Concorde civile
loi algérienne de 1999 / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Concorde civile (en arabe : الوئام المدني, prononcé al-oui'am al-madani) est une loi de « grâce amnistiante » qui a été soumise par le président Abdelaziz Bouteflika avec l'assentiment de l'armée au parlement, qui l'adopte le 8 juillet 1999. Cette loi vise au début à réintégrer dans la vie civile ceux qui ont manifesté leur volonté de renoncer à la violence armée et à amnistier ceux qui ont été impliqués dans les réseaux de soutien aux groupes terroristes durant la tragédie nationale de la décennie noire.
Les partis de l'opposition, embarrassés à l'idée d’appeler à voter « contre la paix », ne donnent pas de consignes à leurs sympathisants. Le projet de loi pour « la Concorde civile » est plébiscité par voie référendaire à 90 % de votants, le 16 septembre 1999.
Le 15 août 2005, le président Bouteflika annonce un nouveau référendum sur la « Charte pour la paix et la réconciliation nationale » six ans après l’adoption de la loi sur la « Concorde civile » qui prévoyait déjà l’abandon définitive des poursuites judiciaires contre les islamistes qui déposeraient les armes et qui sont non coupables de crimes de sang, de viols et d'attentats à l'explosif dans les lieux publics. Plus de 6 000 islamistes descendent du maquis et regagnent leurs foyers.