Nationalisme français pendant la Seconde Guerre mondiale
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Le nationalisme français pendant la Seconde Guerre mondiale est un ensemble complexe d'attitudes vis-à-vis de l'occupant nazi, du gouvernement de Vichy et de la résistance.
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L’extrême droite prospère pendant l'entre-deux-guerres. Minée par les scandales politico-financiers, la IIIe République est dans le même temps impuissante à enrayer les effets de la crise qui ravage la France en 1931. Les mouvements nationalistes se multiplient, prônant pour certains l’antiparlementarisme, pour d’autres la xénophobie, l'antigermanisme[1], l’antisémitisme[2] ou encore l’anticommunisme. En 1940, la débâcle face à l’envahisseur allemand est perçue par de nombreux nationalistes français comme la sanction de la décadence française et la preuve que la République a été incapable d’assurer la défense du pays. La même année, le maréchal Pétain accède au pouvoir. Certains nationalistes français le rejoignent dans la politique de collaboration, d'autres s'engagent dans la résistance contre les forces d'occupation allemandes.