Catholiques réformateurs
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Les catholiques réformateurs[réf. nécessaire], ou catholiques critiques[1],[2], sont des chrétiens se réclamant du catholicisme, mais défendant des idées ouvertes en matière de mœurs et de doctrine, pouvant contredire les positions du Magistère de l'Église catholique. L'historien du catholicisme Xavier de Montclos identifie un courant réformateur catholique dans les « personnalités ou groupes d'obédience catholique qui ont cherché à réformer l'Église dans son fonctionnement interne, en un mot dans sa constitution »[3].
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Pour désigner ce courant, le terme de réformateurs semble préférable à celui de progressistes.[réf. nécessaire] Ce dernier est plus connoté historiquement en raison de l'existence jadis en France d'une Union des chrétiens progressistes qui cherchait à concilier foi catholique et engagement politique aux côtés des communistes dans les années 1950[4]. De manière générale, il n’existe pas aujourd’hui de coïncidence absolue entre le vote politique et le catholicisme réformateur. Le pôle éclaté des catholiques réformateurs dépasse donc le groupe des catholiques votant à gauche. Des catholiques portant leurs suffrages à gauche ou à l’extrême-gauche ne sont pas nécessairement réformateurs, et vice versa[5].
L'appréhension idéologique de ces mouvements reste délicate. Il existe des difficultés à qualifier l'appartenance de ces catholiques à l'Église romaine. Les catholiques qui gravitent autour de ces mouvements partagent le désir de réformer certains aspects du catholicisme médiéval et tridentin, non en opérant une coupure effective avec leur confession ce qui les entraînerait du côté du protestantisme, mais en faisant émerger une nouvelle façon de vivre leur foi catholique dans les sociétés démocratiques et l'espace mondialisé. Leurs rapports avec l'institution sont très variables. Des catholiques, faisant partie de ces mouvements, peuvent avoir des responsabilités locales dans leur Église et conserver une forte appartenance sociologique au catholicisme. Néanmoins, les mouvements entretiennent souvent des rapports difficiles avec les évêques et le pape qui leur reprochent d'attenter à l'unité de l'Église et de dévoyer son message. Pour certains sociologues, il s'agit plutôt d'une marge du catholicisme qui participerait à son pluralisme interne[6].