni écrire.» (Lettre du 5 Octobre.)
Les atroces complots qu'une si digne confidente ne peut écrire, la nuit du cinq au six Octobre les a fait éclore ; l'historien n'a pas besoin de nos Mémoires pour en peindre l'horreur ; les dépositions des témoins entendus par les Magistrats du Châtelet, les dévoileront à la postérité. Mais d'Orléans pâlit ; une poignée de ses Gardes du Corps, les seuls dont les perfides assurances de Lafayette aient permis à Louis XVI de rester entouré, forment autour de lui et de Marie-Antoinette la barrière des héros. Leur valeur enchaînée par les ordres d'un Roi, qui ne leur permet pas de répandre le sang de ses assassins mêmes, ne les, empêche pas de prodiguer le leur. A force de prodiges, de courage et de fidélité, ils ont su résister à des forêts de piques et de haches[15] et empêcher Philippe de consommer ses forfaits. Le jour qui vient les éclairer, a fait rougir ses brigands mêmes des horreurs dont il les fait les instrumens ; les Nationaux se souviennent enfin qu'ils sont Français.
Références
- Jean-Joseph Alexis David de Saint-GeorgesLettres de Charlotte à Caroline pendant sa liaison avec Werther, 2 vol. in-12, Fathotn et Melwill, de Smolett, Paris, 1796, 4 vol. in-12 (BNF 30027962)
- Louis Petit de Bachaumont, Continué par Pidansat de Mairobert et et Moufle d'Angerville, Mémoires secrets pour servir à l'histoire de la république des lettres en France depuis MDCCLXII jusqu'à nos jours, ou, Journal d'un observateur ... : XVIIIe siècle : 1762-1780, Londres, Chez John Adamson, .(BNF 30044503).
- Dans le même texte, Saint-George est écrit une fois avec s, une fois sans s.
- Dans le même texte, Saint-George est écrit une fois avec s, une fois sans s.
- Paul Henri Dietrich baron d'Holbach, 1723-1789, Essai sur l'art de ramper, à l'usage des courtisans, facétie philosophique tirée des manuscrits de feu M. le baron d'Holbach et insérée dans la Correspondance de Grimm (décembre 1790) : XVIIIe siècle : 1723-1790, Paris, Correspondance de Grimm, 1790, . (BNF 35154474). Domaine public, lire en ligne sur Gallica, Identifiant : ark:/12148/bpt6k84523m.
- Personnage remplissant de hautes charges, à qui cette appellation est conférée à titre honorifique
Officiers du roi, d'un prince, d'un grand, correspondant à différentes fonctions.
Celui qui appartenait à l'écurie. Celui qui appartenait à l'écurie d'un prince, d'un grand.
Écuyer (de) bouche. Celui qui rangeait les plats à l'office avant de les faire servir. Écuyer de cuisine. Celui qui avait une fonction importante à la cuisine.
Celui qui avait la charge de l'écurie du roi, d'un prince, d'un grand. - Cet ouvrage, qui fut présenté à Charles Ier par Rubens, vers l'an i63o, tomba plus tard dans la possession de la famille Doria à Gènes. Il rentra en Angleterre en i8o2 et fut payé trois mille guinées par le marquis de Stafford qui le donna, en i827, à la galerie nationale ».
Nous avons déjà fait mention du tableau représentant saint Georges et qui est un des plus beaux que Rubens produisit en Angleterre. Cette pièce représente un vaste paysage coupé par une rivière, la Tamise, et au fond duquel on aperçoit le palais de Windsor. Vers le centre, on voit saint Georges tenant le pied droit appuyé sur le cou du dragon vaincu et présentant à Cléodelinde la ceinture qu'elle lui avait donnée pour lier le monstre. Ces deux figures sont les portraits du roi Charles I°r et de la reine Henriette-Marie. Plus près du spectateur, à droite, est disposé un groupe de quatre femmes qui déplorent les ravages commis par le dragon et exprimés par des cadavres couchés sur le sol et de la vue desquels deux enfants se reculent avec horreur. Deux écuyers se trouvent à la gauche du saint. L'un d'eux, monté sur un cheval, est armé de pied en cap, l'autre est debout à côté de son cheval dont il tient la bride. Derrière eux sont placées, sur une colline, neuf figures qui regardent la scène. A l'extrémité de la composition on remarque trois femmes qui se tiennent embrassées et contemplent avec étonnement l'exploit du saint, vers lequel descendent deux anges portant chacun une couronne.
Ce tableau, selon Michel 3, fut offert par Rubens au roi, mais c'est une erreur; car1e catalogue royal lui-même porte que cet ouvrage fut acheté par le roi à M, Endymion Porter ». Après la dispersion de la collection de Charles I°r, il fut emporté à Paris et entra dans la galerie du duc d'Orléans. A la vente de cette galerie, en i798, il fut payé mille guinées par M. Morland, des mains duquel il rentra dans la collection royale d'Angleterre ". - Sophistes : Maître de rhétorique et de philosophie enseignant la sagesse, l'art de parler en public, la science du raisonnement orientée vers des fins utilitaires. Repoussent l'empire de la tradition. « L'homme est la mesure de toutes choses ». Leur humanisme repose sur une grande confiance dans les valeurs sociales et se traduit par un véritable engouement pour les questions politiques
- ( Voy. let. attribuée à Montesquieu , t. 2 , de ces Mém. ch. 2. )
- Bien des Auteurs se sont laisse tromper sur l'établissement de cette Garde nationale. Ils nous citent en preuve un arrêté du Comité des Electeurs, envoyé de l'Hôtel de Ville à toutes les sections de Paris pour former cette Garde, et signé par MM. de Flesselles, Tassin, de Leutre, Fauchet, le Marquis de la Salle; or il est constant, et tout le monde sait,
- que cette Garde nationale ne fut formée que deux jours après la prise de la Bastille ;
- que M. de Flesselles fut assassiné le jour même de la prise de cette Bastille ;
Mais ce qu'on ne sait pas , c'est que le procès-verbal de cet arrêté , ainsi que tous les autres procès-verbaux de ce qui se passoit à l'Hôtel de Ville , pendant la première année de la Révolution, ne furent rédigés que l'année suivante , par le sieur du Vernier, sous les ordres de Lafayette , qui, malgré bien des observations, ne laissa rien changer a ce qu'il y avoit fait mettre , et qui auroit surtout été bien fâché de voir le monde instruit de la véritable origine de cette Garde nationale, qu'il étoit si enchanté de commander.
- (Les dépositions juridiques , témoins 157, 226, 230, 373.)
- Ce jour du six Octobre fut le dernier de la Monarchie Française. Quand elle renaîtra , qu'un monujnent soit élevé aux braves Chevaliers , à qui il ne manqua, pour la sauver, que d'être plus libres dans leur courage. Que leur nom soit au moins consacré dans J'Histoire. Je voudrois mettre ici la liste des soixante qui, se trouvant alors au Château , méritèrent si bien le nom de Gardes du Corps. Je n'ai pu me procurer les noms que des suivant :
- M. le Duc de Guiche, Capitaine ;
- M. le Marquis de Savonnière, Chef de Brigade ;
- M. le Vicomte d" Agoult ;
- M. le Vicomte de Sesmaisons ;
- M. le Comte de Mauléon ;
- M. le Chevalier de Dampierre ;
- M. le Chevalier de Saint-George, Gardes du Corps.
- MM. de Berard, 2 frères ;
- M. de l'Huilliers ;
- M. le Marquis de Varicourt, tué ;
- M. le Chevalier Deshutes, tué ;
- M. de Miomandre :
- M. le Baron Durepaire ;
- M. Demiers ;
- M. Moucheron;
- M. le Chevalier de la Tranchade ;
- M. le Chevalier de Duret ;
- M. le Chevalier de Valory ;
- M. le Comte du Mouthier ;
- M. Bernady ;
- M. MM. Horric, 3 frères ;
- MM. de Malderet, 5 frères ;
- M. Renaldy;
- M. de Lamotte ;
- M. le Chevalier de Monsaut;
- M. Puget.
Œuvres de Saint-George
Année | Editeur | Lieu | Titre Bnf | () | [Url lire en ligne] sur Gallica | LienPartition Titre |
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1777 | Le Duc | Paris, Lyon, Bordeaux | IXe Concerto pour le violon... Oeuvre VIIIe, gravé par Melle Ollivier | Texte de la cellule | Texte de la cellule | |
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[url google Titre] : XVIIe – XIXe siècle : 1650-1850, Paris, Editions, année. (), [Url lire en ligne] sur Gallica
Roi des Violons
ROI DES VIOLONS. C'est le titre que portait, avant l'année 1773 , le chef de la communauté des maîtres à danser & des joueurs d'instruments. On l'appelait aussi Roi & maître des ménestriers & joueurs d"instruments.
Jean-Pierre Guignon est le dernier qui ait été pourvu de cet office. Le Roi s'étant fait rendre compte des pouvoirs & privilèges généralement attribués à cette charge, & sa majesté ayant reconnu que l'exercice de ces privilèges nuisuit au progrès de l'art de la musique, elle a donné au mois de mars 1773, un édit par lequel elle a éteint & supprimé la charge de Roi & maître des ménestriers & joueurs d'instruments, tant hauts que bas du royaume, vacante par la démission volontaire qu'en avait faîte le sieur Guignon.
Un arrêt du conseil du (i),dont l'exécution a été ordonnée par lettres-patentes du suivant, avait, avant la suppression dont on vient de parler, annullé les concessions des charges de lieutenants généraux & particuliers du Roi des Violons.
(1) Voici cet arrêt :
Le roi étant informé que la communauté des maîtres à danser, connue sous le nom de Confrérie de saint Julien des ménestriers, se serait crue fondée sur des statuts confirmés par édit du mois d'octobre 1658, auxquels elle aurait donné une interprétation trop étendue, & qui ont été abrogés par des lois postérieures, notamment par la déclaration du , & par les lettres-patentes du ; & sur ce qui a été représenté à sa majesté, que ladite communauté, sans la participation du sieur Guignon, nommé Roi des violons & des ménestriers par brevet du , aurait vendu ou concédé des charges de lieutenants généraux & particuliers du Roi des violons dans les provinces à différents particuliers, & nommément au sieur Barbotin, qui exerce & fait exercer par des lieutenans particuliers par lui commis ; envers les musiciens, même ceux des églifes cathédrales & autres, de prétendus droits & des vexations qui troublent le bon ordre, sa majesté aurait jugé à propos de réprimer de tels abus, & en conféquence, s'est fait représenter, en son conseil, lesdits statuts & édit de 1653, ladite déclaration du & les lettres-patentes du , desquels sa majesté s'étant fait rendre compte, & bien informée en outre que ledit sieur Guignon n'a jamais, en sa qualité de Roi des violons & des méneftriers, commis aucuns lieutenants généraux ni particuliers dans les provinces & villes du royaume, sa majesté n'aurait pu voir sans étonnement que ladite communauté aurait nommé des lieutenants généraux & particuliets du Roi des violons, & notamment le sieur Barbotin dans différentes provinces, lequel a nommé des lieutenants particuliers qui le représentent, & sa majesté voulant faire connaître ses intentions à cet égard ; ouï le rapport, & tout considéré, le roi étant en son conseil, a cassé & annulé, cassee & annulle la vente & concession faite par la confrérie de saint julien des ménestriers, & toutes les charges de lieutenants généraux & particuliers du Roi des violons dans toute l'étendue du royaume, & notamment celle du sieur Barbotin, révoquant tous les pouvoirs que lesdits sieurs lieutenants généraux, & ledit sieur Barbotin avaient accordés à leurs lieutenants particuliers qui les repréfentaient, auxquels sa majesté interdit toutes fonctions ; fait sa majesté défenses à tous musiciens & autres, de reconnaître : lesdits lieutenants généraux & particuliers & ordonne que, tant ladite confrérie de saint Julien des ménestriers[1], que tous ceux qui la composent, seront tenus de se conformer aux dispotitions de l'édit du mois de mars 1767, concernant les arts & métiers, & de se retirer pardevant le bureau établi à cet effet, pour y faire régler leurs prétentions. Et seront sur le présent arrêt, lequel sera imprimé & affiché partout où besoin sera, toutes lettres-patentes nécessaires expédiées. Fait au conseil d'Etat du roi, sa majesté y étant, tenu à Versailles le .
Signé, Phélypeau
BERNHARD (jeudi 8 juin 1809, Ribeauvillé - 1884, Haguenau). Notice sur la confrérie des joueurs d’instruments d’Alsace relevant de la juridiction des anciens seigneurs de Ribaupierre,insérée dans le tome III de la Revue Historique de la noblesse,sous la direction d’André Borel d’Hauterive, Paris, 1844, p.169. - Mémoire sur la corporation des ménétriers de Paris, dont un extrait parut dans la Bibliothèque de l’Ecole des Chartes, tomes III, IV et V.
Constant Pierre.- Les facteurs d'instruments de musique. Les luthiers et la facture instrumentale. Précis historique. PARIS. ED. SAGOT, Librairie Musicale, 18 rue Guénédaud, 1893.
Rue des ménétriers (actuelle rue Rambuteau)
Eglise Saint-Julien des Ménétriers
Eglise Saint-Julien des Ménétriers itre Histoire de Paris depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, Volume 2 Histoire de Paris depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, Amédée Gabourd Auteur Amédée Gabourd Éditeur Gaume frères et J. Duprey, 1864
Au moyen âge la foi et les pratiques de la religion sanctifiaient et relevaient toutes les professions, toutes les conditions sociales ; l'église Saint-Julien des Ménétriers l'atteste, ne fût-ce que par son titre. Deux joueurs d'instruments, alors appelés jongleurs ou ménétriers, Jacques Grure et Hugues ou Huet le Lorrain, fondèrent cette église, ainsi qu'un hôpital attenant; mais ils n'y parvinrent qu'après avoir éprouvé beaucoup d'obstacles. Ils achetèrent d'abord de l'abbesse de Montmartre un emplacement , puis par le moyen de quêtes ils formèrent une somme suffisante pour faire face aux frais de la construction d'un hôpital et d'une chapelle, laquelle fut dédiée à saint Julien et à saint Genest. Ces constructions étaient terminées en (335. Les confrères contribuèrent par des dons annuels à l'entretien d'un chapelain. Les ménétriers ou jongleurs étrangers, passant par la ville de Paris, étaient hébergés dans cet hôpital.
Les ménétriers, jongleurs, jongleresses formaient alors à Paris une corporation ; ils habitaient la même rue, appelée autrefois rue des Jongleurs et aujourd'hui des Ménétriers. Dès l'an i32i , au mois de septembre, ils avaient consolidé leur association par un règlement scellé à la prévôté de Paris.
Les seuls jongleurs et ménétriers de la corporation de Paris avaient le droit de faire entendre le bruit de leur musique aux fêtes et aux noces qui se célébraient dans cette ville et d'y rester pendant toute leur durée. Les ménétriers étrangers ne devaient point s'y présenter ; s'ils s'en avisaient ils étaient condamnés à une amende. Ces ménétriers étaient gouvernés par un roi et par le prévot de Saint-Julien ; l'un et l'autre étaient autorisés à bannir de Paris, pendant un an et un jour, les ménétriers parisiens qui, ne faisant point partie dela corporation, et qui, n'ayant point juré d'observer ses règlements, tenteraient d'exercer leur métier dans cette ville.
Les anciens annalistes qui parlent de l'église de SaintJulien des Ménétriers la considèrent comme un monument peu remarquable; de nos jours ce jugement assez sévère a été rectifié par l'étude des dessins et des vieilles gravures qui représentaient cet édifice. Aux deux côtés du portail on remarquait la statue de saint Julien et celle de saint Genest ou Genois; ce dernier, qui était comédien à Rome, souffrit le martyre sous le règne de Dioclétien. Avant la révolution française on lisait, au-dessus de cette même porte, l'inscription suivante :
« L'an 1331, sous le règne de Philippe de Valois, roi de France, cette chapelle et église a été bastie et fondée par un des vingt-quatre violons du roi et par un des maîtres de la ville de Paris, dont les vingt-quatre violons et les maîtres joueurs d'instruments et à danser de la ville de Paris ont été et sont de temps immémorial fondateurs, patrons laycs , seuls possesseurs , dotateurs , gouverneurs et administrateurs d'icelle. Cette inscription a été posée, du consentement de la communauté, en l'année MDCCXIX, par les soins de messieurs François Bourdin, Charles Goupy-Auroi et Pierre Deshayes,jurés-députésencharge. »
La confrérie de Saint-Julien avait « un scej pour sceller les quittances des dons et lais qu'on leur faisoit et autres lettres, lequel estoit de letton rond , et au milieu estoit Nostre-Seigneur dans une nef en guisede ladre. SainctJulian enl'un des boute, tenant deux avirons, et à l'autre bout sa femme, tenant un aviron d'une .main, de l'autre une lanterne. Au-dessus de l'espaule dextrede Nostre-Seigneur y avoit une fleur de lys. Auprez sainct Julian estoit sainct Génois, tout droit, tenant une vielle comme s'il vielloit, et estoit entre deux hommes agenouillez. Autour du scel estoit esorit : C'est le sceau de l'hospital de Sainct-Julian et Sainct-Genois, lequel a esté vérifié en Chastelet et à la cour de l'official; et scelloient en cire rouge. » Yoici l'explication du sujet représenté sur le sceau ; il fait allusion à un fait rapporté dans la légende du patron des musiciens. « Sainct Julian, après avoir longuement voyagé, s'en revint en sa maison, et, trouvant deux personnes couchez en son lict, pensa que ce fust un adultère avec sa femme, et les tua tous deux; et c'estoient ses père et mère que sa femme avoit charitablement receus pendant qu'il estoit absent. Après avoir cogneu sa faute il prend congé de sa femme pour s'en aller en pays incogneu faire pénitence le reste de sa vie. Mais elle ne voulut l'abandonner, ets'en allèrent tous deux auprez une rivière fort dangereuse à passer, où ils bastirent un petit hospital pour recevoir les pauvres, et firent un basteau pour passer l'eau à ceux qui se présenteroient. Faisant cet office, il mérita recevoir Noslre-Seigneur en forme de ladre, lequel luy annonça son pécbé luy estre pardonné, et incontinent ce diparut. C'est pourquoy il est figuré au milieu du basteau , pendant que sainct Julian et sa femme avironnent (i). » (1) Dubreuil, cité par M. de Gaulle.
N° 168 de la rue Saint-Martin
église Saint-Julien-des-Ménétriers, 168 rue Saint-Martin Titre Dictionnaire administratif et historique des rues et monuments de Paris Auteur L. C. Lazare Compilé par Felix Lazare Éditeur Au bureau de la revue municipale, 1855
Au n° 168 on voyait, avant la révolution, l'église Saint-Julien-des-Ménétriers. — « L'an de grâce 1328, » [dit Dubreuil), le mardi devant la Saincte-Croix, en «septembre, il y avoit, en la rue Saint-Martin-des» Champs, deux compagnons ménestriers qui s'entr'ay» moient parfaiclement et estaient toujours ensemble. » L'un estoit de Lombardie et s'appeloit Jacques Graze » de Pistoie, autrement dit Lappe ; l'autre estoit de Lor» raine et avoit nom Huet, le guette du palais du Roi. » Or advint que le dit jour après disner, ces deux » compagnons estant assis sur le siège delà maison du n dit Lappe etparlans de leur besogne, virent de l'autre » part de la voye, une pauvre femme appelée Fleurie de » Chartres, la quelle estoit en une petite charrette, et » n'en bougeoit jour et nuict, comme en (reprise d'une » partie de ses membres, et là, vivoit des aumosnes des » bonnes gens. Ces deux, esmeus de pitié, s'enquirent » à qui'appartenoit la place, désirants l'achepter et y » bastir quelque petit hospital. Et après avoir entendu » que c'estoit à l'abbesse de Montmartre, ils l'altèrent "trouver; et pour le faire court, elle leur quitta le » lieu à perpétuité, à la charge de payer par chacun an » cent sols de rente, et huict livres d'amendement de» dans six ans seulement, et sur ce, leur fit expédier "lettres, en octobre, le dimanche devant la Sainct» Uenys 1330. Le lendemain, les dits Lappe et Huet » prindrent possession du dit lieu, et pour la mérnQire » et souvenance firent festin à leurs amis. » — Telle fut l'origine de l'église et de l'hôpital Saint-Julien. Quelques ménétriers se réunirent aux deux fondateurs et liront construire le petit hôpital, dont la pauvre Fleurie wciipa jusqu'à sa mort le premier lit. Les ménétriers "dictèrent ensuite, au prix de douze livres et douze soh île rente par an, une maison sise au coin de la rue Palée aujourd'hui du Maure), et obtinrent la permission de faire bâtir une chapelle. L'hôpital reçut les noms de Saint-Julien et Saint-Genest, et la chapelle ajouta à ses litres celui de Saint-Georges. L'architecture de la petite Oçlise Saint-Julien devait exciter la curiosité des ar [ocr errors]
listes. Sa façade pittoresque était d'une délicatesse remarquable. Elle consistait en une grande arcade accompagnée de quatre niches. La frise de l'arcade était remplie de petits anges qui jouaient de plusieurs instruments, alors en usage, tels que l'orgue, la harpe, le violon, le rebec à trois cordes, la vielle, la mandoline, le psaltérion, la musette, le cor, le hautbois, la llùle de Pan, la flûte à bec, le luth Qt le tympanon. Dans la niche à gauche était la statue de saint Julien ; à droite, celle du martyr saint Genest, comédien à Rome, sous le règne de Dioclétien. Ce saint, protecteur des musiciens et des histrions, était coiffé d'une espèce de loque cl couvert d'un simple manteau. Il tenait à la main un violon. Les ménétriers et les jongleurs demeuraient presque tous dans la rue qui porta leur nom, et qui se trouve aujourd'hui confondue dans la rue de Rambuteau. Réunis en confrérie dès l'année 1331, ils signèrent, au nombre de trente-sept, un règlement qui fut enregistré au Parlement, le 23 novembre de cette année. Les jongleurs et ménétriers de la corporation de Paris avaient seuls le droit de se présenter aux fêtes qui se célébraient dans cette ville. Les ménétriers étrangers ne pouvaient exercer leur industrie, sous peine d'être bannis de Paris pendant un an et un jour et de payer une amende. Cependant, lorsqu'ils ne faisaient que passer par la ville, ils étaient hébergés aux frais de l'hôpital fondé par Lappe et Huet. La corporation des ménétriers était gouvernée par un roi et par le prévôt de Saint-Julien. Constantin, célèbre violoniste de la cour de Louis XIII, fut élu roi des musiciens de Paris. A sa mort, arrivée en 1657, Dumanoir lui succéda sous le nom de Guillaume I"; son fils, Guillaume II, qui le remplaça, abdiqua volontairement en 1685. Le royaume des ménétriers tomba dans l'anarchie jusqu'en 1741. A cette époque, le célèbre Guignon monta sur le trône, mais les vapeurs de la royauté excitèrent son insolent despotisme. Une insurrection générale força l'imprudent monarque à signer son abdication. Le titre de roi des musiciens fut supprimé en 1773. Dès l'année 1744, l'archevêque de Paris avait ordonné aux prêtres de la Doctrine chrétienne de célébrer le service divin dans la chapelle de SaintJulien. Le 17 décembre 1789, une dépu talion des confrères de Sainl-Julien-des-Ménétriers se présenta à la barre de l'Assemblée nationale, et lui fit hommage do leur église. Ce curieux monument, qui contenait en superficie 235 m. 90 c., fut vendu le 25 février 1792 et transformé en maison d'habitation.
Saint-Julien-des-Ménétriers, Catacombes
Cette Église, fondée en 1331, avec un petit hôpital, par Jacques Grure ou Grare, natif de Pistoie en Lombardie, et Hugues ou Huet le Lorrain, tous deux ménétriers ou joueurs d'instruments , sur un terrain qui leur fut concédé par les abbesses et religieuses de Montmartre, à condition d'en payer cent sous de redevance, et une somme de huit livres dans le cours des six premières années (1), fut démolie en 1792. Les ossements qui y furent recueillis sont déposés dans les Catacombes, sous l'inscription de Saint-julien-des ménétriers, le . SAINT-JULIEN-DES-MÉNÉTRIERS , LE l8 JUIN I792. ( 1 ) Histoire de la Ville de Paris, I, p. 3 75.
Saint-julien-des ménétriers, Histoire
SATNT-JUL1EN-DES-MÉNÉTRIERS Titre Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris, Volume 2 Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris, Hippolyte Cocheris Auteurs Lebeuf (Abbé), Hippolyte Cocheris Éditeur A. Durand, 1864
15 « En l'an de grâce 1328, le mardy devant la saincte Croix en Septembre il y avait en la rue de saint Martin des Champs, deux compagnons Ménestriers qui s'entr'aymaient parfaitement et estaient toujours ensemble. Si estait l'un de Lombardie et avait nom Jacques Grare de Pistoie, autrement dit Lappe ; l'autre était de Lorraine et avait nom Huet, le Guette du palais du Roy. Or, advint que le jour susdit après dîner, ces deux compagnons étant assis sur le siège de la maison dudit Lappe et parlant de leur besogne, virent de l'autre part de la voie, une pauvre femme appellée Fleurie de Chartres, laquelle était dans une petite charrette, et n'en bougeait jour et nuit, comme entreprise d'une partie de ses membres, et là, vivait des aumônes des bonnes gens. Ces deux, émus de pitié, s'enquerrent à qui appartenait la place, désirant l'acheter et y bâtir quelque petit hôpital. Et après avoir entendu que c'était à l'abbesse de Montmartre, ils l'allèrent trouver, et pour le faire court, elle leur quitta le lieu à perpétuté, à la charge de payer par chacun an cent sols de rente et huit livres d'amendement dedans six ans seulement, et sur ce, leur fit expédier lettres, en octobre, le Dimanche devant la Saint Denys 1330. Le lendemain, lesdits Lappe et Huel prindrent possession dudit lieu, et pour la mémoire et souvenance firent festin à leurs amis. » Telle est selon Dubreul la touchante origine de la chapelle Saint-Julien-des-Ménetriers, qui s'appela primitivement l'église de Saint-Julien et Saint Gènes. Elle était située rue Jean-Paulée, aujourd'hui rue ou cours du Maure, sur l'emplacement du n° 96 de la rue Saint-Martin. » Les jugleurs, ménestriers et maîtres en l'art et science de ménestrandie, dépendant de la science et art de musique, qui lors étaient demeurant en cette ville de Paris, » ayant résolu d'aider leurs confrères à construire un hôpital "pour héberger les pauvres en l'honneur et révérence de Dieu, de Notre-Dame, de saint Julien du Mans, et de sain Genest" achetèrent un terrain, dont ils prirent possession, comme nous l'avons vu plus haut, le . Le , il y eut un accord entre les ménestrels et différents particuliers pour faire bâtir la chapelle, et le de la même année, on transporta aux Ménestrels l'hôpital de Saint-Julien-aux- Jongleurs, en laquelle église et hôpital, il y avait aucune fondation de rentes, fondés sur les aumônes, offrandes, oblations et bienflais qui ce faisoient par le peuple de Paris, et principalement sur la boeste et quête qui se faisaient par les ménestriers et joueurs de ménestrandie, aux noces où ils étaient et autres fêtes de cette ville de Paris et d'environs(1). Le , Guillaume de Chanac, évêque de Paris, leur permit de prendre cloches et de faire célébrer l'office divin en note et sous-note, avec 20 jours de pardon. La première cloche de Saint-Julien, qui pesait 80 livres, fut donnée par Thibauld Sarrazin, et existait encore en 1770. Les musiciens avaient indemnisé le curé de la paroisse de Saint-Merry, qui prétendait aux droits paroissiaux dans la nouvelle chapelle, Une bulle du pape Clément VI, obtenue par l'intervention du roi Philippe de Valois, leur accorda, le , la collation à perpétuité du bénéfice. En conséquence de cette bulle, l'évèque Foulques de Chanac érigea, le suivant, la chapellenie en bénéfice perpétuel, qu'il conféra à Jean de Villars, présenté par l'administration.
L'abbé Lebeuf dit, dans la trop courte notice qu'il a consacrée à SaintJulien-des-Ménétriers, qu'on peut consulter Piganiol pour ce qui regarde l'entrée des Pères de la doctrine, dans la maison du chapelain. Je ne donnerai pas le même conseil à mes lecteurs, car j'ai trouvé la notice de Piganiol, non seulement peu claire, mais inexacte en plusieurs points. C'est ainsi qu'en la lisant, il est difficile de savoir si les Pères de la Doctrine chrétienne sont entrés à Saint-Julien-des-Ménétriers, vers 1630, ou après l'arrêt du conseil du . Le journal d'Ol. d'Ormesson (tome 1, p. 125), entre heureusement, à propos du privilège des maîtres violons (les 24 violons du roi), de nommer aux bénéfices de Saint-Julien-des-Ménétriers, dans quelques détails précis, qui nous permettent de donner une date exacte. "M. de Morangis, lit-on à la date du mardi , nous dit qu'il venait d'installer les pères de la doctrine chrestienne à Saint-Julien-des-Menestriers, au lieu de certains prêtres qui vivaient mal, et que la confrérie des violons conférerait dorénavant à ces places des religieux de la Doctrine chrestienne. 11 nous dit comme il y estait entré de force avec des archers, suivant l'ordre de M. de Paris et arrêt du conseil, sans le consentement des maîtres violons, qui en ont la nomination." Cette violence servit peu la cause des doctrinaires, qui après un long procès, furent définitivement déboutés de leurs prétentions par un arrêt du Parlement du , et un arrêt du Conseil-d'État du . Ils ne conservèrent que la maison du chapelain, à qui ils firent une rente de 300 livres, et n'eurent aucune part à la célébration du service religieux de la chapelle.
Un arrêt du , avait décidé que : "les maîtres, joueurs d'instruments et de danse de Paris, demeureraient à perpétuité fondateurs, patrons, laïcs, gouverneurs, nominateurs, présentateurs, administrateurs et propriétaires de l'église et hôpital de Saint-Julien ; mais le corps des maîtres de danse, ayant été supprimé en février 1776, Louis XVI, considérant que les membres de l'académie de danse, établie par lettres patentes du mois de mars 1661, représentaient le corps supprimé des maîtres de danse, décida qu'ils auraient en cette qualité la chapelle de Saint-Julien-des-Ménétriers et que «ladite académie jouirait de tous les droits qu'exerçait la communauté des maîtres de danse, à l'effet de quoi, tous les titres desdits biens, meubles et immeubles, leur seraient remis pour les conserver dans le dépôt de leur salle d'assemblée qui se tiendrait dans l'enclos de leur chapelle de Saint-Julien-des-Ménétriers, et excercer les droits et actions résultant desdits titres". Les membres de l'ancienne communauté des joueurs d'instruments réclamèrent vivement contre cette décision, et par une lettre de Lenoir, en date du , on voit que le lieutenant de police était occupé "de l'examen des titres de la fondation de la chapelle Saint-Julien" et qu'il espérait "sous peu de temps être en état de donner son avis sur les droits de l'ancienne communauté. La Révolution mit fin à toutes les réclamations, et le , les commissaires députés des maîtres à danser de la ville de Paris, vinrent à l'Assemblée nationale, faire don à la nation de leur chapelle de Saint-Julien, qui fut vendue le , et abattue peu de temps après.
BIBLIOGRAPHIE
MANUSCRITS
Les documents sur la chapelle de Saint-Julien-des-Ménétriers conservés aux archives de l'Empire, sont rares et disséminés.
Un carton de la section administrative (S. 4872), renferme quelques pièces de procédure, des transactions et des titres d'amortissement de biens, en 1522. L'autre carton coté Q. 12l5, renferme une liasse de pièces qui peuvent servir à l'histoire de la chapelle, telles que : transactions, pièces de procédure, mémoires, requêtes, déclarations de biens, lettres-patentes, correspondance officielle, etc. Un troisième carton, coté T. 1492, contient des documents du même genre et un "Extrait des titres de la communauté des maîtres de danse et joueurs d'instruments tant haut que bas, patrons de la chapelle de Saint-Julien-des-Ménétriers." Il est regrettable que ces documents soient ainsi dispersés, et qu'on n'en forme pas un fond unique, qu'il serait beaucoup plus facile de consulter, et dont on aurait une plus prompte communication.
IMPRIMÉS
Recherches sur l'histoire de la corporation des ménétriers et joueurs d'instruments de la ville de Paris, par M. Bernhard.
Article inséré dans la Bibliothèque de l'école des chartes, t. 111, p. 375.
Chapelle de Saint-Julien-des-Ménestriers, département et district de Paris, section de la rue Beaubourg.
Notice XLI des Antiquités nationales de Millin, t. IV. Cette notice est accompagnée de deux planches : la première représente le portail, la seconde les détails de la porte.
Transactions entre la communauté des maîtres à danser et joueurs d'instruments, leur chapelain et les pères de la Doctrine chrétienne, du . In-4°, 4 p. (Arch. de l'Emp., Q. 1215.)
Relative au droit de nommer à la chapelle de Saint-Julien.
Mémoire pour Jean-Pierre Guignon, pourvu par sa majesté de l'état et office de roi et maître des ménétriers et de tous les joueurs d'instrumens, tant hauts que bas, de son royaume, et la communauté des maîtres d'instruments et de danse, fondateurs et patrons laïcs de la chapelle de Saint-Julien-dès-Ménétriers, demandeurs et défendeurs, contre Jean Landrin, Guillaume-Antoine Calvière, Louis-Claude Daquin et consorts, organistes et maîtres de clavecin, et encore contre les prêtres de là Doctrine chrétienne, établis à Saint-Julien-des-Ménétriers, défendeurs et demandeurs. Paris, 1750, in-fol. (Bibl. Maz., n° 3318 J.)
(1) Extrait d'une pièce du , égarée dans un carton de la section historique, côté L. 592.
Saint-Julien-des-Ménestriers, un procès
Julien des ménestriers&pg=RA1-PT356#v=onepage&q=saint Julien des ménestriers&f=false Saint-Julien-des-Ménestriers, un procès Titre Nouvelle encyclopédie théologique, Volume 29 Nouvelle encyclopédie théologique Éditeur J.P. Migne, 1860
MÉNESTRELS, ou Ménétriers.—«Musiciens poètes, ou quelquefois simplement joueurs d'instruments, qui allaient, dès le XIe siècle, de ville en ville et de châteaux en châteaux, chantant en s'accompagnant. Les rois, les princes et les grands vassaux de la couronne avaient presque tous des ménestrels à leur service. Il y a lieu de croire que le nom de ménestrel a passé dans la langue française de l'anglais minstrill. Les noms français par lesquels on désignait auparavant les musiciens étaient troubadours , dans le midi de la France, trouvères dans le nord, chanterres, etc. Ménétrier est aujourd'hui pris en mauvaise part ; ce nom ne se donne qu'aux joueurs d'instruments qui ne savent pas la musique, et qui ne servent qu'à faire danser dans les guinguettes. ». (Fétis. )
Des Ménestrels. — «De tous les noms qui servaient, dans le XIIIe siècle, à désigner les musiciens, les poètes et les comédiens, le moins exposé aux interprétations défavorables était celui de ménestrel ou ménestriens, parce qu'il supposait la réunion de tous les talents qui pouvaient recommander cette tribu nombreuse. Le ménestrel devait savoir jouer de plusieurs intruments, ordonner des concerts de voix, composer des chants et déclamer des vers. L'art du poète ou du romancier, fréquemment cultivé par les personnages du rang le plus élevé, n'était pas exercé comme une profession distincte, et ne pouvait assurer l'existence de quiconque n'y réunissait pas l'art du mime et du musicien.
"La ménestrandie formait d'ailleurs, sous le patronage de saint Julien, une corporation sérieuse, dans laquelle on conservait assez bien la division régulière des apprentis et des maîtres ; les premiers, obligés de recevoir leurs grades des seconds, et, avant d'obtenir leurs titres de maîtres, tenus à faire preuve de certains talents et à payer une certaine taxe. Sans l'assentiment du patron, les varlets ménestrels ne pouvaient mettre un prix à leur savoir-faire, ni figurer dans les fêtes solennelles. Ainsi l'exige une ordonnance, renouvelée en 1321, uu profit de la corporation des ménétriers, et que nous regrettons de ne pas voir dans l'édition récente du Livre des métiers d'Estienne Boileau. En plusieurs circonstances, les maîtres ménestrels reconnaissaient eux-mêmes l'autorité d'un individu de leur classe, choisi d'ordinaire parmi les plus habiles pour présider aux divertissements d'apparat dans les cours souveraines. Ce personnage prenait et recevait le litre de roi des ménestrels ; il portait une couronne semblable, au moins pour la forme, à celle du roi, comte ou duc, auquel il devait sa magistrature. Partout où il se trouvait, il lui appartenait de régler les concerts, et d'en distribuer les parties entre les jongleurs et les ménestrels, rassemblés par la promesse ou la simple espérance des dons, des plaisirs et de la bonne chère. Chef d'orchestre, directeur de théâtre, et, s'il nous est permis d'ajouter, intendant des plaisirs, le roi des ménestrels réunissait des fonctions importantes, aujourd'hui séparées. Les états de dépenses des rois de France et d'Angleterre, des comtes de Flandre et de Hainaut, nous conservent la mention d'un assez grand nombre de ces arbitres suprêmes des divertissements publics chez nos ancêtres. Sous les règnes de Philippe le Bel et de ses enfants, Flajolet, en 1288, et plus tard Robert Petit, figurent parmi les ménestrels avec le titre de rois. C'est en 1338, Robert Caveron que l'on appelle roi des mènestereuls du royaume de France. En 1359, les mêmes fonctions sont remplies par Copin de Brequin, qui suivit en Angleterre le roi Jean, et que l'on voit tantôt remplir des missions délicates, tantôt exécuter une horloge singulière, et tantôt acheter des harpes et autres instruments de musique. En 1367, Jean donna même à ce Copin de Brequin une couronne d'argent. On cite encore, en 1412, Jean Partaus, roi des ménestrels de Guillaume IV, comte de Hainaut. Remarquons que, dans les comptes de Philippe le Bel, le roi Flajolet est inscrit immédiatement au-dessous du roi des héraus, ce qui ne permet pas de confondre ces deux dignités. Une ordonnance de Charles VI, rendue en 1407, à la requête du roi des ménestrels, et de toute la corporation, fixe la taxe des amendes pour les divers délits que peuvent commettre les ménestrels, et décide que la moitié de ces amendes appartiendra à l'avenir au roi de France, tandis que l'autre moitié sera divisée également entre le roi des ménestrels et l'hospice de Saint-Julien. Et comme cet hospice n'avait aucunes rentes foncières, les ménestrels sont autorisés à demander et cueillir l'aumône de Saint-Julien aux nopces et fêtes où il seront invités. Il est permis de douter que ces quêtes et aumônes aient été jamais d'un grand profit à l'hospice des ménestrels ; mais ou peut assurer que de ce patronage et de ces réclamations intéressées en faveur de l'évêque du Mans, est venu le proverbe de l'Oraison de Saint-Julien. » (Histoire littéraire de la France, t. XX, suite du un' siècle, pp. 675-677.)
— « La rue des Ménestriers a pris son nom des joueurs d'instruments qui y demeuraient, et qui avaient leur chapelle tout auprès, et de laquelle voici l'histoire :
Saint-Julien des Ménestriers. — « Deux joueurs d'instruments, qui étaient unis par une étroite amitié, dont l'un nommé Jacques Grare, dit Lappe, était de Pistoye, et l'autre nommé Huët, était Lorrain, firent bâtir, en 1331, dans la rue Saint-Martin, un hôpital pour les pauvres de leur profession, et une chapelle sous l'invocation de saint Julien, et depuis ce temps-là, on n toujours appelé cette chapelle Saint-Julien des Ménestriers, car c'est ainsi que pour lors, et longtemps après, on appelait les joueurs d'instruments, les danseurs, etc. Ministerales, ministrelli, d'où on fit le nom de ménestrels et enfin celui de ménestriers.
« Au commencement de l'an 1344, les fondateurs obtinrent du Pape Clément VI une bulle qui leur permit de doter cette chapelle de vingt livres de rente, pour y entretenir un chapelain qui y célébrerait perpétuellement l'office divin, et qui serait nommé, présenté et choisi par deux des ménestriers, qui seraient nommés à la jurande toutes les fois que la vacance arriverait. A cet effet les joueurs d'instruments achetèrent vingt livres de rente à prendre sur le domaine de Corbeil, laquelle ils firent amortir. Ils obtinrent aussi des lettres patentes pour faire faire l'érection de ladite chapelle, laquelle érection fut faite le 10 de juillet de la même année 1544 (, par Foulques de Chanac, évêque de Paris. Depuis ce temps-là, les joueurs d'instruments, à mesure qu'ils sont parvenus à la jurande, et que la vacance de la chapelle est arrivée, y ont toujours nommé jusqu'en 1644.
« Avant de rapporter ce qui aniva pour lors, j'observerai que, vers l'an 1630, les prêtres réguliers couventuels, connus sous le titre de Pères de la doctrine chrétienne, s'introduisirent par le moyen d'un de leurs Pères qui avait de l'accès auprès de la reine Anne d'Autriche, dans la maison où ils sont actuellement, et qui était celle du chapelain : ce religieux fit entendre à la reine que cet hôpital était devenu un lieu de débauche et une retraite de voleurs. Quelque temps après, les Pères de la doctrine chrétienne s'arrangèrent avec les ménestriers, en leur faisant entendre qu'ils seraient toujours les maîtres du bénéfice, et qu'il devait leur être indifférent d'y nommer un prêtre séculier, ou un des leurs, ce qu'ils obtinrent par un arrêt du conseil, le 24 décembre de l'an 1644 (). Cet arrêt fut détruit par un autre du . D'ailleurs le premier n'avait point eu d'exécution pendant l'espace de temps qu'il y eut entre lesdits deux arrêts ; car le sieur Favier, chapelain, pourvu sur la nomination des joueurs d'instruments, a vécu longtemps après. Cependant les Doctrinaires, qui ne perdaient point leur objet de vue, intentèrent un nouveau procès aux joueurs d'instruments ; mais la veille qu il devait être jugé, ils proposèrent un accommodement, transigèrent avec le sieur Favier et avec la communauté des joueurs d'instruments. Cette transaction fut passée le 6 d'avril de l'an 1664 (), et est conforme à l'arrêt de l'an 1658. Le sieur Favier étant mort, les joueurs d'instruments nommèrent à sa place le sieur Bézé, qui avait deux frères dans la congrégation de la Doctrine chrétienne, et qui par sa trop grande facilité servit beaucoup dans la suite aux desseins des Doctrinaires.
"Le roi ayant créé des charges de jurés en titre d'office dans chaque corps, celles des maîtres à danser et joueurs d instruments furent achetées par les nommés Duchesne et Aubert, gens mal famés, et par deux autres. Les Doctrinaires crurent alors que le moment était venu d'exécuter le dessein qu'ils avaient conçu depuis longtemps. Ils convinrent avec quatre jurés de leur donner mille écus, à condition qu'ils consentiraient à l'union du bénéfice du chapelain à la mense des Doctrinaires. Le succès leur fut d'abord favorable; car, ayant demandé à l'archevêché de Paris, tant en leur nom qu'en celui des quatre jurés, l'homologation de l'acte d'abandonnement consenti par les jurés et par le sieur Bézé, chapelain, l'archevêque, ayant fait informer de commodo et incommodo, donna un décret d'union sur le quel furent obtenues des lettres patentes qui furent homologuées au parlement sur la fin de l'année 1697.
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« Le roi ayant dans la suite réuni les charges des jurés aux corps des communauté, la communauté des maîtres à danser et joueurs d'instruments, de la ville et faubourgs de Paris, après avoir élu des jurés à la pluralité des voix, s'assembla extraordinairement, et par un acte signé de deux cent quatre-vingt maîtres, résolut de se faire restituer et obtint, le , des lettres de rescision contre tout ce qui avait été fait en faveur des Doctrinaires par les jurés en charge.
« Après huit ans de procès, le sieur Bézé roi, étant mort, en 1715, pendant le cours de l'instance, les joueurs d'instruments, usant toujours de leur droit, nommèrent à la desserte de leur chapelle le sieur Charles-Hugues Galand, bachelier en théologie de la Faculté de Paris et ancien curé de Magni. Ce procès, qui durait depuis si longtemps, fut enfin jugé, au rapport de M. l'abbé Pucelle ; et la cour du parlement, par son arrêt du , ayant égard à l'intervention dudit Galand et aux lettres de rescision desdits maîtres à danser et joueurs d'instruments de la ville et faubourgs de Paris, et icelles entérinant, remit les parties en l'état qu'elles étaient avant les actes des 18 et 25 mars 1695, et en conséquence reçut Iesdits maîtrès à danser et joueurs d'instruments onposants à l'exécution des arrêts des 21 juin et 29 août 1692, et à l'enregistrement des lettres patentes obtenues par lesdits religieux de la Doctrine chrétienne de Saint-Julien des Ménestriers, au mois de mai 1698, déboula lesdits religieux de leur demande en entérinant lesdites lettres; ce faisant, maintint et garda ledit Galand, nommé et représenté à la chapelle Saint-Julien par les jurés et communauté desdits maîtres à danser et joueurs d'instruments, en la possession et jouissance de ladite chapelle, etc.
« Un règlement que le roi fit pour être obsevé par les agents de change, et qui était annexé à l'arrêt du conseil, du 10 août 1720, donna encore lieu à un nouveau procès ; car il est dit dans l'article 1er, qu'ils feront célébrer, le premier jour ouvrable de chaque année, à huit heures, une messe solennelle du xxxx trine, rue Saint-Martin, et que lorsque quel raoment qu'un d'eux viendra à décéder, ils feront célébrer une messe de Requiem en lamente église, aux jour et heure marqués par le syndic qui «i fera avertir les agents de change.
« Cet article parut intéresser fa communauté des maîtres à danser et joueurs d'instruments" de là ville et faubourgs de Paris, et leur chapelain ; c'est pourquoi les jurés en charge de ladite communauté, el Charles Hugues Galand, chapelain de la chapelle de Saint-Julien des Ménestriers, présentèrent requête au roi en son conseil, tendant à ce qu il fût fait défense à la communauté des agents do change de faire dire ni célébrer aucunes messes ni prières dans ladite église de Saint-Julien, que du consentement et avec la permission expresse des jurés en - charge de la communauté des maîtres à danser. Ta laquelle per joueurs d'instruments mission ils étaient prêts et n'ont jamais refusé de leur donner, et qu'au cas que lesdits agents de change demandassent aux suppliants ladite permission, qu'il fût ordonné que lesdites messes et prières seront des célébrées en ladite église par le chapelain dus suppliants, et qu'il fût fait défense aux Pères de la doctrine chrétienne de donner jurés en charge. sur cela aucun trouble audit chapelain. Le roi en son conseil, adjugea aux jurés et au chapelain de leur communauté leurs conclusions, par arrêt du conseil d'Etat du 29 octobre 1720, maintenant toujours ladite communauté dans ses droits, attaques chés à la qualité de patron et fondateur de l'église de Saint-Julien des Ménestriers; et conséquence ordonna qu'aucunes nouvelles confréries ne pourraient y être éla bliesque de la permission et consentement de * ladite communauté, et qu'en ce cas-là même les messes, services et prières seraient dites et célébrées par le chapelain titulaire de ladite église. « L'église, ou chapelle de Saint-Julien des Ménestriers, n'a d'ailleurs rien qui la distingue, ni par son bâtiment, ni par ses ornemetits. Le président Fauchet a remarqué que parmi les Ggures en bosses, qui ornent le portail, est celle d'un jongleur qui tient une vielle, ou l'instrument appelé rebec ; quoique l'archet de cet instrument ait été cassé, on voit bien qu'il est fait pour en avoir un ; ainsi la vielle de ce temps-là était fort différente de celle d'aujourd hui. Comme la maison du chapelain de Saint-Julien des Ménestriers est occupée par les Pères de la doctrine chrétienne, ils fout dit chapelain une rente foncière, de trois cents livres, et les maîtres à danser, et les joueurs d'instruments de la ville et faubourgs de Paris sont en droit de la faire visiter de temps en temps, pour voir si ces religieux ont soin de la faire entretenir (406*). » (Voiri les Recherches sur l'histoire de la corporation des ménétriers ou joueurs d'instruments de la ville de Paris, par M. Beknhard, bibliothèque de l'Ecole des chartes ; 1842 et 1843.)
(406*) Par une négligence du copiste lui a transcrit cette citation, nous ne savons si elle est de Brutl (Antiquités, de Paris), ou de Piganiol de la Force.
Les ménétriers, article de synthèse
MÉNÉTRIERS Titre Dictionnaire historique des institutions, mœurs et coutumes de la France, Volume 2 Dictionnaire historique des institutions, mœurs et coutumes de la France, Adolphe Chéruel Auteur Adolphe Chéruel
Les ménétriers ou musiciens formèrent une corporation au xiv« siècle. Leur histoire a été écrite par M. Bernhard ( Ecole des charte*, in série, tome III et suiv.). La plupart des détails que nous donnons sont empruntés à ces articles où l'on trouve réunis la science et l'intérêt.Les ménétriers, qui s'étaient multipliés au xm« siècle, formèrent une corporation en 1321. Les statuts de cette époque leur assurent le monopole ou droit exclusif de la science et musique de menés/rertedans la ville où ils forment une corporation ; mais en même temps ils leur imposent des obligations. Les ménétriers ne peuvent se faire remplacer et sont soumis au roi des ménétriers ou au prévôt de Saint-Julien, et à des prud'hommes qui doivent veiller à l'exécution des règlements. On ne pouvait êLre admis dans leur corporation qu'après examen subi devant ces prud'hommes. Dans l'origine on trouvaitun certain nombre de femmes parmi les ménétriers de Paris. Cette corporation avait pour but, comme toutes les associations de même nature ( voy. Corporation ), de venir au secours de ceux que la vieillesse ou les infirmités rendaient incapables de travailler.
Deux ménétriers, l'un Italien, l'autre Lorrain, commencèrent, en 1328, la fondation d'un hôpital, à Paris, sous l'invocation de Saint-Julien le Pauvre. La corporation tout entière se joignit & eux pour cette bonne œuvre et contribua à doter le nouvel hôpital (i33i); elle y ajouta bientôt une église connue sous le nom de Saint-Julien des Ménétriers et située comme l'hôpital dans la rue SaintMartin.
Dans l'origine les ménétriers, comme les anciens ménestrels, étaient poètes aussi bien que musiciens. La chronique en vers de Bertrand Duguesclin parle des wie'néir ter* comme de poètes héritiers des anciens troubadours :
Qui veut avoir renom des boni et des viti]l*m, Il doit aller souvent à la pluie et au champs, Et ealre en la bataille ainsi que fu Roi Uns, Les quatre fils Uaimon et Charlon 11 pins grans , Li dus Lions de Bourges et Guion de Connaiu, Perceval li Galois, Lancelot et Tristani, Alixandres, Artns, Godefroy li sachant:, Oc qtioy cils menestriers font les nobles romans.
Dès le xve siècle, les me'ne'frter* se restreignirent à la musique et à la danse, sans que leur corporation perdit de sa puissance. De nouveaux statuts rédigés en 1407 et confirmés par Charles VI prouvent que l'autorité du rot des ménétriers ne se bornait plus à la corporation de Paris; elle s'étendait à tout le royaume,et ce personnage prit le titre de roi des ménestrels du royaume de France. Les lettres patenla de Charles VI, pour la confirmation de cette corporation, ordonnèrent que les nouveaux statuts fussent exécutés dans tout le royaume. On trouve, en effet, plusieurs actes qui prouvent que le rot des ménétriers pouvait autoriser l'exercice de cette profession dans toute la France. La corporation des ménétriers a duré jusqu'à la fin de l'ancienne monarchie. De nouveaux statuts lui furent donnés par Louis XIV en 1658. Le chef de la corporation y est désigné sous le nom de rot des violons. Mais tous les efforts tentés pour soutenir la corporation des ménétriers contre les progrès de l'art et la transformation qu'il subissait à cette époque furent impuissants. Vainement elle voulut s'opposer à l'établissement de l'Académie royale de danse fondée par Louis XIV en 166*1. Vainement elle prétendit pouvoir seule enseigner la danse comme la musique. Il en résulta un procès au parlement, et la corporation fut vaincue par l'Académie. Elle ne réussit pas davantage dans son opposition contre X*Académie royale de musiquefondée par Louis XIV en 1672. Dès lors la corporation des ménétriers perdit presque tout son éclat. Un édit de 1691 remplaça les anciens chefs de la corporation par des jures dont l'office était vénal. A tous ces échecs de la corporation des ménétriers, il faut ajouter l'installation des Pères de la doctrine chrétienne à Saint-Julien des Ménétriers (voy.jDLiEN(Saint-), tandis qu'antérieurement les ménétriers nommaient directement à ce bénéfice. Après de longs procès, la corporation ne conserva qu'une partie de ses anciens privilèges. De vains efforts furent tentés en 1747 et 1750 pour la relever; elle fut enfin supprimée par un édit de 1776.
Bibliographie complémentaire
- Titre Les volontaires nationaux pendant la révolution: Historique militaire et états de services du 19e bataillon de Paris, dit du Pont-Neuf, au 27e (bataillon de la Réunion), des chasseurs et compagnies franches et du bataillon des grenadiers levés en 1792. Collection de documents relatifs à l'histoire de Paris pendant la Révolution française. Volume 3 de Les volontaires nationaux pendant la révolution, Charles-Louis Chassin. Auteurs Charles-Louis Chassin, Léon Clément Hennet. Éditeur L. Cerf, 1906
- Carnet de la Sabre-tache: revue militaire rétrospective les Hussards Américains, qui devaient marcher avec eux, manquaient en grande partie de manteaux.
- La Vendée en 1793: Volume 2 - Page 162 C'est lui qui le premier, à la tête des hussards américains
- Archives parlementaires de 1787 à 1860: sér. (1787 à 1799) t. 1- ... Vous savez que nous eûmes beaucoup à souffrir de la difficulté des chemins, et que ce n'est qu'au 15 septembre que je ... Les chasseurs à cheval et les hussards américains attaquent l'ennemi avec la plus grande intrépidité : leur ardeur
- 15 septembre régiment des Hussards Américains
Le point d'honneur et le duel
Titre Le point d'honneur et le duel: dispositions spéciales d'après-guerre; règlements modernes et opinions autorisées du XVIe siècle a nos jours
Éditeur A. Michel, 1920
Original provenant de l'Université du Michigan
Numérisé 27 sept. 2006
Longueur 256 pages.
Henri Angelo
Il ne faut pas oublier que les aristocrates forment alors le corps social appelé "noblesse d’épée". Seuls les nobles sont alors dignes de porter l’épée et d’apprendre à s’en servir[réf. nécessaire]. Figurer parmi cette aristocratie, et à la première place, n’est donc pas rien pour l'époque. Cette litote de Claude Ribbe ayant valeur de superlatif absolu. Claude Ribbe, p. 91
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- - 1761 : Marie-Jeanne Riccoboni, s:Les Caquets
- - 1762 : Marie-Jeanne Riccoboni, s:Histoire d’Ernestine
- - 1781 : Stéphanie-Félicité de Genlis, s:L’Amant anonyme
- - 1780 : Louis-Marcelin de Fontanes, s:La Forêt de Navarre
- - 1802 : Pierre Labarthe, s:Voyage au Sénégal pendant les années 1784 & 1785
- - 1841 : Louise Fusil, s:Souvenirs d’une actrice
- - 1841 : S. Linstant, s:Essai sur les moyens d'extirper les préjugés des blancs contre la couleur des Africains et des sang-mêlés
- - 1955 : Conférence Afro-Asiatique de Bandoeng, s:Communiqué final de la conférence Afro-Asiatique de Bandoeng
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Exposition Nicolas Marie Dalayrac
- Nicolas Marie Dalayrac
- Dalayrac Nicolas-Marie (d'Alayrac) 1753-1809 sur musicologie.org
- Page Nicolas Dalayrac sur commons
- Contributeurs sur la page Nicolas Dalayrac
- Dalayrac, N. (Nicolas), 1753-1809
- La Soirée Orageuse. Auteurs : Nicolas Dalayrac, Jean Baptiste Radet. Éditeur Bourbers, 1792. (Voir musique et paroles)
Salon de Sophie de Condorcet
- Hôtel des Monnaies, Paris.
- Biographie de Sophie de Condorcet.
- Biographie de Condorcet
- Quatorze lettres inédites de Sophie de Grouchy et des éditeurs des Œuvres dites Complètes de Condorcet.
Salon physiocratique des La Rochefoucauld
Le salon physiocratique des La Rochefoucauld animé par Louise Elisabeth de La Rochefoucauld duchesse d'Enville (1716-1797)
La Rochefoucauld sur Commons
Château de La Rochefoucauld en Charente (France)
Marie Antoinette
Marie Antoinette sur Commons
Fontenay-sous-Bois chez Dumas
- Alexandre Dumas
- Dumas père, Œuvres.
La Comtesse de Charny
- La Comtesse de Charny Chapitre CXII: Où nous arrivons, enfin, à cette protestation que recopiait Mme. Roland. Extrait: "... "Danton déclara qu'il allait passer la journée du lendemain à Fontenay-sous Bois ; son beau-père le limonadier avait là une petite maison de campagne."
- Chapitre CXIII: La pétition. Extrait: "... Les Cordeliers ont abdiqué. Danton, nous l'avons dit, est à Fontenay, chez son beau-père ; Legendre, Fréron et Camille ..."
Danton chez Dumas
Rousseau chez Dumas
Fontenay-sous-Bois, Rousseau & Grimm
- Les Confessions, Jean-Jacques Rousseau, Livre VIII, 1749
Le Maître de musique
- Le Maître de musique
- 9 novembre 1989 : chute du mur de Berlin.
- Fichier:New Madrid Erdbeben.jpg, tremblement de terre, 1812.
Fêtes & célébrations autour de la Révolution
Paul Foucart
- 1881 : Le Monument de Watteau à Valenciennes. Valenciennes : Vve E. Prignet
- 1881 : Carnoy Henri. – Dictionnaire biographique des hommes du Nord, Ardennes, Aisne, Somme, Pas-de-Calais. Paris : Maton, p. 308-311
- 1882 : Les fêtes révolutionnaires à Valenciennes
- 1884 : Deuxième centenaire de la naissance de Antoine Wateau [sic] : l’homme, le monument. Valenciennes. G. Giard
- 1885 : Le Gaspillage financier sous l’Ancien Régime. Valenciennes : imp. de L. Henry
- 1889 : Le Peintre Coliez et les Fêtes révolutionnaires à Valenciennes. Paris : Impr. de E. Plon, Nourrit et Cie
- 1890 : La Défense nationale dans le Nord, de 1792 à 1802. Lille : impr. de Lefebvre-Ducrocq, 1890-1893
- 1892 : Fête de Condorcet à Bourg-la-Reine. Versailles : Impr. de Vve E. Aubert
- 1892 : Antoine Watteau à Valenciennes. Paris : E. Plon [et] Nourrit
- 1894 : Du rôle et de l’influence de l’imitation en matière d’art et d’industrie. Valenciennes : Impr. de L. Lacour
10 mai 2011, Fontenay-sous-Bois
Affiche Csgd94120 2011
Eléments pour concevoir l'affiche
- Lettre sur la découverte du Nouveau-Monde
- Bartolomé de Las Casas
- Plimoth Plantation où "plantation" signifie "lieu ou on a pris racine". Plantation, Cnrtl
- Demain, Robert Desnos, "feu et liberté" (État de veille, 1942)
Âgé de cent-mille ans, j'aurais encore la force
De t'attendre, o demain pressenti par l'espoir.
Le temps, vieillard souffrant de multiples entorses,
Peut gémir: neuf est le matin, neuf est le soir.
Mais depuis trop de mois nous vivons à la veille,
Nous veillons, nous gardons la lumière et le feu,
Nous parlons à voix basse et nous tendons l'oreille
A maint bruit vite éteint et perdu comme au jeu.
Or, du fond de la nuit, nous témoignons encore
De la splendeur du jour et de tous ses présents.
Si nous ne dormons pas c'est pour guetter l'aurore
Qui prouvera qu'enfin nous vivons au présent.
- Paul Éluard, Le Livre ouvert I 1938-1940 (1940), (poème composé en 1918) Pour vivre ici, dit par Gérard Philippe.
Je fis un feu, l'azur m'ayant abandonné,
Un feu pour être son ami,
Un feu pour m'introduire dans la nuit d'hiver,
Un feu pour vivre mieux.
Je lui donnai ce que le jour m'avait donné:
Les forêts, les buissons, les champs de blé, les vignes,
Les nids et leurs oiseaux, les maisons et leurs clés,
Les insectes, les fleurs, les fourrures, les fêtes.
Je vécus au seul bruit des flammes crépitantes,
Au seul parfum de leur chaleur;
J'étais comme un bateau coulant dans l'eau fermée,
Comme un mort je n'avais qu'un unique élément.
- Une de l'édition de 1552, Très Bartolomé de las Casas
Thé, Café, Cacao, Bissap
Cacao
- Cacao
- Chocolat
- AFD, Louvain Coopération au Développement, Connaissance des végétaux, Fructification : Cacaoyer (Theobroma cacao)
- Le cacaoyer entre Salvador de Bahia et Cachoeira.
- Le cacaoyer est un arbre fragile qui pousse uniquement dans les pays tropicaux.
- De la plante au chocolat, une histoire et un long travail.
- La fabrication du chocolat
- Le clown Chocolat. Chocolat, surnom de Rafael Padilla, clown né à Cuba en 1868 et décédé à Bordeaux le 4 novembre 1917.. Chocolat dansant dans un bar, . "…clin d’œil à l’expansion coloniale du Second Empire et de la IIIème République",Maryse Carrier, . Spectacle "Chocolat", histoire du premier clown noir de Gérard Noiriel. duo Foottit & Chocolat. Vocabulary Dans le Cntrl, aucune mention du duo Foottit & Chocolat "C.− Emploi adj. invar., pop. [Être] chocolat. Être attrapé, dupé, déçu. « Elle vient se faire régler une petite note, voilà tout. Et elle a peur de repartir chocolat » (P. Bourget, Nos actes nous suivent, 1926, p. 159).
− Emploi subst. Faire le chocolat. Faire le naïf, le crédule (cf. Temps, 1886 ds G. Fustier, Suppl. au dict. de la lang. verte d'A. Delvau, 1889, p. 522)."
- Henri de Toulouse-Lautrec, 1864–1901, Chocolat dancing in the “Irish and American Bar”, Musée Toulouse-Lautrec d'Albi.
- Fabrication du chocolat : L'atelier Meunier de torréfaction du cacao. Image provenant du "Dictionnaire encyclopédique de l'épicerie et des industries annexes" par Albert Seigneurie, édité par "L'Épicier", page 183, 1904.
- Fabrication du chocolat : l'atelier Meunier de broyage . Image provenant du "Dictionnaire encyclopédique de l'épicerie et des industries annexes" par Albert Seigneurie, édité par "L'Épicier" en 1904, page 183.
- Image publicitaire du chocolat Carpentier vers 1910.
- Tabac & chocolat, chocolat Vinay vers 1910.
La Planete Sauvage
La Planete Sauvage
- La Planete Sauvage Playlists 1 (best)
- La Planete Sauvage Playlists 2.
La plantation : XVIIIe siècle - XIXe siècle
- Plimoth Plantation où "plantation" signifie "lieu ou on a pris racine". Plantation, Cnrtl
- 1823 : William Clark, The Mill Yard, Antigua
- 1823, Exterior Of The Boiling House, Antigua
- 1823 : Carting And Putting Sugar-hogsheads On Board, Antigua, The British Library
- 1823 : Boiling House, Antigua, The British Library
- 1823 : Digging Or Rather Hoeing The Cane Holes, Antigua, The British Library.
- 1823 : Of The Curing House and Stills, Antigua, The British Library
- 1823 : Cutting the Sugar Cane, Antigua, The British Library.
- 1825, Montpelier Estate, St James Plate 29
- 1825 : Holland Estate, St Thomas In The East- The Property Of G. W. Taylor Esq, M.P, The British Library
- 1827 : Calliqua, Saint Vincent From The Villa Estate, The British Library
- 1827 : View of the Soufriere Mountain, Saint Vincent, The British Library
- 1830 : A View Of Codrington College Barbados Looking Towards The Sea, The British Library.
- 1830 : A View Of The Town Of St George ; Grenada, With The Carenage and Surrounding Scenery
- A View Of The Town Of St George ; Grenada, With The Carenage and Surrounding Scenery
- 1836 : Sunday Morning In The Country part L0, The British Library.
- 1836 : Carting Canes To The Mill, The British Library.
- 1836 : Interior Of A Boiling House, The British Library
- 1836 : Cutting Canes part L0, The British Library
- 1868, The Rostchild Coffee Plantation, Pussellawa (Ceylon, Sri Lanka). 4 February 1868
- 1868, The Rostchild Coffee Plantation, Pussellawa (Ceylon, Sri Lanka). 4 February 1868, British Library
- 1830 : Vue De Cedarhall Dans L'Isle d'Antigoa Aux Indes Occidentales, The British Library
- Swedish sugar beet plantation in the late 19th century at the Säbyholm estate in the south of Sweden. Photo held by the Swedish Emigrant Institute, Växjö, Sweden. From Sweden to America : A History of the Migration, eds. Harald Runblom and Hans Norman (Minneapolis: University of Minnesota Press, 1976).
La sucrerie
- Campfire and sparks in Anttoora, Finlande
- « Scènes de sucrerie » par J. Weston, gravure tirée de L'opinion publique, Vol. 11, no. 17, p. 195 (22 avril 1880). J. Weston, L'opinion publique, périodique publié à Montréal de 1870 à 1883, Vol. 11, no. 17, p. 195.
- Déchargement-Beaufonds-Georgi.
- Déchargement d'un charroi de canne à sucre devant une sucrerie, Réunion
- Fismes, chemin de fer de la banlieue de Reims : La Gare - Sucrerie nouvelle
- Crèvecœur-le-Grand : La Cour de la sucrerie - Le four à chaux. Carte postale ancienne éditée par Debray-Bollez. La sucrerie Dufour avait fait construire un embranchement particulier de 820 m afin de la raccorder à la gare de Crèvecœur-le-Grand.
Vidéo Ina : esclavage
Années 1980
- 1981 : L.S. SENGHOR : l'esclavage et la colonisation. Le nouveau vendredi - 21/08/1981 - 25s. producteur ou co-producteur : RADIO CANADA. réalisateur : Karl Parent. Participant : Léopold Sédar Senghor.
- 1985 Nantes : colloque sur l'esclavage. RFO hebdo - 24/11/1985 - 04min36s. RFO Société de Radiodiffusion et de Télévision Française pour l'Outre mer. journaliste : Diane de Sainte Foy. Participant : Armel de Wismes ; Dany Bebel Gisler.
- 1986 : Expo abolition esclavage aux Antilles
Actualités régionales Ile de France - 24/05/1986 - 02min17s. France Régions 3 Paris. journaliste : Michel Reinette, Participant : Claude Valentin Marie, Line Lirus Galap.
Années 1990
- 1998 : Nantes et le commerce triangulaire : anniversaire abolition de l'esclavage. SOIR 3 - 24/04/1998 - 02min56s. Producteur France 3 Nantes, Générique, journaliste : Garcia Jousset, Evelyne.
- 1998 : Anniversaire abolition esclavage Antilles. JA2 20H - 23/04/1998 - 04min59s. producteur ou co-producteur : Annonceur, Paris : France 2. journaliste : Le Masson, Eric.
- 1998 : Il y a 150 ans : abolition de l'esclavage. SOIR 3 - 23/04/1998 - 01min50s. Réseau France Outremer. Journaliste:
Sophie Roland, Serge Bile.
- 1998 : Match abolition esclavage. MIDI 2 - 01/12/1998 - 02min08s. producteur ou co-producteur : Annonceur, Paris : France 2. journaliste : Bollée, Laurent.
Années 2000
- [2001] : Esclavage. Nantes la négrière. JA2 DERNIERE - 10/05/2001 - 01min44s. France 3 Nantes. journaliste : Leibowitch, Ersin, participant : Cestor, Octave
- 2001 : http://www.ina.fr/economie-et-societe/vie-sociale/video/1798443009014/esclavage-et-reparation.fr.html Esclavage et réparation. 19 20. Edition nationale - 01/09/2001 - 02min22s. producteur ou co-producteur : ASSOCIATED PRESS TELEVISION NEWS , Agence, Paris : France 3 , REUTERS TELEVISION. journaliste : Pitte, Jean Marc. Participant : Olusegun Obasanjo ; Patrick Buchanan, Serge Romana.
- 2004 : Bicentenaire Victor Schoelcher qui a fait abolir définitivement l'esclavage en 1848. Soir 3 journal - 22/07/2004 - 02min01s. Producteur ou co-producteur : Agence, Paris : France 3 , Institut national de l'audiovisuel , Réseau France Outremer. Journaliste : Marina Bertsch, monteur : Didier Fuchs.
- 2006 : La mémoire de l'esclavage en Guyane. RFO édition Outre-Mer - 31/01/2006 - 01min45s. Producteur ou co-producteur : Réseau France Outremer.
- 2006 : Commémoration de l'abolition de l'esclavage. 20 heures le journal - 30/01/2006 - 02min02s. Producteur ou co-producteur : Annonceur, Paris : France 2. Journaliste : Véronique Saint Olive, Daniel Wolfromm. Participant : Jacques Chirac, Christiane Taubira Delannon, Maryse Conde.
- 2009 : Bordeaux: un nouveau musée de l'esclavage - 07/05/2009 - 02min46s. Journaliste reporter d'images : Hausler, Emmanuelle.
- 2010 : Esclavage par SophieO - Publiée le 07/04/2010
Exposition Abolitions esclavages : Réalisation 2011
- Revoir la mise en page de Société des amis des Noirs
Louis XVI & l'abolition de l'esclavage
- royaumedefrance.fr
4 février 1776 : Louis XVI abolit l'esclavage ; Royaume de France ... ... En effet, le Roi Louis XVI, dès 1776, avait promulgué un édit ... par les médias (wikipedia en tête) et les livres d'histoire… ... Louis XVI abolit également le servage et le droit de suite en ... De même, par cette même ordonnance, il affranchissait tous les « mains mortables » des domaines royaux[4]. Le 04/02/2011 à 16:46
- Wikipédia
Traces des chants d'esclaves dans les Caraïbes
On trouve surtout chez Jacqueline Rosemain. Quelques uns chez Auguste Lacour dans son s:Histoire de la Guadeloupe.
Alexandre Dumas comme source
Ne pas oublier comme source, même ténue, Alexandre Dumas. S'il ne parle pas souvent de musique, il en parle abondamment. Il n'aimait pas Nicolas Marie Dalayrac et le dit une fois : "... cette horrible musique de monsieur Méhul et de monsieur Dalayrac te tourmente ; c'est une maladie de jeunesse qui sera vite ..."
- Dumas père
- Un chant d'esclave dans s:George, VI • La Berloque,
- Saint-George danseur (1) Où on retrouve le quadrille (du roi) à ne pas confondre avec la quadrille comme dans Carmen de Bizet http://fr.wikipedia.org/wiki/Quadrille_%28danse%29.
- Saint-George patineur, La pièce d'eau des Suisses (que nous souhaitons mettre en scène à l'occasion d'un prochain "Bleue comme une orange la nuit des mers des Suds". S'il vous plaît à Eugène Fresnel d'y contribuer…
- musique
- Danse
- Quadrille
- Saint-George
- Dalayrac
Liens en vrac
- XVIIIe siècle en musique classique
- [http://fr.wikipedia.org/wiki/XVIIIe_si%C3%A8cle XVIIIe siècle
- La Musique Coloniale des Antilles Françaises au XVIIIème Siècle. Les dossiers Lameca sont toujours excellents.
- Jeannot et Thérèse, manuscrit. Transposition dominguoise en créole par Clément en 1758 de l'opéra-comique Bastien et Bastienne. (manuscrit). Mention dans ce dossier. Une analyse de Marie-Christine Hazaël-Massieux.
- La musique coloniale des Antilles Françaises au XVIIIème siècle ! Une Conférence de Bernard CAMIER
- Non sourcé : Tout comme le Bèlè en Martinique, l'origine du Gwo Ka remonte en Guadeloupe au temps de l'esclavage au début du XVIIIème siècle
- La Musique Française au XVIIIème siècle
- Marie-Hélène Pardoen, musicologue, La musique classique en France au XVIIIe siècle.
- Marie-Hélène Pardoen, Marengo en chantant, Annales historiques de la Révolution française. N°324, 2001. pp. 99-108. Consulté le .
- cm1 cm2
La musique traditionnelle de la Guadeloupe est le reflet de la société ... Au XVIIIè siècle, le système des grandes plantations a donné naissance à une ... - Le portail de la musique des Antilles, zouk, sals, reggae, compas, jazz...
- La Musique au XVIIe siècle
- LA DANSE AU XVIIème SIECLE
- Quadrille
- "Le quadrille était dansé dans toute la Caraïbe"
- Cavaliers aux Dames • Le Quadrille : historique
- Ecouter Bill Zick parler de Saint-George
Jacqueline Rosemain
- inauthor:"Jacqueline Rosemain"
- La musique dans la société antillaise: 1635-1902, Martinique ... - Page 42
A explorer
- Laryssa Kossatch-Drahomanova Chants des esclaves, 1895
Lessia Oukraïnka (pseudonyme de Laryssa Petrivna Kossatch-Kvitka) est née le 25 février 1871, dans la ville de Novohrad-Volynskyi, au Nord-ouest de l’Ukraine.
Elle publie le cycle des Chants des esclaves en 1895. A partir de cette œuvre, son lyrisme social et politique ira jusqu'à l'audace et la protestation révolutionnaire[1].
- On peut écouter presque tout Saint-George sur Spotify. Beaucoup moins sur Deezer.
(Deeer http://fr.wikipedia.org/wiki/Deezer) mais c'est du logiciel libre et licence libérée.
A expertiser
Club des Egaux
- Club des Egaux
- Club des Egaux,1998
OpenStreetMap 7 mai 2011
Le Club des Egaux, 1998
Le "Club des Egaux,1998"[5] est une association loi 1901, fondée en avril 1998 par des étudiants, des enseignants et des membres du personnel de l'Université Paris 7 - Denis Diderot. Son objectif est d'organiser des manifestations culturelles liant différents types d'expression autour d'un thème : exposition, films, spectacles, conférences, etc.
Première déclaration au J.O., 24/10/1998
Association : CLUB DES EGAUX - PARIS 7.
No de parution : 19980043
Département (Région) : Paris (Île-de-France)
No d'annonce : 1646
Paru le :
Lieu parution : Déclaration à la préfecture de police.
Type d'annonce : ASSOCIATION/CREATION
Déclaration à la préfecture de police. CLUB DES EGAUX - PARIS 7. Objet : création et organisation de manifestations culturelles à l’université Paris-VII - Denis-Diderot. Siège social : université Paris-VII - Denis-Diderot, U.F.R. G.H.S.S., tour 34/44, 3e étage, case postale 7001, 75251 Paris Cedex 5. Date de la déclaration : 7 octobre 1998.
Deuxième déclaration au J.O., 08/09/2001
Le "Club des Egaux - Paris 7" devient le "Club des Egaux" et son siège social change d'adresse.
Association : Club des Egaux.
No de parution : 20010036
Département (Région) : Paris (Île-de-France)
No d'annonce : 1254
Paru le :
Lieu parution : Déclaration à la préfecture de police.
Type d'annonce : ASSOCIATION/MODIFICATION
Déclaration à la préfecture de police. CLUB DES EGAUX. Siège social : université Paris-7 Denis-Diderot, U.F.R. G.H.S.S., tour 34/44, case courrier 7001, 2, place Jussieu, 75251 Paris Cedex 5. Transféré ; nouvelle adresse : 6, rue de Lancry, 75010 Paris. Date de la déclaration : 21 août 2001.
Première manifestation du Club des Egaux, 1998
Du 13 novembre au 4 décembre1998, l'association le Club des Égaux a organisé une manifestation intitulée "Les abolitions de l'esclavage : 1793/1794 - 1848..." comprenant :
- un cycle cinématographique (Audiovidéocinérama)
- des conférences (les professeurs Gérard Barthélemy, Yves Bénot et Roger Botte)
- une pièce de théâtre (la compagnie Réplik)
- un concert (la chorale Shoublak)
- un colloque (les professeurs Florence Gauthier, Claude Meillassoux et Yaya Sy ; les étudiants Claire Blondet, Jouda Gaetata, Jomo Lafosse, Fabien Marius-Hatchi, Sophie Piollet, Nathalie Piquionne et Delphine Roux)
- et l'exposition "Périssent les colonies plutôt qu'un principe" constituée de 27 panneaux, qui, après la manifestation, a tourné - et tourne encore en 2009 - dans :
- des établissements scolaires
- un foyer de travailleurs émigrés-immigrés africains
- une association caribéenne de la banlieue parisienne
- une commune de la Guadeloupe...
Périssent les colonies plutôt qu'un principe !
- 2002 :Périssent les colonies plutôt qu'un principe ! Contributions à l'histoire de l'abolition de l'esclavage, 1789-1804[6].
- 2004 : Val-de-Marne. Périssent les colonies plutôt qu’un principe ! Les abolitions de l’esclavage, 1793, 1795, 1848...
12 mai 2004 : « Périssent les colonies plutôt qu’un principe ! »
Exposition itinérante (panneaux) présentée au Centre départemental de documentation pédagogique du Val-de-Marne et organisée par une association d’étudiants, le Club des Égaux de l’Université Paris VII.
- 2005 : Jean-Daniel Piquet, «Florence Gauthier (dir.), Périssent les colonies plutôt qu’un principe ! Contributions à l’histoire de l’abolition de l’esclavage (1789-1804)», Cahiers d'histoire. Revue d'histoire critique [En ligne], 94-95 | 2005, mis en ligne le 09 juillet 2009, Consulté le 03 novembre 2009.
- 2008 : Yves Benot, «Florence GAUTHIER (dir.), Périssent les colonies plutôt qu'un principe. Contributions à l'histoire de l'abolition de l'esclavage, 1789-1804», in Annales historiques de la Révolution française, Numéro 331, [En ligne], mis en ligne le : 18 avril 2008. URL : http://ahrf.revues.org/document4822.html. Consulté le 3 novembre 2009.
- 2009 - 2010 : Le document ci-dessous est une version numérisée de l'exposition "Périssent les colonies plutôt qu'un principe" réalisée à partir du polycopié qui accompagne les 27 panneaux originaux. Cette version numérisée est destinée à accompagner l'exposition "Nicolas Dalayrac, musiciens des Lumières, 1753 - 1809" organisée en collaboration entre la municipalité de Fontenay-sous-Bois, la Société d'Histoire 94120 Saint-George & Dalayrac, le Club des Egaux. L'exposition est prévue, dans le Hall de l'Hôtel de Ville de Fontenay-sous-Bois, du au .
Projet de traduction en langue créole
Un projet de traduction en langue créole a été entrepris par qui n'a pas abouti au . Nous en extrayons les documents ci-dessous (9 panneaux) destinés à nourrir un travail collaboratif[7].
Pages disponibles sur internet
- 3 - Diderot de la critique du système esclavagiste
- 4 - Saint-Domingue bastion du lobby colonial
- 5 - Comment débloquer la situation
- 6 - Avec qui s'allier ?
- 7 - L'insurrection des esclaves commence 22-23 août 1791
Le Manifeste des Egaux
Le Manifeste des Egaux
La Conjuration des Egaux. Le mouvement libertaire est issu du babouvisme, c'est à dire de la conjuration dite "des Egaux" menée par Babeuf en 1796 à la fin de la grande révolution. La personnalité et le nom de Babeuf ont occulté un autre fameux personnage, Sylvain Maréchal. Auteur du premier calendrier révolutionnaire, il a écrit dans un style flamboyant le Manifeste des Egaux[8] adressé au peuple de France ci-dessous.
PEUPLE DE FRANCE !
Pendant quinze siècle tu as vécu esclave, et par conséquent malheureux. Depuis six années tu respires à peine, dans l'attente de l'indépendance, du bonheur et de l'égalité.
L'Egalité ! premier vœu de la nature, premier besoin de l'homme, et principal nœud de toute association légitime ! Peuple de France ! tu n'as pas été plus favorisé que les autres nations qui végètent sur ce globe infortuné !... Toujours et partout la pauvre espèce humaine livrée à des anthropophages plus ou moins adroits, servit de jouet à toutes les ambitions, de pâture à toutes les tyrannies. Toujours et partout, on berça les hommes de belles paroles : jamais et nulle part ils n'ont obtenu la chose avec le mot. De temps immémorial on nous répète avec hypocrisie, les hommes sont égaux, et de temps immémorial la plus avilissante comme la plus monstrueuse inégalité pèse insolemment sur le genre humain. Depuis qu'il y a des sociétés civiles, le plus bel apanage de l'homme est sans contradiction reconnu, mais n'a pu encore se réaliser une seule fois : l'égalité ne fut autre chose qu'une belle et stérile fiction de la loi. Aujourd'hui qu'elle est réclamée d'une voix plus forte, on nous répond : Taisez-vous misérables ! l'égalité de fait n'est qu'une chimère ; contentez-vous de l'égalité conditionnelle ; vous êtes tous égaux devant la loi. Canaille que te faut-il de plus ? Ce qu'il nous faut de plus? Législateurs, gouvernants, riches propriétaires, écoutez à votre tour.
Nous sommes tous égaux, n'est-ce pas ? Ce principe demeure incontesté, parce qu'à moins d'être atteint de folie on ne saurait dire sérieusement qu'il fait nuit quand il fait jour.
Eh bien ! nous prétendons désormais vivre et mourir égaux comme nous sommes nés ; nous voulons l'égalité réelle ou la mort ; voilà ce qu'il nous faut.
Et nous l'aurons cette égalité réelle, à n'importe quel prix. Malheur à qui ferait résistance à un vœu aussi prononcé !
La révolution française n'est que l'avant-courrière d'une autre révolution bien plus grande, bien plus solennelle, et qui sera la dernière.
Le peuple a marché sur le corps aux rois et aux prêtres coalisés contre lui : il en fera de même aux nouveaux tyrans, aux nouveaux tartuffes politiques assis à la place des anciens.
Ce qu'il nous faut de plus que l'égalité des droits ?
Il nous faut non pas seulement cette égalité transcrite dans la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, nous la voulons au milieu de nous, sous le toit de nos maisons. Nous consentons à tout pour elle, à faire table rase pour nous en tenir à elle seule. Périssent, s'il le faut, tous les arts pourvu qu'il nous reste l'égalité réelle !
Législateurs et gouvernants qui n'avez pas plus de génie que de bonne foi, propriétaires riches et sans entrailles, en vain essayez-vous de neutraliser notre sainte entreprise en disant : Ils ne font que reproduire cette loi agraire demandée plus d'une fois déjà avant eux.
Calomniateurs, taisez-vous à votre tour, et, dans le silence de la confusion, écoutez nos prétentions dictées par la nature et basées sur la justice.
La loi agraire ou le partage des campagnes fut le vœu instantané de quelques soldats sans principes, de quelques peuplades mues par leur instinct plutôt que par la raison. Nous tendons à quelque chose de plus sublime et de plus équitable, le bien commun ou la communauté des biens ! Plus de propriété individuelle des terres, la terre n'est à personne. Nous réclamons, nous voulons la jouissance communale des fruits de la terre : les fruits sont à tout le monde.
Nous déclarons ne pouvoir souffrir davantage que la très grande majorité des hommes travaille et sue au service et pour le bon plaisir de l'extrême minorité.
Assez et trop longtemps moins d'un million d'individus dispose de ce qui appartient à plus de vingt millions de leurs semblables, de leur égaux.
Qu'il cesse enfin, ce grand scandale que nos neveux ne voudront pas croire ! Disparaissez enfin, révoltantes distinctions de riches et de pauvre, de grands et de petits, de maîtres et de valets, de gouvernants et de gouvernés.
Qu'il ne soit plus d'autre différence parmi les hommes que celles de l'âge et du sexe. Puisque tous ont les mêmes besoins et les mêmes facultés, qu'il n'y ait donc plus pour eux qu'une seule éducation, une seule nourriture. Ils se contentent d'un seul soleil et d'un même air pour tous : pourquoi la même portion et le même qualité d'aliments ne suffiraient-elles pas à chacun d'eux ?
Mais déjà les ennemis d'un ordre des choses le plus naturel qu'on puisse imaginer, déclament contre nous.
Désorganisateurs et factieux, nous disent-ils, vous ne voulez que des massacres et du butin.
PEUPLE DE FRANCE !
Nous ne perdrons pas notre temps à leur répondre, mais nous te dirons : la sainte entreprise que nous organisons n'a d'autre but que de mettre un terme aux dissensions civiles et à la misère publique.
Jamais plus vaste dessein n'a été conçu et mis à exécution. De loin en loin quelques hommes de génie, quelques sages, en ont parlé d'une voix basse et tremblante. Aucun d'eux n'a eu le courage de dire la vérité tout entière.
Le moment des grandes mesures est arrivé. Le mal est à son comble ; il couvre la face de la terre. Le chaos, sous le nom de politique, y règne depuis trop de siècles. Que tout rentre dans l'ordre et reprenne sa place.
A la voix de l'égalité, que les éléments de la justice et du bonheur s'organisent.
L'instant est venu de fonder la République des Egaux, ce grand hospice ouvert à tous les hommes. Les jours de la restitution générale sont arrivés. Familles gémissantes, venez vous asseoir à la table commune dressée par la nature pour tous ses enfants.
PEUPLE DE FRANCE !
La plus pure de toutes les gloires t'était donc réservée ! Oui, c'est toi qui le premier dois offrir au monde ce touchant spectacle.
D'anciennes habitudes, d'antiques préventions voudront de nouveau faire obstacle à l'établissement de la République des Egaux. L'organisation de l'égalité réelle, la seule qui réponde à tous les besoins, sans faire de victimes, sans coûter de sacrifices, ne plaira peut-être point d'abord à tout le monde.
L'égoïste, l'ambitieux frémira de rage. Ceux qui possèdent injustement crieront à l'injustice. Les jouissances exclusives, les plaisirs solitaires, les aisances personnelles causeront de vifs regrets à quelques individus blasés sur les peines d'autrui. Les amants du pouvoir absolu, les vils suppôts de l'autorité arbitraire ploieront avec peine leurs chefs superbes sous le niveau de l'égalité réelle. Leur vue courte pénétrera difficilement dans le prochain avenir du bonheur commun ; mais que peuvent quelques milliers de mécontents contre une masse d'hommes tous heureux et surpris d'avoir cherché si longtemps une félicité qu'ils avaient sous la main ?
Dès le lendemain de cette véritable révolution, ils se diront tout étonnés : En quoi ! le bonheur commun tenait à si peu ? Nous n'avions qu'à le vouloir. Ah ! pourquoi ne l'avons-nous pas voulu plus tôt. Oui sans doute, un seul homme sur la terre plus riche, plus puissant que ses semblables, que ses égaux, l'équilibre est rompu ; le crime et le malheur sont sur la terre.
PEUPLE DE FRANCE !
A quel signe dois-tu donc reconnaître désormais l'excellence d'une constitution ? ...Celle qui tout entière repose sur l'égalité de fait est la seule qui puisse te convenir et satisfaire à tous tes voeux.
Les chartes aristocratiques de 1791 et de 1795 rivaient tes fers au lieu de les briser. Celle de 1793 était un grand pas de fait vers l'égalité réelle ; on n'en avait pas encore approché de si près ; mais elle ne touchaient pas encore le but et n'abordait point le bonheur commun, dont pourtant elle consacrait solennellement le grand principe.
PEUPLE DE FRANCE !
Ouvre les yeux et le coeur à la plénitude de la félicité : reconnais et proclame avec nous le République des Egaux.
Les parlementaires au centre du débat
L'abolition de l'esclavage sur le site de l'Assemblée Nationale
Références
- "Pendant près de quatre siècles, il exista en la rue Saint-Martin, à Paris, une charmante petite église appartenant à la confrérie de saint Julien des ménestriers"
Inventaire du mobilier de la chapelle de Saint-Julien, dressé le n août 1781. — Le 17 décembre 1789 une députation des administrateurs de la corporation des maîtres à danser, joueurs d'instruments se rend à la barre de l'Assemblée .. - Angelo’s Pic-nic, Live of the Chevalier de St. George, pp.21-25 :
- Henry Angelo, Angelo's pic nic; or, Table talk: including numerous recollections of public characters, who have figured in some part or another of the stage of life for the last fifty years; forming an endless variety of talent, amusement, and interest, calculated to please every person fond of biographical ... : Memoirs of Monsieur de St. George : XVIIIe siècle : 1650-1820, Paris, J. Ebers, . Publication with a prefatory note on the Angelo family by rev. Charles Swynnerton. London, K. Paul, Trench, Trübner and Co.,, 1905. In-4°, XXXVII-267 p. et 24 pl. Notice Bnf n° FRBNF31722226
- Reminiscences of Henry Angelo. Deux ccurrences "Saint-George" :
- p. 100 : "I first secured the portrait of Monsieur Saint George (the famous fencer), which hung over the chimney-piece, and removed it to St. Alban’s-street",
- p. 263 "Though he was only in the ranks, his (Serjeant Leger's) presence in every fencing-room was acceptable, and when Saint George was his antagonist, the match never failed to excite attention".
Henry Angelo, Reminiscences of Henry Angelo : with memoirs of his late father and friends, including numerous original anecdotes and curious traits of the most celebrated characters that have flourished during the past eighty years, vol. 2 : XVIIIe siècle : 1650-1820, London, H. Colburn and R. Bentley, . Publication : London, K. Paul, 1904. 2 vol. in-4°, 68 pl. Notice Bnf n° FRBNF31722227
Cet art est entierement tiré d'un traité d'escrime publié récemment à Londres par M. Angelo. Nous lui devons le discours & les Planches. Si nous eussions connu quelque chose de plus parfait en ce genre, nous nous en serions servis. Ce qui nous convient, nous le prenons partout où nous le trouvons; en revanche nous abandonnons notre travail à ceux qui voudront en disposer utilement." Page 21:6:1/
Le témoignage d'Henry Angelo sur l'art de Saint-George prend d'autant plus de valeur. Pour mieux comprendre l'art de l'escrime au XVIIIème siècle, voir
- Henry Angelo's Ten Lessons of the Highland Broadsword. The Ten Lessons or Divisions of the Highland Broadsword as taught by Henry Angelo, 1798. A series of two-person sets.
- Saint-George's Guard in Highland Broadsword Guards Exercise
- Pour enquêter : l'hexamètre de Quintilien
- Modèle {{Lien web}} : paramètres «
url
» et «titre
» manquants. , (consulté le ) ; http://www.google.fr/search?q=Wikip%C3%A9dia+%2B+Louis+XVI+abolit+le+servage+sur+les+domaines+royaux&ie=utf-8&oe=utf-8&aq=t&rls=org.mozilla:fr:official&client=firefox-a - Le Club des Egaux :
- 1792 : Entre 1792 et 1793.- André Ernest Modeste Grétry, Grétry André-Ernest-Modeste (1741-1813 ). "La rosière républicaine". Ouverture]. Compositeur. Maréchal, Sylvain (1750-1803), librettiste. Musique imprimée et manuscrite, monographie. Titre propre pris au départ (la mention "Grétry" est ajoutée au crayon). - Fragment d'une partie de timbale de l'ouverture de "La Rosière républicaine", opéra en un acte. - Livret de Pierre-Sylvain Maréchal. - 1re représentation : Paris, Opéra, . - Timp. - Partie notée sur un demi feuillet coupé. - Note de bibliothécaire, au crayon, au départ du vo : "Partie de timbales pour la fin de l'ouverture de la Rosière républicaine". Distribution musicale : percussion - timbales. (BNF 40980400)
- 1797 : ou 1798.- [Sylvain Marechal]. Maréchal, Sylvain (1750-1803), Image fixe], estampe non identifiée, (BNF 40251965), Extr. de : Marechal (Sylvain), Culte et loix d'une société d'hommes sans Dieu, s.l., an 6, (BNF 40256493)
- 1910 : Otto Karmin.- Sylvain Maréchal et le manifeste des Égaux.- (BNF 30673768)
- Florence Gauthier, Périssent les colonies plutôt qu'un principe ! Contributions à l'histoire de l'abolition de l'esclavage, 1789-1804. Volume 2 de Collection Études révolutionnaires : XVIIIe – XIXe siècle : 1700-1850, Paris, Editions "Société des études robespierristes", année.(BNF 38886798)
- "C'est cette exposition que l'association Kawann (K1) s'est proposée de traduire en créole caribéen (mais si vous êtes intéressés pour d'autres langues, écrivez nous et nous transmettrons). Notre but est donc de rassembler les volontés pour mener à bien ce projet de traduction. Internet pourrait permettre à des créolophones de dialectes différents de travailler ensemble sur cette idée ; bien que plutôt que de mélanger les différents dialectes, nous avons préféré, pour ce travail-ci, choisir un dialecte différent pour chaque paragraphe ou sous-partie, quitte à ajouter des notes de texte afin de faciliter l'échange interdialectal. Nous mettons à votre disposition l'ensemble des textes français de l'exposition (qui est disponible en catalogue broché. Contactez-nous !) afin que nous puissions travailler tous ensembles à ce projet alliant la science historique à la production linguistique."]. Une page traduite en créole : Viktwa Libèté-a (2)... GRINAD, SENVENSAN, GIYÀN Source).
- Sylvain Maréchal.- Manifeste des Enragés et des Egos. Ce texte n'est pas dans le domaine public à la date du :
- Sylvain Maréchal, Manifeste des Enragés et des Egos : XVIIIe – XIXe siècle : 1750-1803, Paris, Editions multiples, . Voir Edition considérées comme originale (BNF 34610890).
- Maurice Dommanget, 1793, les Enragés contre la vie chère, les curés rouges, Jacques Roux, Pierre Dolivier... : XIXe – XXe siècle : 1888-1976, Paris, Editions R. Lefeuvre, . (BNF 34610890).
Périssent les colonies…
Dates
Documents relatifs à la chronologie
- ledroitcriminel.free.fr, « Quelques lois marquantes du droit de la Révolution française (dit droit intermédiaire : an 1791 – an VII) », sur ledroitcriminel.free.fr, ledroitcriminel.free.fr, s.d. (consulté le ).
Lieux
- France
- Haïti
- Guadeloupe
- Guyane
- Martinique
- Paris
- Saint-Domingue
- La Grenade
- Sainte-Lucie
- Saint-Vincent
- Centres d'archives
Acteurs
- Gracchus Babeuf
- Charles Eugène Gabriel de La Croix de Castries
- Cointet
- Louis Delgrès
- Denis Diderot
- Duvalay
- Fédon
- Goyrand
- Louis de Jaucourt
- Louis XVI
- César Henri de La Luzerne
- Pierre-Victor Malouet
- Mariniez
- Honoré-Gabriel Riquetti de Mirabeau
- Michel de Montaigne
- Jeannet-Oudin
- Pélage
- Palerme
- Guillaume-Thomas Raynal
- Sylvain Maréchal
Nations
Associations, clubs, Institutions, mouvements, organisations, Sociétés
- Institutions
- Mouvements
- Patriotes : un mouvement d'opposition hétéroclite de la prérévolution française favorable à la convocation des États généraux
Lexique
- A
- Assemblée
- Assemblée coloniale (Cf. Gouvernement colonial d'Amérique du Nord)
- Assemblée constituante
- Assemblée constituante de 1789
- Athéisme
- B
- Blancs, voir Blanc (humain)
- C
- citoyen
- citoyenneté
- Colon
- Colonies
- Colonisation
- Colonisateur
- Conjuration
- constitution
- Constitutionnel
- Contrée
- D
- Député
- Despotisme
- Domestique
- Déclaration des droits ; en:Bill of Rights
- Droits de l'homme
- Droits de l'homme, (Chronologie des)
- Déclaration des droits de l'homme et du citoyen (Déclaration des droits de l'homme), Homonymie, Polysémie. Déclaration des droits de l'homme et du citoyen
- Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 ; Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789
- Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1793 ; Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1793
- E
- F
- G
- J
- L
- Légalité
- Légalité constitutionnelle. A placer dans le contexte révolutionnaire.
- Libres de couleur
- Lobby
- Lobbying
- Luxe
- M
- N
- O
- P
- R
- S
- T
- V
Bibliographie
- Code noir, Première édition, 1685 (version modernisée)
- Code noir, Seconde édition, 1724
Auguste Lacour
- 1855 : Histoire de la Guadeloupe, Volume 1. Iconographie. Google Livres, (BNF 30709783).
- 1857 : Auguste Lacour, Histoire de la Guadeloupe : 1789 à 1798, Tome deuxième. Google Livres, (BNF 30709783).
Aimé Césaire
Aimé Césaire : Discours sur le colonialisme, (BNF 31921476), (BNF 31921476). Lu par Antoine Vitez, enregistré par France Culture, Avignon, 1989.
Florence Gauthier
- Les articles de Florence Gauthier sur Le Canard Républicain.
- La voie paysanne dans la Révolution française. L’exemple picard, Maspero, 1977.
- Triomphe et mort du droit naturel en révolution, 1789-1795-1802, PUF, 1992.
- Avec G. R. Ikni, éd., La guerre du blé au XVIIIe siècle. La critique populaire contre le libéralisme économique, Editions de la Passion, 1988.
- Avec F. Pepe, éd., Colloque Mably. La politique comme science morale, Bari, Palomar, 2 t., 1995, 1997.
- Périssent les colonies plutôt qu'un principe , 1998. Sur le site des Anneaux de la Mémoire.
- Robespierre, Pour le bonheur et pour la liberté. Discours, La Fabrique, 2000, Textes choisis et introduction par Y. Bosc, F. Gauthier, S. Wahnich.
- Périssent les colonies plutôt qu’un principe ! Contributions à l’histoire de l’abolition de l’esclavage, 1789-1804, éd., Société des Etudes Robespierristes, 2002.
- L'Aristocratie de l'Epiderme. Le Combat de la Société des Citoyens de Couleur (1789-1791), Paris, CNRS Editions, coll. "Histoires pour Aujourd'hui", 2007.(Potomitan) • (Le Monde diplomatique).
- Bleu, Blanc, Rouge… et Noir ? La couleur de peau en révolution. Rembobinage, une émission d'histoire et d'aujourd'hui, Emission du 29 janvier 2008 avec Florence Gauthier (Paris VII), auteur de l'ouvrage, L'Aristocratie de l'Epiderme. Le Combat de la Société des Citoyens de Couleur (1789-1791), Paris, CNRS Editions, coll. "Histoires pour Aujourd'hui", 2007.
- Jean Bart, « Florence Gauthier, L’aristocratie de l’épiderme. Le combat de la Société des citoyens de couleur 1789-1791 », Annales historiques de la Révolution française [En ligne], 355 | janvier-mars 2009, mis en ligne le 01 décembre 2009, consulté le 11 février 2011.
- Au cœur du préjugé de couleur : Médéric Moreau de Saint-Méry contre Julien Raimond, 1789 - 1791, . Le Canard Républicain, mis en ligne le jeudi 10 juin 2010 par Florence Gauthier. Cahier des Anneaux de la Mémoire =>
- L’aristocratie de l’épiderme Florence Gauthier
- Au cœur du préjugé de couleur dans la colonie de Saint-Domingue. Médéric Moreau de Saint Méry contre Julien Raimond. 1789-1791.
Bartolomé de Las Casas
- Très brève relation de la destruction des Indes, Brevisima relacion de la destruicion de las indias Bartolomé de Las Casas, Jacques De Miggrode Mille•et•une•nuit, 144 pages", 2,38 €. (BNF 37181694).
- Bartolomé de LAS CASAS, Fanchita Gonzalez Batlle (traductrice), Très brève relation de la destruction des Indes, Paris, La découverte poche, 1996. [B.U. Lettres, SL1, F 1411 CAS] / Brevísima relación de la destrucción de las Indias, Edición de André Saint-Lu, Madrid, Cátedra, Letras Hispánicas, 2003. [B.U. Lettres, SL1, F 1411 CAS]. Programme 2010—2011, Université de Nice-Sophia Antipolis, Faculté des lettres, arts & sciences humaines, Département d'études hispaniques et hispano-américaines. Littératures, Langues et Civilisations Étrangères (LLCE). Renseignements pratiques et programmes : 98, bd E. Herriot — BP 3209 — 06204 — Nice cedex 3 • Téléphone 04-93-37-53-53 — Télécopie 04-93-37-55-36
- Des pratiques d'écriture diversifiées pour une construction ...
- Vol Créole.com, Forum » Coup de gueule : Nous disons Non au Président Lurel pour l' achat du livre de Las Casas[1].
- Agrégation d'espagnol
- Le programme pour ceux qui ne comprennent pas les textes officiels.
- Agrégation externe : Le Mexique de l’indépendance à la réforme de Juárez (1810-1876) : le défi de la construction nationale.
- Agrégation interne :
- Matériel Préparation Agrégation espagnol 2010-2011
Guillaume-Thomas Raynal
- Guillaume-Thomas Raynal
- s:Raynal
- s:Histoire philosophique et politique des établissements et du commerce des Européens dans les deux Indes
- s:Guillaume-Thomas Raynal. s:Analyse de l'histoire philosophique et politique des Etablissements et du Commerce des Européens dans les deux Indes.
- s:Guillaume-Thomas Raynal. Guillaume-Thomas Raynal, Histoire philosophique des 2 Indes
- s:#Guillaume-Thomas_Raynal.2C_Histoire_philosophique_des_2_Indes
- Archive.org : Histoire philosophique et politique des établissements et du commerce des Européens dans les deux Indes (1773)
- L’abbé Raynal et les deux Indes
Autres auteurs
- 1796 : Bernard-François-Anne Fonvielle (1760-1839). Essai sur l'état actuel de la France. 1er mai 1796. Paris, Desenne, 1796. (BNF 36310118).
- 1820 : Bernard-François-Anne Fonvielle (1760-1839). Louis XVI ou l'Ecole des Peuples. (S. l.) : s. n. ?, 1820. (BNF 38761109).
- 1997 : John D. Garrigus, Tropical Temptress to Republican Wife: Gender, Virtue, and Haitian Independence, 1763-1803.
- 2002 : Jean-François Niort, La condition des libres de couleur aux îles du vent (XVIIe-XIXe siècles] : ressources et limites d'un système ségrégationniste.
- 2007 : Claude Liauzu (1940-2007) ; en collaboration avec le Comité scientifique composé de Hélène d'Almeida-Topor, Pierre Brocheux, Myriam Cottias... [et al.]. Dictionnaire de la colonisation française, (BNF 41042124).
- 2009 : Regards croisés dans la mondialisation : les représentations de l'altérité après la colonisation, sous la direction de Cécile Girardin et Arkiya Touadi, Paris, L'Harmattan, 2009
- 2010 : Giles Milton, Les aventuriers de la reine : A l'assaut du Nouveau Monde, Payot 2010.
La presse
- Révolutions de Paris, dédiées à la Nation (BNF 32856136) ; (BNF 32856135)
Révolutions de Paris et de l'Europe, dédiées à la Nation. - Révolutions de France et de Brabant par Camille Desmoulins.(BNF 41178447).
- Marat, Jean-Paul (1743-1793), L'Ami du peuple, ou le Publiciste parisien, journal politique et impartial. 22 janvier [-19 avril] 1791, n° 348 (-n° 353).Publication : Paris, Impr. du véritable Ami du peuple, (s. d.). (BNF 30875651)
- Le Créole patriote (Paris. 1792), Le Créole patriote : journal du soir / Milscent-Créole [juil. 1793-1794]. (BNF 37130864)
27 panneaux "Périssent les colonies"
Liste de reproduction
- Numérisation à partir d'une collection privée
Diapositives
- Diapositive 1. Minerve écrivant les droits de l'Homme
- Diapositive 2. Les Parisiennes à l'Assemblée nationale
- Diapositive 3. La Marchande de journeaux
- Diapositive 4. Répression de la manifestation du Champs-de-Mars,
- Diapositive 7. Fête de la Réunion républicaine, . Voir la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1793.
- Diapositive 8. Le triomphe de la République
- Diapositive 9. La Convention vote l'abolition de l'esclavage dans les colonies. L'insurrection des esclaves entre dans la Convention. Jeanne Odo à la tribune.
- Diapositive 10. Jean-Baptiste Belley. Premier député afridescendant à la Convention, au .
- Diapositive 11. La liberté entre les deux rives de l'Atlantique, bonnet de la Révolution et cocarde. Collage d'un bonnet de laine sur dessin à l'encre et aquarelle. Musée de la Révolution Française, Vizille.
- Diapositive 12. Jean-Louis David. Le triomphe du peuple français. Projet de rideau pour l'Opéra, printemps 1794. Paris, Musée Carnavalet.
Affiche et carte postale
Lecture d'images
- Reproduction sur calicot
- Nicolas de Launay, 1739-1792, graveur d'après Jean-Michel Moreau, 1741-1814. Esclaves conduits par des marchands. Estampe tirée de : Guillaume-Thomas Raynal, "s:Histoire philosophique et politique des établissements et du commerce des Européens dans les deux Indes", Genève, 1780.
- Vue de l'incendie de la ville du Cap français, - 24 juin 1793.
- La Convention vote l'abolition de l'esclavage dans les colonies. L'insurrection des esclaves entre dans la Convention. Jeanne Odo à la tribune.
- Le Nègre armé avec affiche informant du décret d'abolition, 1794. Carte postale à scanner.
Olivier de Magny(vers 1529-1561, Les Soupirs, Sonnet VII
(A placer sous Le Nègre armé)
Gordes, que ferons-nous ? Aurons-nous point la paix ?
Aurons-nous point la paix quelquefois sur la Terre ?
Sur la Terre aurons-nous si longuement la guerre,
La guerre qui au peuple est un si pesant faix ?
Je ne vois que soudards, que chevaux et harnois,
Je n'ois que deviser d'entreprendre et conquerre,
Je n'ois plus que clairons, que tumulte et tonnerre
Et rien que rage et sang je n'entends et ne vois.
Les princes aujourd'hui se jouent de nos vies,
Et quand elles nous sont après les biens ravies
Ils n'ont pouvoir ni soin de nous les retourner.
Malheureux sommes-nous de vivre en un tel âge,
Qui nous laissons ainsi de maux environner,
La coupe vient d'autrui, mais nôtre est le dommage.
Diderot de la critique du système esclavagiste
Titre du fichier : expo1.pdf
- Images
- ca 1769 : Jean-Honoré Fragonard, Grasse, 1732– Paris, 1806, Portrait de Denis Diderot, Musée du Louvre.
- 1792 : Captain John Stedman. A negro hung by his ribs from a gallows. Illustration by Cristoforo dall'Acqua for a 1818 Italian translation of the book. Pouvons-nous convenir que cette image convient ? La mer est bleue. Terre aussi.
- Texte wikifié
- Guillaume-Thomas Raynal, s:Analyse de l'histoire philosophique et politique des Etablissements et du Commerce des Européens dans les deux Indes. Images corrélées
- Histoire philosophique et politique des établissements et du commerce des Européens dans les deux Indes (1773).
- L’abbé Raynal et les deux Indes.
- Voyage à Surinam et dans l'intérieur de la Guyane, contenant la relation de cinq années de «ourses et d'observations faites dans celte contrée intéressante et peu connue, avec des détails sur les Indiens de la Guyane et sur les nègres , par le capitaine J. G. Stedman, traduit de l'anglais par P. F. Henri ; suivi du Tableau de la colonie française dé Cayenne, d'un Supplément au Voyage à Surinam et dans l'intérieur de la Guyane, par le C. Lescallier, et d'un Tableau de la colonie de Cayenne ( par le traducteur). Paris, Buisson, an vn—1799, 3 vol. in-8°.
- Voyage a Surinam, et dans l'intérieur de la Guiane: Avec une collection de planches, Volume 2. Auteurs John Gabriel Stedman, Pierre François Henry, Éditeur Buisson, 1798, Original provenant de la bibliothèque de l'État de Bavière, Numérisé 3 mai 2010. (BNF 34004181),(BNF 31400670).
- 1780. Guillaume-Thomas Raynal, Cover of Histoire des deux Indes, Unknown engraver.
- Diderot de la critique du système esclavagiste[3].
- Denis Diderot. Image originale : Denis Diderot, écrivain par Fragonard Jean-Honoré (1732-1806). RMN.
- "A Negro Hung Alive by the Ribs to a Gallows" illustration by William Blake for Captain John Stedman, 1796. (See also: Aphra Behn).. Nous pouvons convenir que cette image convient ? Sauf que la mer est rose…
- Female
- Humanité égyptienne. From a 1820 drawing of a relief of the tomb of Seti. Note that the skin shades are due to the XIXe siècle illustrator, not the Ancient Egyptian original.
Guide de lecture de l'image "Esclaves conduits par des marchands"
Nature du document
- A quelle famille d'image appartient ce document ?
- Gravure
- Peinture
- Photographie
Identification de la scène
- Objectifs
Identification de l'image
- Date de l'image
- Auteurs
- Graveur
- Système politique de l'époque
- Chef d'Etat
- Modèle wiki
Lieu
- Quels sont les indices visuels qui nous montrent que la scène ne se déroule pas en Europe ?
- Quelles informations sur le lieu apporte la légende de l'image ?
Acteurs
a) Identification par plan)
- Combien voit-on de personnages ?
- Où sont-ils répartis dans l'image ?
b) Description des personnages
- Décrivez le groupe de personnage du premier plan
- Décriviez le personnage debout au premier plan en idiquant ce qui différencie des autres personnages.
- Décrivez les personnage du dernier plan
Composition de l'image
- Tracer une ligne le long des têtes des personnages en marche
- Tracer une ligne de la pointe extrême de la branche jusqu'au bosquet
- Tracer une ligne le long des têtes des personnages assis au sol
- Identifiez-vous une autre ligne clairement visible dans ce même groupe de personnages assis au sol
- De quel point toutes ces lignes partent-elles ?
- Que constatez-vous en ce qui concerne la main du personnage debout au second plan
- En quoi cette dispositon des lignes de forces suggèrent-elle un mouvement dans l'espace
Interprétation
- Qu'est-ce qui nous montre que les personnages font un trajet contre leur gré ?
Couleurs
- Quelles sont les couleurs visibles
(liste des couleurs)
Diderot de la critique du système esclavagiste
Titre du fichier : Expo2.pdf
- Images
- Larchevêque-Thibault, une des têtes du parti colonial ségrégationniste, 1789, BN. Larchevêque-Thibault, procureur-syndic de la commune du Cap, Saint-Domingue.
Lettre du citoyen Larchevesque-Thibaud, ancien procureur de la Commune du Cap-Francais, aux Comités de Marine & des Colonies de la Convention nationale, réunis (1793)
- Images corrélées
- Saint-Domingue bastion du lobby colonial[3].
- Gravure de Jacques Antoine Marie de Cazalès (1758-1805), homme politique français, leader royaliste de l'assemblée constituante.
- Jacques Antoine Marie de Cazalès (1758-1805)
- Jean-Sifrein Maury, 1746-1817
- Jean-Sifrein Maury, 1746-1817
- Victor Pierre Malouet, 1740-1814, Intendant de la Marine et homme politique pendant la Révolution Française. Rmn, Versailles, châteaux de Versailles et de Trianon ; Européana
Saint-Domingue : comment débloquer la situation ?
Titre du fichier : Expo3.pdf
- Image originale 1 : Une esclave et une « libre de couleur ». Femme Mulatre de la Martinique acccompagnée de son Esclave. Inventaire des œuvres, vie colonie 26, Cmhe. © J.M. Arnaud.
- Image originale 2 : Esclaves aux champs. Non trouvée à ce jour.
- Comment débloquer la situation ?
Avec qui s'allier ?
Titre du fichier : Expo4.pdf
- Image 1. Lieu conservation original : Besançon ; Musée des Beaux-arts, Place de la Révolution, 25000 Besançon, 03 81 81 45 14
- Image 2
- Images corrélées
- Barnave, Antoine (1761-1793). L'Homme du peuple l'homme de la cour : tantot froid tantot chaud tantot blanc tantot noir a droite maintenant mais autrefois a gauche je vous disoit bonjour, et je vous dis bon soir. Estampe, auteur non identifié. Bnf Gallica.
- Janus-Faced Barnave
- Avec qui s'allier ? Image du texte.
Haïti, Insurrection 22-23 août 1791
Titre du fichier : Expo5.pdf
Image 1 :
- Image 1 : Loango, Surinam Family of Slaves, 1792. One of a series engraved by poet and artist William Blake at his studio in Hercules Buildings in Lambeth to illustrate the Negro Rebellion in Surinam written by his friend John Gabriel Stedman. Cf Maroon culture in Suriname sur Commons.
Een marron die op wacht staat. J.G. Stedman, Viaggio al Surinam. Vol. 3. (1818), pl.1, t.o. p.22. - Image 2 : L’insurrection d’août 1791, Carnavalet. La révolte des Nègres à Saint-Domingue, Localisation : Blérancourt, musée franco-américain du château de Blérancourt.
Révolte des esclaves à Saint-Domingue en août 1791. Noir et blanc
- Fichier texte
L'abolition de l'esclavage à Saint-Domingue : été 1793
Titre du fichier : expo6.pdf
- 1794 : Les députés de Saint-Domingue entre dans la Convention le . Jeanne Odo à la tribune. (Image originale 1 : Jeanne Odo, BNF.). Non trouvée à ce jour.
- Incendie du Cap Français, 1793.- Jacques François José Swebach-Desfontaines (1769-1823). L’incendie du Cap, juin 1793, Bnf Gallica
4 Février 1794 : un nouveau contrat entre les peuples
Titre du fichier : Expo7.pdf
- 1797 : Jean-Baptiste Belley (1747-1805), représentant de Saint Domingue en 1797, Membre de la Convention et député aux Cinq-Cents par Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson (1767-1824). Jean-Baptiste Belley, député de Saint-Domingue à la Convention, Histoire-image.org.
- Vote de l'abolition de l'esclavage. La Convention nationale déclare aboli l'esclavage des nègres dans toutes les colonies ; en conséquence,
elle décrète que tous les hommes, sans distinction de couleur, domiciliés dans les colonies, sont citoyens français, et jouiront de tous les droits assurés par la constitution.
Renvoie au comité de salut public pour lui faire incessamment un rapport sur les mesures à prendre pour l'exécution du présent décret.» - Un collage fait d'un véritable bonnet rouge de la liberté posé sur un carton peint à l'encre et à l'aquarelle représentant les deux rives de l'Atlantique et portant la légende suivante : "Le génie mériterait les chaînes s'il favorisait les crimes des tyrans. Souvenir du citoyen CVML. Il découvrit la direction des aérostats, 26 pluviôse an II" Musée de la Révolution Française, http://wp6shadow.over-blog.fr/article-29758423.html
Les conquêtes de la liberté : Guadeloupe, Sainte-Lucie
Titre du fichier : Expo8.pdf
- Image 1 : Prise du Fort Fleur d'Epée à la Guadeloupe, in Auguste Lacour, Histoire de la Guadeloupe.
- Le Nègre armé. Fougea, 1794. Sur le site du Cmhe. © Musée d'Aquitaine. Format carte postale[4].
Les conquêtes de la liberté : Grenade, Saint-Vincent, Guyane
Titre du fichier Expo9.pdf
Grenade, Saint-Vincent, Guyane
- Image 2 : Le culte des Nègres, 1794 © Musée d'Aquitaine
- Image 3 : Chant de Guadeloupe, 1798. A composer à partir du texte ci-dessous.
Chant de Guadeloupe, 1798.
Allons enfants de la Guinée,
Le jour de travail est arrivé ;
Ah ! telle est notre destinée,
Au jardin avant soleil levé !
C'est ainsi que la loi l'ordonne ;
Soumettons-nous à son décret ;
Travaillons sans aucun regret ;
Pour mériter ce qu'on nous donne.
A la houe, citoyens ! Formez vos bataillons
Fouillons, Fouillons,
avec ardeur faisons de bons sillons.
Chant de Guadeloupe, 1798.
Jacques Adélaïde-Merlande.-La Caraïbe et la Guyane au temps de la Révolution et de l'Empire, 1789-1804. Gens du Sud. KARTHALA Editions, 1992. Voir iconographie.
"La première partie s’attache à repenser la notion de « révolution atlantique » et le concept de « Grande Nation ». Dans le contexte géopolitique des années 1950, Jacques Godechot et Robert R. Palmer se voient accusés d’être au service de l’OTAN, en pensant une révolution atlantique qui s’étirerait dans la longue durée, de 1770 à 1848, de la révolution en Amérique du nord aux révolutions de 1848, en un temps où la Révolution française en tant que modèle unique et de référence obligée se serait imposée."
- Drapeau de l'égalité de l'épiderme
Interpeller les futurs «élus du peuple». Dimanche . Quel(le)s seront celles et ceux d'entre eux qui auront le courage et la lucidité de s'engager pour combattre les souffrances que subissent au quotidien des centaines de milliers d'hommes, femmes et enfants ayant commis pour seul «crime» d'être privés de papiers ?[5]. Adjoindre le texte de Goyrand.
1795 : Retour au colonialisme
Titre du fichier : Expo10.pdf
- Image 1. Image "Cafe des Incroyables.jpg" colorisée ?
- Image 2a : François-Antoine de Boissy d'Anglas
- Images corrélées
- Merveilleuses et Incroyables (Café des Incroyables). Les Merveilleuses, les Incroyables et les Muscadins qui toutefois restent parmi les derniers représentants de l'esprit aristocratique qui a refusé de fuir en émigrant. Voir aussi : Merveilleuses et Incroyables à la noix ce coco
- François-Antoine de Boissy d'Anglas by Delpech
- François Antoine de Boissy d'Anglas saluting Jean Féraud's head during the Prairial uprising. 20 mai 1795, (1er prairial an III).
- Maison de Nicolas de Condorcet, Poissy, 1797.
Saint-Domingue, 1794-1801 : une indépendance de fait
Titre du fichier : Expo11.pdf
- Image 1 : Toussaint Louverture par Gustave Alaux. Musée du Panthéon National Haïtien.
- Image corrélée
Les insurrections au nom du droit naturel dans la caraïbe 1789-1802
Titre du fichier : Expo12.pdf
- Image originale : Vincent Ogé levant le drapeau de la Liberté en 1790
1801 : The Maroons In Ambush On The Dromilly Estate In The Parish Of Trelawney, Jamaica, The British Library.
- Images corrélées
- French abolitionist Vincent Ogé (1755-1791). Engraving by Gilles-Louis Chrétien (1754-1811) after a drawing by Fouquet (unidentified).
- John Gabriel Stedman, 1799. Geheugen van Nederland, coloured by Jan Arkesteijn 25 March 2007.
- , Saint-Domingue. Prise de La Ravine Aux Couleuvres. Pierre Lanfrey (1871-1879). The history of Napoleon the First. London, New York: Macmillan and Co., vol. 2, part 1, opp. p. 146. OCLC 545943. Image colorisée. Récit sur Napoléon.org.
- Février 1802 : Discours de Toussaint Louverture à ses soldats, avant la bataille de La Ravine des Couleuvres
- 1825 : Antoine Marie Thérèse Métral, Isaac Toussaint Louverture, Histoire de l'expédition des Français à Saint-Domingue : sous le consultat de Napoléon Bonaparte Fanjat aîné.
- 2005 : « Vous allez combattre des ennemis sans foi, ni loi, ni religion, ils vous promettent la liberté, ils veulent votre… Yvette Farraudière, La naissance d'Haïti à la croisée de trois voies révolutionnaires - Page 239.
Echec de la reconquête : l'indépendance d'Haïti en 1804
Titre du fichier : Expo13.pdf
- Image 1 : La résistance héroïque de la Crête à Pierrot, 1802, BN. Non trouvé à ce jour. Récit sur Napoléon.org
- Image 2 : Jean-Jacques Dessalines
Jacques Ier, empereur d'Haïti (1804-1806), en tenue de général de brigade. Localisation inconnue
- Bibliographie
- 1959 : De Saint-Domingue à Haïti. Essai sur la Culture, les Arts et la Littérature. Paris, Présence Africaine, 1959[6].
- Images corrélées
- Jean-Jacques Dessalines. Né le 20 septembre 1758 à Grande-Rivière-du-Nord. Assassiné le 17 octobre 1806 à Pont-Rouge. Dirigeant de la Révolution haïtienne. Premier Empereur d'Haïti de 1804 à 1806 sous le nom de Jacques Ier.