Utilisateur:Alexa L32019/Brouillon
De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
Cet article a pour but de retracer l'histoire des zoos humains dans les grandes lignes afin de mieux en comprendre les mécanismes. Il est certain que cette pratique représente une part sombre de l'histoire occidentale mais elle renvoie à son temps. Les exemples de traitements inhumains sont nombreux mais cet article ne se fait pas pour but de les énumérer. Il s'agit ici de montrer comment les zoos humains participent à l'entreprise coloniale occidentale mais aussi à la construction du racisme (encore en vigueur dans nos sociétés) et de l'identité occidentale. Ils sont également un instrument d'analyse des mentalités de la période allant du 19ème siècle aux années 1930. Dans la forme, les zoos humains connaissent certaines évolutions mais la pratique la plus connue et la plus développée reste celle des villages noirs itinérants qui sont également présentés lors des Expositions universelles européennes. Si ces exhibitions humaines se développent et perdurent, c'est d'abord dû à un fort engouement des anthropologues qui profitent de ces expositions pour étudier ces nouvelles populations peu connues dans un contexte de positivisme scientifique propice à l'accumulation de savoirs sur les différents peuples et d'essort du Darwinisme. Le grand public y trouve également son compte, les visiteurs sont fascinés par cette nouvelle altérité et se massent pour admirer les mises en scènes rabaissantes et humiliantes en vigueur dans ces zoos. De plus, il est intéressant de constater que les zoos humains, légitimés par le racisme scientifique de l'époque participent pleinement à la politique coloniale européenne et à la construction de l'identité occidentale avec comme référent négatif l'homme noir, alors assimilé à la sauvagerie. Enfin, on remarque que cette pratique perdure jusqu'à la fin du 20ème siècle voire même le début du 21ème siècle sans que cela ne choque. Aujourd'hui cette part de l'histoire occidentale demeure peu connue mais resurgit occasionnelement notamment lorsque les Etats ayant abrité ces exhibitions humaines restituent les ossements de figurants décédés lors des expositions à leur pays d'origine.