Front de l'Ouest (Première Guerre mondiale)
front principal pendant la Première Guerre mondiale / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
Cher Wikiwand IA, Faisons court en répondant simplement à ces questions clés :
Pouvez-vous énumérer les principaux faits et statistiques sur Front de l'Ouest (Première Guerre mondiale)?
Résumez cet article pour un enfant de 10 ans
Pour les articles homonymes, voir Front de l'Ouest.
Le front de l'Ouest est le théâtre principal de la Première Guerre mondiale. Après le déclenchement de la guerre en 1914, l'armée allemande ouvre le front par l'invasion du Luxembourg et de la Belgique, puis en gagnant le contrôle militaire d'importantes régions industrielles de France. L'avancée allemande est ensuite arrêtée avec la bataille de la Marne. Après l'infructueuse course à la mer, les deux camps creusent une ligne fortifiée de tranchées, qui s'étend de la mer du Nord à la frontière entre la France et la Suisse. Dès lors, cette ligne reste essentiellement inchangée pendant une majeure partie du conflit mondial.
Date |
– Traités de paix
|
---|---|
Lieu | Belgique, Nord-Est de la France et Alsace-Moselle. |
Issue |
Victoire des Alliés
|
Changements territoriaux | L'Allemagne rétrocède l'Alsace-Lorraine à la France, ainsi que Eupen et Malmedy à la Belgique. |
|
Pertes militaires:
534 500 civils décédés |
Pertes militaires:
424 000 civils décédés |
Batailles
- Liège (8-1914)
- Namur (8-1914)
- Frontières (8-1914)
- Anvers (9-1914)
- Grande Retraite (9-1914)
- Marne (9-1914)
- Course à la mer (9-1914)
- Yser (10-1914)
- Messines (10-1914)
- Ypres (10-1914)
- Givenchy (12-1914)
- 1re Champagne (12-1914)
- Hartmannswillerkopf (1-1915)
- Neuve-Chapelle (3-1915)
- 2e Ypres (4-1915)
- Colline 60 (4-1915)
- Artois (5-1915)
- Festubert (5-1915)
- Quennevières (6-1915)
- Linge (7-1915)
- 2e Artois (9-1915)
- 2e Champagne (9-1915)
- Loos (9-1915)
- Verdun (2-1916)
- Hulluch (4-1916)
- 1re Somme (7-1916)
- Fromelles (7-1916)
- Arras (4-1917)
- Vimy (4-1917)
- Chemin des Dames (4-1917)
- 3e Champagne (4-1917)
- 2e Messines (6-1917)
- Passchendaele (7-1917)
- Cote 70 (8-1917)
- 2e Verdun (8-1917)
- Malmaison (10-1917)
- Cambrai (11-1917)
- Bombardements de Paris (1-1918)
- Offensive du Printemps (3-1918)
- Lys (4-1918)
- Aisne (5-1918)
- Bois Belleau (6-1918)
- 2e Marne (7-1918)
- 4e Champagne (7-1918)
- Château-Thierry (7-1918)
- Le Hamel (7-1918)
- Amiens (8-1918)
- Cent-Jours (8-1918)
- 2e Somme (9-1918)
- Bataille de la ligne Hindenburg
- Meuse-Argonne (10-1918)
- Cambrai (10-1918)
Entre 1915 et 1917, plusieurs grandes offensives ont lieu le long de ce front. Les tactiques offensives des armées reposent principalement sur des bombardements d'artillerie lourdes et des assauts d'infanterie massifs. Toutefois, la combinaison de tranchées, de nids de mitrailleuse, de fils de fer barbelés, et de tirs d'artillerie inflige de lourdes pertes aux attaquants, de même que les contre-attaques défensives. Par conséquent, aucune avancée significative n'est réalisée par aucun des deux camps. Parmi ces offensives, les plus coûteuses en hommes sont la bataille de Passchendaele avec environ 600 000 morts, la bataille de Verdun avec plus de 700 000 morts et enfin la bataille de la Somme où les pertes excèdent le million, pour les deux camps combinés.
Dans un effort pour sortir de l'impasse, ce front a vu l'introduction de nouvelles technologies militaires, notamment des gaz toxiques, des avions et des chars. Mais ce n'est qu'après l'adoption de meilleures tactiques qu'un certain degré de mobilité est restauré. L'offensive du printemps allemande de 1918 est rendue possible par la signature du traité de Brest-Litovsk, signalant le retrait russe de la guerre et, subséquemment, la clôture définitive du Front de l'Est. Désormais focalisées sur un seul théâtre de la guerre, les armées allemandes, usant de récentes tactiques d'infiltration, gagnent environ 97 kilomètres à l'ouest, ce qui marque l'avancée la plus significative par l'un des deux belligérants depuis le début de la guerre en 1914. Par cette offensive majeure menée par Ludendorff, les armées allemandes réussissent presque à réaliser une percée dans les rangs alliés.
Malgré la nature stable et stagnante du front de l'Ouest, il se révèle être l'un des théâtres d'opérations les plus décisifs de la Grande Guerre. L'inexorable avancée des armées alliées à partir de mi-1918 pousse les commandants allemands à croire que la défaite devient inévitable, et conduit ainsi le gouvernement à négocier un armistice le , qui met fin aux combats sur le Front de l'Ouest, et à la Première Guerre mondiale. Les termes et conditions de la paix sont ensuite fixés définitivement avec la signature du traité de Versailles en 1919, qui impose entre autres des indemnités de réparation à l'Allemagne, désormais une république.