Accidents de deux DC-4 d'Air France en juin 1950
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En pleine guerre d'Indochine, deux DC-4 d'Air France s'écrasent en mer les 12 et 14 juin 1950 en approche sur Bahreïn, à un kilomètre l'un de l'autre, sur le même trajet de Saigon à Paris et dans de mauvaises conditions atmosphériques, faisant au total 86 morts et 19 survivants sur les 105 passagers et membres d'équipage des deux avions Douglas DC-4 d'Air France,
Accident du 12 juin 1950 | ||
DC-4 F-BBDD | ||
Caractéristiques de l'accident | ||
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Date | 12 juin 1950 | |
Type | Impact sans perte de contrôle | |
Causes | Probable erreur de pilotage | |
Site | Au sud-est de l'aéroport international de Bahreïn, Bahreïn | |
Caractéristiques de l'appareil | ||
Type d'appareil | Douglas DC-4 | |
Compagnie | Air France | |
No d'identification | F-BBDD | |
Lieu d'origine | Saïgon | |
Lieu de destination | Bahrein | |
Phase | Approche | |
Morts | 46 | |
Survivants | 6 | |
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Accident du 12 juin 1950 | ||
DC-4 F-BBDK | ||
Caractéristiques de l'accident | ||
---|---|---|
Date | 14 juin 1950 | |
Type | Impact sans perte de contrôle | |
Causes | Probable erreur de pilotage | |
Site | Au sud-est de l'aéroport international de Bahreïn, Bahreïn | |
Caractéristiques de l'appareil | ||
Type d'appareil | Douglas DC-4 | |
Compagnie | Air France | |
No d'identification | F-BBDD | |
Lieu d'origine | Saïgon | |
Lieu de destination | Bahrein | |
Phase | Approche | |
Morts | 40 | |
Survivants | 13 | |
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L'accident du premier DC-4, le Ciel de Picardie, avec 46 morts et 6 survivants, fut la pire catastrophe aérienne depuis celle de Llandow (en), trois mois plus tôt au Pays de Galles, qui avait fait 80 morts. Le second, celui du Ciel de Gascogne, deux jours plus tard, fit 40 morts et treize survivants.
Parmi les victimes, le reporter François-Jean Armorin, rentrant d'une mission en Asie du Sud-Est pour enquêter sur le trafic des piastres, Jacques Rivet, directeur de l'Office des changes[1], et Henri Maux[1], ministre plénipotentiaire, rapportant le dossier de la conférence inter-États, qui devait se réunir le 25 Juin à Pau[1].
La commission d'enquête spéciale de juin 1950 conclut à des erreurs de pilotage dans de mauvaises conditions atmosphériques, conclusions qui seront mises en doute en 1994 après la découverte de l'épave du Ciel de Gascogne au fond de la mer et une enquête officieuse sur les deux accidents qui s'ensuivra.