Bataille du Tigharghâr
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La bataille du Tigharghâr[16],[17], aussi appelée bataille de l'Ametettaï[11] ou bataille de l'Adrar des Ifoghas[18], a lieu du 18 février au pendant la guerre du Mali. Elle oppose l'armée française et l'armée tchadienne aux groupes armés salafistes djihadistes menés par Al-Qaïda au Maghreb islamique et Ansar Dine.
Date | 18 février – |
---|---|
Lieu | Adrar Tigharghar |
Issue | Victoire franco-tchadienne |
France Tchad Mali MNLA |
AQMI Ansar Dine MUJAO Les Signataires par le sang Boko Haram |
Bernard Barrera Laurent de Bertier de Sauvigny Xavier Vanden Neste Francois-Marie Gougeon Benoît Desmeulles Frédéric Gout Oumar Bikimo Mahamat Idriss Déby Abdel Aziz Hassane Adam † |
Iyad Ag Ghali Ibrahim Ag Inawalen Djamel Okacha Abou Zeïd † Abdelkrim al-Targui Sedane Ag Hita |
1 400 hommes[1] 22 chars AMX-10 RC ~ 100 blindés VAB et VBL 2 Caesar 5 hélicoptères Puma 3 hélicoptères Gazelle 2 hélicoptères Tigre 8 avions Rafale 6 avions Mirage 2000D 2 avions Mirage F1 CR 5 avions Atlantique 2 1 drone Harfang 1 400 à 1 500 hommes[2],[3] ~ 10 blindés BMP-1 ~ 100 à 150 blindés et véhicules RAM-2000 (en), AML et pick-up 19 hommes[4] |
400 à 600 hommes[5],[6],[7] 1 blindé BRDM-2 1 camion BM-21 6 canons plusieurs dizaines de pick-up |
3 morts[8] 120 blessés[8] 1 char AMX-10 RC détruit 1 VBL détruit 30 morts[9] 80 blessés au moins |
200 à 300 morts[10],[11],[12] ~ 50 prisonniers[13],[14],[15] 1 blindé BRDM-2 détruit 1 camion BM-21 capturé 1 canon détruit 5 canons capturés ~ 45 pick-up détruits |
Batailles
Conflit des bérets verts et des bérets rouges
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Coordonnées | 19° 51′ 46″ nord, 1° 14′ 03″ est |
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Après avoir été repoussés en janvier à Konna et Diabaly, les djihadistes abandonnent Tombouctou et se replient dans l'Adrar Tigharghar, une montagne de l'Adrar des Ifoghas, dans le Nord-Est du Mali, qui est leur sanctuaire depuis des années.
Les Français se lancent rapidement à leur poursuite, ils prennent le contrôle des villes de Tessalit et Aguel'hoc et mènent l'opération Panthère dans le Tigharghar. Les premiers affrontements éclatent le 18 février et se concentrent principalement dans la vallée de l'Ametettaï. Celle-ci est prise en étau entre deux colonnes blindées, une française à l'ouest et une autre tchadienne à l'est, tandis que les parachutistes parviennent à surprendre les djihadistes en attaquant à pied par le nord.
La vallée est prise le 3 mars et les djihadistes commencent à abandonner progressivement le Tigharghar. Des missions de fouilles et quelques accrochages continuent cependant d'avoir lieu les jours suivants. Les opérations cessent le 31 mars.
Avec la prise du Tigharghar, les djihadistes perdent leur principal sanctuaire dans le Sahel ainsi que la plus grande partie de leur arsenal militaire, pris sur l'armée malienne ou en Libye.