Canoës de migration maoris
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Les canoës de migration maoris sont les embarcations que les maories fabriquaient et utilisaient dans leurs explorations pour s'établir dans d'autres terres.
Diverses traditions maories racontent comment leurs ancêtres quittaient leur pays d'origine à bord de waka hourua, de grandes pirogues océaniques à double coque (waka). Certaines de ces traditions nomment une patrie appelée Hawaiki.
Parmi ceux-ci se trouve l'histoire de Kupe, qui s'est enfui avec Kuramarotini (en), l'épouse de Hoturapa (en), le propriétaire du grand canot Matahourua (en), que Kupe a assassiné. Pour échapper à la punition pour le meurtre, Kupe et Kura fuient à Matahourua et découvrent un pays qu'il appelle Aotearoa (« pays du long nuage blanc »). Il explore sa côte et tue le monstre marin Te Wheke-a-Muturangi, puis retourne finalement chez lui pour répandre la nouvelle de sa terre nouvellement découverte[1].
D'autres histoires de diverses tribus maories font état de migrations pour échapper à la famine, à la surpopulation et à la guerre. Ceux-ci sont fabriqués dans des pirogues légendaires, dont les plus connues sont Aotea (canoe) (en), Te Arawa, Kurahaupō (en), Mātaatua (en), Tainui, Tākitimu (en) et Tokomaru (canoe) (en). Diverses traditions nomment de nombreux autres canoës. Certains, dont l'Āraiteuru (en), sont bien connus ; d'autres, dont le Kirauta et les sacrés Arahura (canoe) (en) et Mahangaatuamatua (en), sont peu connus. Plutôt que d’arriver au sein d’une seule flotte, les voyages se sont peut-être déroulés sur plusieurs siècles.