La crise de l’été 1962, appelée parfois « l'été de la discorde[1] » ou crise des wilayas, est une période de troubles qui a succédé à la fin de la guerre d'Algérie, marquée par des luttes des clans au sein du Front de libération nationale (FLN), au lendemain de l'indépendance de l'Algérie, le 5 juillet 1962.
Faits en bref Date, Lieu ...
Pertes
Nombre inconnu |
1 000 morts |
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Deux factions revendiquent le pouvoir : d’un côté le pouvoir civil et l’organe qui l’incarne, le GPRA (Gouvernement provisoire de la République algérienne) appuyé par les wilayas III et IV et à tendance berbère, de l’autre côté le pouvoir militaire à travers le « clan d'Oujda » et son « armée des frontières », dirigée par le colonel Boumédiène, à tendance arabiste.
Cette période reste encore méconnue du grand public algérien. Pour les historiens, la « crise de l’été 1962 » est le début de « l'indépendance confisquée[2] » par le « clan d'Oujda », qui a définitivement scellé le destin politique et économique de l'Algérie où l'armée occupe toujours une place centrale.