Maria ou le malheur d'être femme
livre de Mary Wollstonecraft / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Maria: or, The Wrongs of Woman
Maria ou le malheur d'être femme (Maria: or, The Wrongs of Woman) de l'écrivaine britannique Mary Wollstonecraft, est une suite romancée, inachevée, de son essai politique révolutionnaire Défense des droits de la femme (1792). Maria ou le malheur d'être femme est publié de façon posthume en 1798 par son mari, William Godwin, et est souvent considéré comme son œuvre féministe la plus radicale[1].
Ce roman philosophique et gothique conte l'histoire d'une femme emprisonnée dans un asile d'aliénés par son mari. Il se centre sur les « torts » (« wrongs ») faits par la société à la femme en général, plutôt qu'à une femme en particulier, et critique ce que Mary Wollstonecraft considère comme l'institution patriarcale du mariage dans la Grande-Bretagne du XVIIIe siècle et le système juridique qui le protège. Le roman est par ailleurs novateur par sa célébration de la sexualité féminine, ainsi que par un sentiment d'identité en tant que femme qui traverse les classes sociales. De semblables thèmes, joints à la publication du livre de William Godwin sur la vie de Mary Wollstonecradft, Memoirs of the Author of A Vindication of the Rights of Woman, qui fait scandale, rendent le roman impopulaire à l'époque de sa parution.
Les critiques féministes du XXe siècle adoptent le livre et l'intègrent à l'histoire du roman et des idées féministes. On y voit la plupart du temps une vulgarisation sous forme de fiction de Défense des droits de la femme, un prolongement des raisonnements féministes que l'on y trouve, ainsi qu'une autobiographie[N 1].