Proposition de référendum d'initiative partagée sur le bien-être animal
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La proposition de référendum d'initiative partagée sur le bien-être animal (souvent appelé « référendum pour les animaux » ou « RIP Animaux ») est un texte de défense des animaux dans lequel figurent six mesures, lesquelles permettraient d'améliorer le sort d'« un milliard d'animaux par an » selon ses initiateurs.
Lancée en France le , il ne s'agit pas exactement d'un projet de référendum d'initiative partagée, au contraire de celui sur les aéroports de Paris, car la proposition n'a jamais été déposée officiellement par les parlementaires.
Le texte propose les mesures suivantes :
- la sortie de l'élevage intensif (accès à l'extérieur obligatoire pour toute nouvelle exploitation, interdiction totale de l'élevage en bâtiment fermé sans accès à l’extérieur en 2040) ;
- l'interdiction de l'élevage en cages (à l'horizon 2025) ;
- la fin de l'élevage pour la fourrure (à l'horizon 2025) ;
- l'interdiction de la chasse à courre, du déterrage et des chasses dites « traditionnelles » telles que la chasse à la glu ;
- l'interdiction des expérimentations sur les animaux si une alternative est possible ;
- l'interdiction de l'utilisation d'animaux sauvages dans les spectacles de cirques ou de parcs.
La proposition provient de trois chefs d'entreprises, Xavier Niel, Marc Simoncini et Jacques-Antoine Granjon, associés au journaliste Hugo Clément et avec le soutien de 57 associations de défense des animaux et de l'environnement dont L214, Sea Shepherd, la Société protectrice des animaux, la Ligue pour la protection des oiseaux, la Fondation Brigitte-Bardot et l'Association pour la protection des animaux sauvages et d'une soixantaine de personnalités.
L'initiative reçoit, au , l'appui de 151 parlementaires sur les 185 nécessaires pour l'organisation du référendum[1].