Nicolò Cattaneo
doge de la république de Gênes / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Nicolò Cattaneo Della Volta, né le à Gênes et mort le dans la même ville, fut le 153e doge de Gênes du au , ainsi que roi de Corse du au [1].
Nicolò Cattaneo | |
Portrait de Nicolò Cattaneo. | |
Titre | |
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Doge de Gênes | |
– (2 ans) |
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Prédécesseur | Stefano Durazzo |
Successeur | Costantino Balbi |
Roi de Corse (Nicolò Ier) | |
– (2 mois et 6 jours) |
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Prédécesseur | Stefano IV |
Successeur | Royaume indépendant de Corse Théodore Ier (roi des Corses) |
Biographie | |
Dynastie | Cattaneo |
Nom de naissance | Nicolò Cattaneo Della Volta |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Gênes (République de Gênes) |
Date de décès | (à 71 ans) |
Lieu de décès | Gênes (République de Gênes) |
Sépulture | Église de San Domenico |
Père | Giovanni Battista Cattaneo |
Mère | Maddalena Gentile |
Conjoint | Livia Grimaldi |
Enfants | Giovan Battista Giacomo |
Religion | Catholicisme |
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Doges de Gênes | |
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Fils du doge Giovanni Battista Cattaneo, il est élu à son tour à la tête de la République de Gênes en 1736. Son dogat est inévitablement dominé par la crise corse qui, deux mois seulement après son intronisation comme doge, perturbe la stratégie génoise lorsque Théodore de Neuhoff débarque sur l'île et instaure un royaume indépendant, se détachant ainsi des génois.
Neuhoff déclare une guerre totale à Cattaneo et à la République de Gênes, tout en s'assurant de la possession des ports d’Aléria et de Porto Vecchio, en ordonnant également le siège de deux principales places génoises, Bastia et San Pellegrino, et marche en personne sur la Balagne. Mais après de premiers succès, la campagne s’enlise dans le siège de Calenzana et tourne à l'avantage des génois. Cet échec permit aux insurgés d'organiser une cabale qui provoque la dislocation progressive du régime. Malgré l’échec des velléités de contre-offensive génoise et l'accueil de ses partisans du sud de l’île, Neuhoff est contraint de partir à la recherche des moyens financiers et militaires nécessaires au rétablissement de son autorité. Ce qu’il fit le 10 novembre 1736, où il s'embarqua à Solenzara après avoir confié le pouvoir à un conseil de Régence.
Inquiet du risque de voir une Corse indépendante établir des accords militaires et commerciaux avec des puissances rivales à proximité des côtes de France, Louis XV s'emploie à ce que la Corse demeure génoise, et que le doge Cattaneo récupère son titre de roi. Mettant à profit la maladresse du Complot de la Retirade, par lequel l'empereur Charles VI avait entrepris de réunir la couronne de Corse à la Toscane revenue à son beau-fils, le duc François de Lorraine, le cardinal de Fleury obtient l’adhésion de l’Empereur au principe d’une intervention française. L’accord est signé le 12 juillet 1737 et les troupes françaises commandées par le comte de Boissieux débarquent le 6 février 1738, soit un jour avant la fin du mandat de Cattaneo, qui n'assiste pas à la défaite des partisans de Théodore de Neuhoff, qui a lieu en novembre 1740. Il décède treize ans après la fin de son dogat, en 1751 à Gênes.